mercredi 12 décembre 2012

L'AFFAIRE ARCHE DE ZOE PRENDRA T-ELLE FIN CE JOUR,

Ils assurent avoir œuvré dans l’intérêt des enfants, mais l’accusation n’y croit pas. Une peine de trois ans de prison, dont deux ferme, a été requise mardi contre l'ex-président de l'organisation caritative Arche de Zoé et son assistante et compagne, dont le procès s’est ouvert le 3 décembre à Paris, en l’absence des deux principaux prévenus. La représentante de l'accusation, Anne Coquet, appelle également le tribunal correctionnel à délivrer un mandat d'arrêt contre Eric Breteau et Emilie Lelouch, actuellement en Afrique du Sud –ils y ont refait leur vie et ont fait savoir par fax qu'ils n'entendaient ni assister à leur procès ni se faire représenter par des avocats. Madame Coquet plaide en outre pour une amende de 700 000 euros contre l'association, et sa dissolution. Elle demande, enfin, des peines de prison avec sursis de huit à 18 mois contre les quatre autres prévenus. Selon elle, les dirigeants de l'Arche de Zoé travaillaient à leur gloire personnelle et ont donc sciemment enfreint les procédures et escroqué les familles en leur faisant miroiter des adoptions, rapporte l’agence Reuters. Celles-ci ont versé 700 000 euros au total. «Le grand absent de ce procès, ce n'est ni Eric Breteau, ni Emilie Lelouch, c'est l'intérêt de l'enfant, a dénoncé Anne Coquet. Ce doit être une considération fondamentale et primordiale, l'enfant a le droit de ne pas être séparé de ses parents», a-t-elle insisté.
Nous espérons que ceci est le fruit dela nouvelle relation entre Déby et Hollande et que ces jugements ainsi que les peines sont à la hauteurs des actes. qu'ils purgeront réelement leurs peines afin que que justice soit faite.

ARCHE DE ZOE: L'AFFAIRE FAISAIT GRINCER LES DENTS ET EN PROFITE AUX AUTRES.


Arche de Zoé: l’absence des principaux prévenus fait grincer des dents – Afp

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L’absence du fondateur de l’Arche de Zoé et de sa compagne a provoqué lundi une certaine frustration à l’ouverture du procès de l’association à Paris, cinq ans après la rocambolesque tentative d’exfiltration de 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.
Eric Breteau, fondateur de l’Arche de Zoé et sa compagne Emilie Lelouch, actuellement installés en Afrique du Sud où ils tiennent des chambres d’hôtes, avaient fait savoir qu’il ne se présenteraient pas devant le tribunal correctionnel de Paris.
Ils sont poursuivis pour « exercice illicite de l’activité d’intermédiaire pour l’adoption », « aide au séjour irrégulier » et « escroquerie » au préjudice des 358 familles accueillantes. Ils encourent jusqu’à 10 ans de prison.
Une absence déplorée par la présidente Marie-Françoise Guidolin, soulignant que les quatre autres membres poursuivis de cette « Arche qui s’est transformée en galère » – le médecin Philippe van Winkelberg, le logisticien Alain Péligat, la journaliste Agnès Pelleran et Christophe Letien, un membre de l’association resté en France – s’étaient eux déplacés.
L’un des avocat des parties civiles, qui ne voyait pas « comment le procès peut se tenir sans eux », a jugé « indispensable » d’utiliser « tous les moyens » pour qu’Eric Breteau et Emilie Lelouch soient là.
Un autre a expliqué que ses clients sont « choqués » que les deux personnages centraux de cette affaire se croient « au-dessus des lois ».
Après une brève suspension, le tribunal a jugé qu’il n’y avait pas lieu de prendre des mesures coercitives pour les faire venir.
Incompétence ou inconséquence
Venue de Nantes, Cécile Herdy, partie civile qui espérait adopter un enfant, attendait ce procès depuis cinq ans. « Mais il va sans doute être dur d’obtenir des explications », a-t-elle déploré.
Me Eric Dupond-Moretti, avocat de parties civiles, a souligné la « souffrance » de ces familles adoptantes qui avaient déjà préparé la « chambre » ou la « layette ». Il a dénoncé un « fond d’escroquerie et de manoeuvres », d »incompétence au mieux, d’inconséquence au pire » et une « exploitation scandaleuse de l’humanitaire ».
Une psychologue en soutien aux équipes médicales, prénommée Nathalie, a tenu à souligner que ces bénévoles « se sont fait manipuler » dans un « montage très intelligent », « astucieux », « basé sur l’urgence de la mission » et le « péril imminent » qu’auraient couru les enfants.
Eric Breteau avait « toujours dit » que l’opération était « légale » et « soutenue par le gouvernement français », a-t-elle ajouté.
Lors de l’exposé des faits, la présidente a souligné le « double discours » d’Eric Breteau, qui avait caché aux autorités locales que le but de l’opération était de ramener les enfants en France.
Le 25 octobre 2007, dix-sept Européens, dont neuf Français, étaient arrêtés à Abéché (est du Tchad), alors qu’ils s’apprêtaient à faire embarquer illégalement vers la France 103 enfants, affublés de pansements, présentés comme orphelins du Darfour. En réalité, ils étaient tchadiens pour la plupart et très peu d’orphelins parmi eux.
Assaillis par les journalistes à leur arrivée au Palais de justice de Paris, le logisticien Alain Péligat a seulement déclaré avoir « hâte d’en finir ». « Ce que je veux, c’est prouver ma bonne foi », a dit Philippe Van Winkelberg.
Le procès doit durer jusqu’au 12 décembre.

mercredi 5 décembre 2012

LE PETROLE TCHADIEN APPARTIENT A UN CLAN ET LEURS ASSOCIES

Au Tchad, le pétrole ne profite qu’aux puissants – Infosud

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Lorsque les premiers gisements de pétrole ont été découverts il y a dix ans, les Tchadiens pensaient leurs problèmes résolus. Mais, aujourd’hui, les inégalités sociales se sont creusées et le constat est amer.
N’Djaména, Mohamadou Houmfa/Infosud – Dès ses premiers pas à N’Djaména, la capitale tchadienne, impossible pour le visiteur lambda de ne pas remarquer la fracture sociale qui a pignon sur rue. Alors que plus de 60% de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, au milieu des taudis construits de bric et de broc -de la tôle froissée en passant par des planches de bois poussiéreuses ou des morceaux de panneaux publicitaires découpés-, d’imposantes villas à plusieurs niveaux poussent comme des champignons. Et si l’essentiel des habitants empruntent les motos taxis qui pullulent dans les rues, il n’est pas rare de voir des membres du gouvernement et des hauts fonctionnaires circuler dans des rutilantes berlines encore neuves.
Pourtant, avec près de 120 000 barils de pétrole produits quotidiennement, le Tchad se hisse aujourd’hui au 48ème rang mondial des producteurs de pétrole. Une manne que les Tchadiens avaient espérée salutaire pour les sortir du sous-développement, lorsque les premiers puits avaient jailli dans le sud du pays en 2003, après plus de 30 ans de recherches infructueuses. Près de 2 milliards de dollars de recettes annuelles étaient attendues, et devaient servir à assurer l’avenir des générations futures, selon le leitmotiv de l’époque. Mais en réalité, le gouvernement d’Idriss Déby a vite repris la main sur ces revenus pour armer ses soldats et repousser les incursions chroniques de rebelles sur son territoire. Au détriment des avancées sociales promises.
Pillage des ressources
Excédés, de nombreux Tchadiens sont de plus en plus critiques. Tels les fonctionnaires qui, réunis au sein de l’Union des Syndicats Tchadiens (UST), sont en grève depuis le mois de juillet pour réclamer une augmentation de leurs salaires. « Nous avons parmi nous des cadres du ministère des Finances qui savent très bien qu’il y a assez d’argent pour la hausse que nous demandons, assure François Djiondang, secrétaire général de l’UST, la plus grande union syndicale du pays. Une vision que ne partage pas le président Déby, qui refuse d’utiliser « la totalité des ressources du pétrole pour payer les fonctionnaires », arguant que des infrastructures doivent être construites pour préparer l’après-pétrole.
« Il y a un pillage de la manne pétrolière, sous couvert des dépenses d’avenir, donnant naissance à une classe de milliardaires menant un train de vie insolent alors que la masse voit ses conditions de vie et de travail se détériorer de jour en jour », s’indignaient en octobre dernier plusieurs associations de la diaspora tchadienne réunies en forum à Paris. « On ne peut pas dire que rien n’est fait, tente de relativiser Abdul, un militant du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), parti au pouvoir. Plusieurs routes ont été bitumées, il y a eu des gros travaux de construction, N’Djaména a beaucoup changé ». Et de citer les grands travaux présidentiels mis en œuvre : ponts, routes, pylônes électriques, hôpitaux, écoles…
Pourtant, la plupart des ONG sont sévères sur la gestion de la manne pétrolière. Dans un rapport publié l’an dernier, le Comité Catholique contre la faim et pour le Développement (CCFD) relevait qu’une bonne partie de l’argent de l’or noir a servi à l’achat des armes : « les dépenses militaires du Tchad sont passées de 35,3 milliards de francs CFA (53 millions d’euros) en 2004 à 275,7 milliards de francs CFA (420 millions d’euros) en 2008 », soit 8 fois plus d’achats d’armes, de véhicules blindés, de munitions… En octobre dernier, dans une homélie, le prélat italien Michel Russo, évêque de Doba, dénonçait les pénuries d’eau et les délestages récurrents dans cette localité du sud du pays, à partir de laquelle est pourtant exportée une grande partie du pétrole tchadien. Il a été expulsé.
Vie chère
Autre revers de la médaille : à cause du pétrole, les prix ont explosé. « Le déversement d’une forte quantité d’argent en termes de salaires, et en achats, biens et services, nécessaires au projet pétrolier explique en partie la hausse des prix au Tchad » selon Antoine Doudjidingao, économiste tchadien. En effet, la vie est devenue très chère dans le pays, surtout à N’Djaména. D’ailleurs, la capitale a été classée 8ème ville la plus chère au monde pour les expatriés en 2012, selon le cabinet britannique Mercer. Un coup dur pour les populations.
« Les prix ont augmenté sur les marchés. Un mouton qu’on achetait à 50 000 francs CFA (90 francs suisses) coûte plus de 120 000 francs CFA (220 francs suisses) actuellement. Avec 50 000 francs CFA, tu ne peux même plus te loger correctement au centre-ville » remarque un chauffeur de taxi. Conséquence, le front social se durcit. Les fonctionnaires ont décidé d’amplifier la grève en supprimant le service minimum dans les administrations. Et par ricochet, ce sont les plus pauvres qui paient le plus lourd tribu à ce bras de fer : depuis quelques jours, même des malades sont abandonnés sans soins dans plusieurs hôpitaux publics.

QUELLE ASSOCIATION? DEBY-YAYI-DIARRA. UN JOUR AVANT LA VISITE DE DEBY A PARIS

N'Djamena : Un huit-clos Déby-Yayi-Diarra


Le chef de l'Etat, Idriss Déby a reçu successivement avant hier dans la soirée le Premier ministre malien, M. Cheick Modibo Diarra et le Président de la République du Bénin et Président en exercice de l’Union africaine, M. Yayi Boni en visite officielle au Tchad.


N'Djamena : Un huit-clos Déby-Yayi-Diarra
La crise malienne, c’est le motif de l’audience accordée par le Chef de l’Etat, Idriss Déby au Premier ministre malien. M. Cheick Modibo Diarra est venu présenter au Président tchadien les différentes démarches entreprises par la communauté internationale et particulièrement la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Africaine (UA) pour résoudre la crise qui prévaut au nord Mali. 


Après une trentaine de minutes en tête-à-tête, le République du Bénin et Président en exercice de l’Union africaine, M. Yayi Bonia a rejoint Idriss Déby et le Premier ministre malien pour un autre huis-clos.


N'DJAMENA (Tchad) - Devant les journalistes de la presse nationale et internationale, le Président de la République Idriss Déby a félicité son homologue béninois pour sa ferme volonté et son engagement dans le règlement des foyers de tension en Afrique. La coopération bilatérale n’a pas été perdue de vue par le Chef de l’Etat. Le Chef de l’Etat tchadien a exhorté les africains au travail en vue de vaincre la pauvreté.

Le Chef de l’Etat tchadien a lancé un pressant appel à ses homologues membres de la CEN/SAD de participer au sommet de ladite organisation sous régionale prévu en Janvier 2013 à Ndjaména pour lui imprimer, une nouvelle dynamique. Au sujet de la crise malienne, le Président tchadien a demandé la mobilisation des africains, de la communauté internationale et des maliens eux-mêmes dans la recherche de solution à cette crise qui, selon lui, a trop duré.

« Nous ne pouvons pas abandonner le Mali » a souligné le Chef de l’Etat tchadien qui a ajouté que le Tchad est aux côtés de tous les pays africains.

Yayi Boni entend œuvrer davantage pour le rapprochement des peuples béninois et tchadien. Il a demandé à son homologue tchadien de l’appuyer à résoudre les questions de paix et de sécurité en Afrique.

Par ailleurs, le couple présidentiel est arrivée en France où le chef de l'Etat tchadien sera reçu par son homologue français, François Hollande.

mardi 4 décembre 2012

48 HEURES POUR CONVAINCRE HOLLANDE


 Paris : 48 heures pour convaincre Hollande

Quelle rencontre entre ces deux chefs d'Etat dont les convictions politiques sont différentes?

Hollande qui autrefois demandait que lumière soit faite sur les disparitions de certaines hommes politiques telques Ibn oumar et Laoken Bardé le rebelle du sud dont nous ignorons la réalité aurait changer d'avis? 




Tags : Corporate News Doha Qatar Idriss Deby. Crédits photos : AP


Le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO rencontrera demain, mercredi 05 décembre 2012 à l’Elysée, son homologue François Hollande, puis, quelques membres du gouvernement français. Les discussions porteront sur le renforcement de la coopération bilatérale et les questions d’actualité. la peur du peuple Tchadien est que, sachant que ces deux pays ne se réunissent que pour des problèmes d'intérêts dont nul n'ignore la teneur nous effraie. Nous nous posons la question de savoir quelle portion du Tchad sera sacrifié à la France pour le maintien de Itno au pouvoir? quelle pourcentage des revenus pétrolier? quelle nouveaux puis de pétrole, d'or ou de diamant? la peur est grande car les Africains connaissent la routine politicienne.
Hollande a bien serré les blond au début de son mandat contre les dictateurs Africains et cela lui a bien marché mais Deby lui tenant tête boycott la France-Afrique et résultat une invitation pour l'Élysée.
Nous savons bien que les intérêts de la France passent avant   tout même si les vies en dépendrons mais l'histoire rattrape toujours. A l'exemple de Sarkozy, hollande doit faire attention au cours de l'histoire.


Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO recevra également les patrons français, réunis au sein du MEDEF. Il évoquera avec eux les possibilités d’investir au Tchad. En outre, des rencontres formelles avec plusieurs personnalités sont au programme de la visite officielle du Chef de l’Etat en France. 
   Nous espérons que cette rencontre avec le patronat Français et tout ce qui suivra est sincèrement pour des investissement d'abord et aussi pour le bien non seulement de l'État Français mais aussi de celui du Tchad car ceci peut constitué à l'ignorance du peuple Tchadien soit la vente ou la distribution du patrimoine national.
   
Pendant qu'on nous fait croire qu'on va négocier pour le peuple Tchadien qu'on résolve d'abord la crise interne entre gouvernement et travailleurs d'une part et entre étudiant et gouvernement d'autre part. le Tchad et les tchadiens vont mal alors Hollande doit en ténir compte avant d'accordé son soutien à ce gouvernement des biens du Tchad et non des Tchadiens.
Le gouvernement Déby administre seulement des biens et non des personnes et des biens. l'histoire rattrapera chacun et justice sera faite alors ayez pitié de vos enfants qui subiront a vos places à l'avenir.
Et si vous n'avez pas pitié de nous ayez peur de Dieu !!!




Les travailleurs du secteur public tchadien réclament toujours des augmentations de salaires.
Les travailleurs du secteur public tchadien réclament toujours des augmentations de salaires.

IDRISS DEBY ITNO A PARIS POUR 48HEURES

COMMUNIQUE DE PRESSE

 Paris : 48 heures pour le chef de l'Etat




Tags : Corporate News Doha Qatar Idriss Deby. Crédits photos : AP


Sur invitation de Monsieur François Hollande, Président de la République française, le Président de la République IDRISS DEBY ITNO effectue à partir d’aujourd’hui, mardi 04 décembre 2012, une visite officielle de quarante huit heures en France. 

Le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO rencontrera demain, mercredi 05 décembre 2012 à l’Elysée, son homologue François Hollande, puis, quelques membres du gouvernement français. Les discussions porteront sur le renforcement de la coopération bilatérale et les questions d’actualité. 

Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO recevra également les patrons français, réunis au sein du MEDEF. Il évoquera avec eux les possibilités d’investir au Tchad. En outre, des rencontres formelles avec plusieurs personnalités sont au programme de la visite officielle du Chef de l’Etat en France. 

Le Directeur General Adjoint de la Communication 
Djibrine Mahamat Adam