vendredi 15 mars 2013

"AFRIQUE, continent de prospérité et de stabilité. Nous avons eu la chance de découvrir le monde avec une Amérique riche, piussante et pleine des grades-ciel, une Europe aussi forte, riche de ses châteaux et de ses très belles images mais une Afrique malgrés sa misère encore plus belle et riche en images et en couleur." ceci est un propos d'une caravane des Américains que j'ai eu le plaisir de guider il y a 18 mois à travers quelques pays d'Afrique centrale. je vous propose de voir quelques belles image de ce continent.
Nous commençons par le sahel.

YOU ARE WELLCOME



TCHAD: berceau de l'humanité pays de TOUMAI

Vous trouverez dans ce guide touristique les informations touristiques essentielles pour préparer votre séjour et itinéraire de voyage au Tchad, N'Djamena






L'intérêt touristique du Tchad est lié à l'histoire et à l'ethnographie, notamment: les butes Sao dans la région de N'djamena, les remparts fortifiés (vestiges du château de Ouara au Ouaddaï), les dunes mouvantes, les traces pré-islamiques et les gravures rupestres du Nord et de l'Est du pays, les cases "obus"du pays Mouloui. En ce qui concerne les spots nature: les rochers légendaires de Hadjer El-khamis et les îles flottantes du Lac Tchad avec possibilités de croisière sur embarcation typique de la région: "le kadeï", pirogue en papyrus.Les chutes Geuthiot du Mayo-Kebbi et les nombreuses sources chaudes du Tibesti, les célèbres trous au natron ainsi que le Mont de l'Emi-Koussi, ceux du Guéra (Abou Telfane et Abtouyour)et pour finir les paysages lacustres de Léré, d'Ounianga kebir, des lacs Iro et Fitri et surtout du Lac Tchad. (Source www.ialtchad.com)



Le Tchad est formé de trois zones distinctes: Au Sud, zone tropicale avec savanes boisées et les prémices de la grande forêt équatoriale. Au Centre, zone sahélienne dominée par les steppes à épineux et les baobabs; au Nord, une zone saharienne aux grandes étendues de sable égayées par les palmeraies. On y trouve une riche faune notamment éléphants, rhinocéros, girafes, autruches, lions et buffles, gazelles, hyènes. Le Tchad dispose également d'une grande variété d'oiseaux et des de reptiles.
 SITUATION CLIMATIQUE

Le climat du Tchad est déterminé par deux masses d’air: l’harmattan, chaud et sec, qui amène des vents en provenance du Sahara et une masse d’air maritime, équatoriale, humide et fraîche, qui amène des vents du sud-ouest. Entre ces deux masses, le front intertropical, en se déplaçant, rythme les saisons: saison très chaude d’avril à mai (50°), saison humide de juillet à octobre, saison sèche et fraîche de décembre à mars. En fonction des pluies, inégalement réparties, on distingue trois zones climatiques : climat désertique au nord (moins de 250 mm), climat sahélien au centre et à N'Djamena (200 à 500 mm de juin à septembre), régime tropical semi-humide au sud (plus de 500 mm). A Sarh (extrême sud), il tombe plus de 1200 mm de pluie entre avril et octobre. A Faya Largeau (nord), les précipitations ne dépassent pas 25 mm. Moyenne des températures à N’Djamena: en décembre: 14° la nuit à 33° le jour. En avril: 23° la nuit à 42° le jour.
QUELQUES IMAGES DE CE BEAU PAYS. Vous n'aurez aucun regret à y faire un tour au Tchad














mercredi 6 mars 2013

Hugo Chavez est mort. Le monde perd un grand homme

Venezuela: Hugo Chavez est mort, annonce le vice-président Maduro

Le vice-président vénézuélien a annoncé le décès du président Chavez, à l'âge de 58 ans, ce mardi soir. Un cancer lui avait été diagnostiqué en juin 2011. L'évolution de la maladie l'avait notamment privé de sa prestation de serment début janvier.



Venezuela: Hugo Chavez est mort, annonce le vice-président Maduro
VENEZUELA - Le vice-président vénézuélien Nicolas Maduro, numéro deux du régime et dauphin désigné, a annoncé la mort du président Hugo Chavez.
afp.com/Leo Ramirez
Hugo Chavez, atteint d'un cancer diagnostiqué en juin 2011, est décédé ce mardi soir à l'âge de 58 ans, a annoncé le vice-président Nicolas Maduro à la télévision publique. Son état de santé s'était progressivement dégradé, au point de conduire les autorités à convoquer ce mardi une réunion des plus hauts responsables politiques et militaires du pays.
> A suivre en direct ce mercredi: les hommages se multiplient après la mort d'Hugo Chavez
"Nous avons reçu l'information la plus dure et la plus tragique que nous pouvions annoncer à notre peuple", a déclaré le vice-président. "A 16h25 [heure locale], aujourd'hui 5 mars, est mort notre commandant président Hugo Chavez Frias", a poursuivi Nicolas Maduro.

dimanche 3 mars 2013

AFFAIRE GBAGBO : L’intégral du message du président Gbagbo à la CPI


L’intégral du message (texte) du président Gbagbo hier à la CPI

Madame la Présidente, mesdames, messieurs les juges,
J’ai suivi ces débats, j’ai entendu beaucoup de choses, certaines fois je me suis retrouvé en Côte d’Ivoire, mais d’autres fois je m’en suis trouvé tellement éloigné. Tellement les questions qu’on posait étaient loin de ce que nous avons vécu. Et je me suis dit pourquoi dans la justice moderne y a t-il des camps retranchés.
Parce que sur beaucoup de questions, aussi bien l’accusation que la représentante des victimes que vous-même vous auriez pu m’appeler, j’aurai pu donner des informations ne serait ce que des informations. Que vous auriez pu vérifier après mais fluidifier le raisonnement. J’aurai pu dire beaucoup de choses sur de petites questions.
Par exemple quand on dit il a signé un papier pour déployer l’armée, jamais. J’ai signé un décret pour que tous les FDS soient mobilisés. Mais c’est une pratique qui date de 1961, qui date de l’époque où l’armée a été créée. Le Chef de l’Etat peut en temps de troubles, signer un décret. Parce que la police, c’est la police, ensuite il y a la gendarmerie.
Mais si ces deux forces sont totalement submergées elles peuvent appeler l’armée en renfort. Et donc pour ça, le Président de la République signe un décret qu’il donne aux différents chefs. C’est à eux d’utiliser l’armée ou de ne pas l’utiliser, ça dépend de ce qu’ils pensent de la situation. Donc c’est des choses pratiques comme ça et petites qu’on aurait pu expliquer.
Quand le chef des FDS est venu me dire la situation à Abobo…, il ya les soldats d’IB, je pense que c’est eux le commando invisible, donc on ne sait pas comment ça va aller…
Je dis qu’est ce qu’on fait ? Il dit bon, signez toujours un décret et puis on va garder ça, et si on n’en pas besoin, on n’en a pas besoin, mais si on n’en a besoin… Donc il y a plein de choses comme ça.
Et puis faut pas me donner des paroles que je n’ai pas.
Je crois que on veut faire comme l’Europe, pour dire les africains c’est comme ça ils gouvernent. Je ne gouverne pas avec ma famille !
Moi, je suis Chef de l’Etat, Président de la République et ma femme est Députée et Kadet n’est pas mon neveu. Le mot neveu est un mot français. J’ai des neveux ici qui sont dans cette salle. Mais Kadet n’est pas mon neveu. Il a été ministre délégué à la Défense, il était mon Conseiller. Je ne gouverne pas avec ma famille !
Peut-être que ça s’est fait comme ça ailleurs en Afrique mais pas en Côte d’Ivoire au temps de Gbagbo.
C’est-à-dire y a des petites choses comme ça qu’on aurait pu éviter … et ça nous empêche d’aller immédiatement au fond du problème.
Madame la Présidente, toute ma vie et ça, ça se fait non seulement en Côte d’Ivoire mais dans toute l’Afrique et dans toute la France politique, j’ai lutté pour la démocratie.
J’ai demandé à mes Avocats la semaine dernière, je leur ai dit que je voulais vous envoyer tous les livres que j’ai écrits sur mon parcours. Ils m’ont dit que c’était trop tard. (…)
Nous ne savions pas ça. Donc on luttait avec un courage…. Mais on n’était convaincu que nous-mêmes on n’allait pas voir la démocratie triompher. Mais le mur de Berlin s’est écroulé et nous a aidés à gagner la victoire du multipartisme et de la démocratie.
Donc c’est pourquoi je voudrais simplement dire et je ne vais pas aller plus loin. Je voudrais simplement dire que Madame la Procureure a dit une phrase qui m’a un peu choqué.
En disant que nous ne sommes pas là pour voir qui a gagné les élections et qui ne les a pas gagnées. Mais on ne peut pas parler, on ne peut pas débattre de la crise postélectorale et ne pas savoir comment les élections se sont passées.
Qui a gagné les élections ? Parce que c’est celui qui ne les a pas gagnés qui a semé des troubles. Je crois que c’est ça la logique.
Donc la question est là : qui a gagné les élections ? Et donc quand je demandais qu’on recompte les voix, ce n’était pas une phrase en l’air.
Vous avez vu vous-même les documents dont dispose l’accusation et sur lesquels les voix des électeurs sont répertoriées. On a vu que dans la seule ville de Bouaké, on ajouté 100 000 voix à mon adversaire.
C’est ça le fond de la question. On nous a attaqué en 2002, j’ai fait mon travail. C’est-à-dire que je n’ai jamais cru que la Côte d’Ivoire allait s’en sortir par la guerre. Je n’ai jamais cru ça. J’ai toujours cru qu’on s’en sortirait par la discussion. Même si je sais qu’ils ont tort. Mais pour s’en sortir, j’ai toujours cru à la discussion.
Alors j’ai parcouru toute l’Afrique. On a fait les négociations de Lomé. Ils ont fait les négociations de Marcoussis et réunions de Kléber. Mais ça je laisse ça de côté… Nous avons fait les négociations de Accra 1, Accra 2, Accra 3 sous la présidence de John Kuffuor. Nous avons fait les négociations à partir de juin 2005, de Pretoria 1 et de Pretoria 2, sous la présidence de Thabo M’Beki.
Nous avons tout fait. Nous avons tout fait pour que la discussion avance. C’est à Pretoria que j’ai demandé à Thabo M’Beki de m’aider à trouver une solution légale pour qu’Alassane soit candidat. Parce que ça empoisonne la situation. C’est à Pretoria en 2005.
Nous nous sommes retrouvés, Thabo M’Béki, Konan Bédié, Ouattara et moi-même. J’ai demandé à Ouattara de faire la traduction entre Thabo M’Béki et moi. C’est là que je leur ai dit que ça ne me gênait pas que Ouattara soit candidat. Mais comme mon électorat aussi est là, donc il faut que Thabo M’Beki nous écrive à nous tous à Abidjan pour que après je puisse prendre une décision.
Je n’aimais pas l’article 48 de la Constitution. C’est comme l’article 16 de la Constitution française, ça donne énormément de pouvoir. Mais ce jour-là, j’ai pris l’article 48 de la Constitution et j’ai permis à Ouattara et à Konan Bédié d’être candidats.
Donc Madame voilà ce que je voulais vous dire.
Nos pays, nos Etats – et ce sera mon dernier point – sont fragiles. Et chaque fois qu’un Chef d’Etat européen ou occidental me disait faites la démocratie en Afrique, je lui disais, nous avons besoin de la démocratie non pas parce que vous, vous le dites, mais parce que nous-mêmes, nous en avons effectivement besoin pour construire nos Etats.
Madame regardez la Côte d’Ivoire, si nous n’employons pas la démocratie, comment nous allons choisir le chef de l’Etat ?
Il y a à l’est, adossés à la frontière ghanéenne, les Akan qui ont un mode à eux pour choisir leurs chefs de village ou de canton ou leurs rois. Nous avons à l’ouest un pouvoir éparpillé. Nous avons au nord des Malinké islamisés qui se regroupent autour des mosquées et à côté d’eux, des Senoufo qui se retrouvent dans les bois sacrés.
Quel mode électorale allons-nous prendre ?
Donc la démocratie nous aide. Parce qu’elle fait tabula rasa de tout cela et elle donne à chaque individu, considéré comme citoyen, une voix. C’est pourquoi je me suis engagé dans la lutte pour la démocratie.
Surtout nous qui venons de familles très modestes, s’il n’y a pas la démocratie, jamais nous on n’aurait de postes élevés. Moi, les gens avec qui j’ai été à l’école, quand j’ai été élu président, ils n’étaient pas étonnés, parce qu’ils savaient mon engagement. Mais ils sont venus me saluer, pour saluer mon courage. Parce que je n’étais pas le plus aidé, je n’étais pas le plus intelligent, je n’étais pas le plus riche…
Donc nous avons besoin de la démocratie Madame. Mais la démocratie ce n’est pas seulement le vote, c’est qui dit le vote. Qui dit le résultat du vote. C’est ça aussi la démocratie.
Quand on s’en va prendre une nuit, le président du groupement électoral (CEI ndlr), qu’on amène dans le QG électoral d’un candidat, qu’on invite une télévision étrangère, pour lui dire de parler et on le filme et on diffuse ça dès le lendemain matin. Ce n’est pas très démocratique ça, c’est pas la démocratie.
La démocratie, c’est le respect des textes, à commencer par la plus grande des normes en droit qui est la Constitution. Qui ne respecte pas la Constitution, n’est pas démocrate.
Madame, c’est parce que j’ai respecté la Constitution, qu’on dit de venir ici. Alors je suis là, mais je compte sur vous.
Je compte sur vous, parce que je souhaite que tous les Africains qui me soutiennent et qui sont tout le temps ici devant la Cour, devant la prison, qui sont dans leurs pays en train de manifester, en train de marcher, tous ces Africains-là, qu’ils comprennent que le salut pour les Etats africains, c’est le respect des Constitutions que nous nous donnons et des lois qui en découlent.
Je vous remercie Madame.
Laurent Gbagbo.
Le 28 février 2013 à la CPI

CRISE MALIENNE : LE ROI DE ZAMUNDA RÉCLAME SON ARGENT

Guerre au Mali : Idriss Déby réclame son argent à Yamoussoukro – koaci

Alors qu’il a appelé ce mercredi ses partenaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) à accélérer le déploiement de leurs troupes dans le cadre de la mission des Nations unies au Mali (Misma) et que se poursuivent de violents affrontements avec les islamistes dans le nord du pays qui ont causé la mort des 27 soldats tchadienns de la MISMA le vendredi dernier, Idriss Déby semblerait être clairement venu à Yamoussoukro pour réclamer son dû.
En effet KOACI.COM apprend de source diplomatiques ivoiriennes, que le Tchad se serait déplacé à la 42ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cedeao essentiellement pour accélérer le versement d’une promesse financière évaluée selon nos informations, à près de 100 milliards de Fcfa.
Idriss Déby, dont le pays est hors Cedeao, que l’on a annoncé « en colère » et sans nul doute financièrement impatient , s’en serait personnellement plaint auprès d’Alassane Ouattara ce mercredi soir.
Notons que la communauté internationale s’était engagée fin janvier sur le versement d’une enveloppe financière de plus de 228 milliards de Fcfa (455 millions de dollars), destinée à la Misma, à l’armée malienne et à l’aide humanitaire.
Alassane Ouattara a affirmé lundi que les besoins globaux avaient doublé pour se chiffrer désormais à 475 milliards de Fcfa (950 millions de dollars).
Rappelons que l’armée tchadienne a mis 2400 hommes à la disposition de la Misma (Mission internationale de soutien au Mali) et les troupes du pays d’Idris Déby se heurtent à une résistance acharnée des rebelles dans le massif des Ifoghas, près de la frontière algérienne.
Le sommet prendra fin ce jeudi, le nouveau président de la Cedeao sera désigné à l’issue de cette journée. Alassane Ouattara devrait sans surprise être reconduit pour un second mandat à la tête de la CEDEAO.

QUI EXACTEMENT A ABATTU ABOU ZEID? LE TCHAD OU LA FRANCE?


Le chef jihadiste Abou Zeid « abattu » par les soldats tchadiens

Le président tchadien Idriss Déby a annoncé vendredi soir la mort de l’Algérien Abdelhamid Abou Zeid, l’un des principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) lors de combats au nord du Mali le 22 février, une information qui n’a pas été confirmée à Paris.
« Le 22 février nous avons perdu nos soldats dans le massif des Ifoghas après avoir détruit la base des jihadistes. C’est la première fois qu’il y a eu un face-à-face avec les jihadistes. Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeid », a déclaré le président Déby après un hommage solennel rendu à 26 soldats tchadiens morts dans ces combats.
Les Etats-Unis avaient auparavant jugé « très crédibles » les informations sur la mort d’Abdelhamid Abou Zeid, annoncée par des médias algériens.
« Nous estimons que ces informations sont très crédibles », a déclaré un responsable américain à l’AFP sous couvert de l’anonymat. « Si cela est vrai, ce serait un coup significatif porté à Aqmi », a-t-il ajouté.
Paris n’a pour l’instant pas confirmé. « Des informations circulent, je n’ai pas à les confirmer parce que nous devons aller jusqu’au bout de l’opération », avait déclaré vendredi midi François Hollande, qui évoquait dans un discours l’opération militaire au Mali, entrée « sans doute » dans sa dernière phase, « sûrement la plus délicate ».
Selon la chaîne de télévision privée algérienne Ennahar TV, Abou Zeid serait mort avec 40 islamistes dans le nord du Mali, tandis que trois jihadistes auraient été arrêtés par les troupes françaises.
Citant des « sources sécuritaires », le site en ligne d’Ennahar a annoncé jeudi soir que les soldats français avaient découvert les corps « de 40 terroristes dont celui d’Abou Zeid » après de violents combats près de Tigharghar, dans le sanctuaire d’Aqmi et des islamistes les plus radicaux de l’Adrar des Ifoghas, dans l’extrême nord-est malien, près de la frontière algérienne.
Responsable de nombreuses prises d’otages
Le quotidien algérien El Khabar rapporte pour sa part vendredi que des tests ADN ont été pratiqués en Algérie sur deux membres de la famille d’Abou Zeid, afin de confirmer son identité.
« Les services de sécurité sont en train de comparer l’ADN de deux proches parents d’Abou Zeid avec des échantillons prélevés sur les restes d’un corps remis par les forces françaises » aux autorités algériennes, précise El Khabar.
De son vrai nom Mohamed Ghedir, l’Algérien Abou Zeid, 45 ans, est considéré comme l’un des chefs les plus radicaux des groupes islamistes du nord du Mali, soupçonné notamment de la prise en otages de nombreux occidentaux.
Petit et maigre, il est apparu pour la première fois en 2003 lors du spectaculaire enlèvement dans le grand sud algérien de 32 touristes européens par le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), ancêtre d’Aqmi.
Ancien trafiquant devenu islamiste radical dans les années 1990 en Algérie, il est aussi soupçonné d’être responsable de l’enlèvement au Niger du Britannique Edwin Dyer, exécuté en juin 2009, et en septembre 2010, toujours au Niger, de cinq Français, un Malgache et un Togolais sur un site d’uranium exploité par le groupe français Areva. Quatre de ces Français sont toujours aux mains d’Aqmi et pourraient être détenus dans la zone où Abou Zeid aurait été tué.
Il aurait également participé à l’enlèvement du Français Michel Germaneau, 78 ans, dont Aqmi avait annoncé l’exécution en juillet 2010.
Quelque 1.200 soldats français épaulés par 800 Tchadiens poursuivent par ailleurs une vaste opération pour déloger les islamistes de leur réduit des Ifoghas, notamment dans une zone vaste d’environ 25 km sur 25 km au sud-est de Tessalit.
Selon l’état-major des armées françaises, une quarantaine de jihadistes y ont effectivement été « neutralisés » par les Français durant la semaine écoulée. Les islamistes entendent se battre « jusqu’au bout » et enregistrent des pertes de plus en plus lourdes, souligne-t-on.
Une cinquantaine de personnes ont par ailleurs été arrêtées sur une île du fleuve Niger qui sert de refuge à des islamistes près de Gao, lors d’une opération militaire toujours en cours vendredi.

samedi 2 mars 2013

AFFAIRE GBAGBO "Toute ma vie, j’ai lutté pour la démocratie"


Côte d’Ivoire : GbAgbo se présente comme un démocrate devant la CPI

L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo devant la CPI à La Haye le 19 février 2013 ©AFP
LA HAYE (AFP) - (AFP)
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo a tenté jeudi de convaincre la CPI de ne pas le poursuivre pour crimes contre l’humanité, se présentant comme une homme de paix et un démocrate juste avant que les juges ne se retirent pour décider si un procès doit être mené contre lui.
"Toute ma vie, j’ai lutté pour la démocratie", a assuré Laurent Gbagbo lors d’une audience publique à La Haye, où siège la Cour pénale internationale.Il a régulièrement regardé en direction de ses partisans installés dans la galerie du public, séparée de la salle d’audience par une vitre insonorisante.
Vêtu d’un costume noir, d’une chemise blanche et d’une cravate bleue à pois blancs, l’ancien président a ajouté, s’exprimant pour la première fois en public depuis sa comparution initiale en décembre 2011  : "je n’ai jamais cru que la Côte d’Ivoire allait s’en sortir par la guerre, je n’ai jamais cru ça, j’ai toujours cru qu’on s’en sortirait par la discussion".
Laurent Gbagbo, 67 ans, est soupçonné d’avoir fomenté un "plan" impliquant notamment la commission de meurtres et de viols afin de rester au pouvoir après l’élection de son rival Alassane Ouattara en 2010, certifiée par l’ONU.
Premier ex-chef d’État remis à la CPI, Laurent Gbagbo est soupçonné d’être "co-auteur indirect" de quatre chefs de crimes contre l’humanité commis pendant les violences post-électorales.
Ce refus de quitter son poste après dix ans au pouvoir avait plongé la Côte d’Ivoire dans une violente crise, longue de quatre mois qui a coûté la vie à près de 3.000 personnes.
 "Je ne gouverne pas avec ma famille", a-t-il également assuré, répondant aux accusations de népotisme dont il a fait l’objet : "j’étais président, chef de l’État et ma femme était députée", a-t-il affirmé, faisant référence à son épouse Simone, également sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI mais toujours détenue en Côte d’Ivoire.
L’audience de confirmation des charges, qui avait débuté le 19 février et s’est achevée jeudi, doit permettre aux juges de déterminer si les éléments de preuves rassemblés par l’accusation sont suffisamment solides pour permettre la tenue d’un procès contre M. Gbagbo, qui avait été arrêté en avril 2011 dans son palais d’Abidjan grâce à l’appui militaire de la France et de l’ONU.
Une décision n’est pas attendue avant mai.
Selon l’accusation, les attaques commises par des forces pro-Gbagbo entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011 "revêtaient un caractère généralisé et systématique" et étaient dirigées "contre des communautés ethniques ou religieuses spécifiques".
Dans sa déclaration finale, le bureau du procureur avait insisté sur la responsabilité pénale individuelle de M. Gbagbo : "les charges retenues ne le sont pas contre un groupe ethnique (...), les charges portées sont contre Laurent Gbagbo, qui a commis des crimes contre l’ensemble du peuple ivoirien", a assuré Eric McDonald, du bureau du procureur.
Au cours de l’audience, l’accusation a notamment évoqué la répression d’une marche de l’opposition dirigée sur la Radio Télévision Ivoirienne en décembre 2010 et le bombardement du marché d’une municipalité d’Abidjan.
"Seul moyen d’assurer une réconciliation nationale"
La défense réfute néanmoins cette version des faits et assure que la thèse de l’accusation ne reflète pas la réalité mais la vision des médias, de la communauté internationale et du gouvernement d’Alassane Ouattara.
L’accusation reprend notamment les "formules utilisées par Ouattara pendant la crise pour sensibiliser la communauté internationale à l’injustice qui lui était supposément faite", a assuré l’avocat de Laurent Gbagbo, Emmanuel Altit.
Selon l’avocat français, le procès de M. Gbagbo est un "procès politique" : "ne confirmez pas les charges, c’est le meilleur moyen de rendre la justice, c’est le seul moyen d’œuvrer à une réconciliation nationale en Côte d’Ivoire", a-t-il déclaré aux juges.
Pendant huit jours, l’ancien président a écouté les débats de manière attentive, levant parfois la tête de manière bravache, transmettant régulièrement à son avocat des notes griffonnées sur des feuilles de papier.
Laurent Gbagbo avait été arrêté le 11 avril 2011 avec son épouse Simone, après avoir tenu tête jusque dans son "bunker" au sous-sol de sa résidence d’Abidjan, sous le feu des forces armées françaises.

CRISE MALIENNE : IDI AU PALAIS ROSE


Mali / Tchad
samedi 02 mars 2013 – Par RFI
IDRISS DEBY ITNO AU PALAIS ROSE lors des obsèques des soldats Tchadiens morts au nord Mali---02-03-2013 03-57-03
Lors des obsèques des soldats Tchadiens morts au Nord Mali – PHOTO TCHADONLINE.INFO
Abou Zeïd, l’un des chefs d’Al-Qaïda a-t-il été tué au Mali ? Pour l’heure, toujours pas de confirmation dans les rangs du gouvernement français. Des analyses ADN sont en cours  à Alger pour tenter de savoir. Mais, de son côté, le président tchadien Idriss Déby a d’ores et déjà annoncé, vendredi 1er mars, que ce sont des soldats tchadiens qui auraient abattu Abou Zeïd.
Idriss Déby Président du Tchad
Nos soldats ont abattu deux chefs jihadistes dont Abou Zeïd

Funérailles nationales en l’honneur des 25 soldats morts au nord Mali


HOMMAGE DES SOLDATS TCHADIENS TOMBES AU MALI---01-03-2013 10-19-48
Soldats tchadiens mort au Mali tchadonline images
Le Tchad a organisé ce vendredi 1er mars à Ndjamena, des funérailles nationales en l’honneur des 25 soldats morts au nord du Mali. Le pays qui est engagé depuis la mi-janvier dans la mission internationale de stabilisation du Mali (Misma) commence à se lasser de la lenteur du déploiement des troupes africaines qui laissent ses soldats seuls avec l’armée française au premier plan.

LA GUERRE DU MALI ET DEBY ITNO « avez-vous peur? »

Les Brèves de N’djaména : Deby le massacreur

L’Etat-Major tchadien avait produit un Communiqué relatant les combats entre les djihadistes et les éléments tchadiens ; selon des informations obtenues des acteurs sur place, le Communiqué de l’EM est mensonger, fallacieux et loin de la réalité. En effet, les tchadiens sont tombés dans un piège savamment élaborés par les djihadistes, maîtres du terrain. C’est une région montagneuse, à accès très difficile en véhicules. Les djihadistes ont entrainé les tchadiens dans un col qui fini par une impasse et dont les abords sont truffés des mines à détonation télécommandée. Les tchadiens, complètement étrangers aux lieux ont donc emprunté ce col. Les français auraient visité auparavant les lieux et avaient reculé en conseillant aux tchadiens de les imiter en attendant l’intervention de l’aviation. Les Tchadiens étaient en train de reculer quand le rejeton de Deby commandant les éléments de le DGSIE téléphona à son père de Président et l’informa que les tchadiens refusent d’aller à la rencontre des djihadistes. Alors IDI téléphone directement au Commandant de la colonne et lui somme d’attaquer. Ce qui fut fait et ce fut le carnage. Contrairement au Communiqué de l’Etat-Major, les tchadiens n’ont récupéré aucun véhicule de l’ennemi. D’ailleurs les djihadistes n’en ont pas, au contraire ils opèrent à pieds, perchés sur les cols et les crêtes des montagnes, et ne déplorent aucune victime en leur sein. Ce sont les tchadiens qui ont laissé et des blessés et des véhicules sur place.
Pour l’histoire il faut se rappeler que Deby a la manie néfaste de diriger personnellement à distance par-dessus de la tête de l’Etat-Major les militaires en opération. En effet il avait agi exactement de la même manière par le passé au Zaïre avec la colonne dirigée par le Gal Allatchi Djirey provoquant une déroute historique. Se rendant compte du piège de la forêt luxuriante, le Général Allatchi avait demandé un repli tactique pour se repositionner, Deby lui a répondu en gorane « as-tu peur » ? La suite est connue : plus de 400 morts qui n’ont jamais été reportés.
D’ailleurs depuis cette déroute historique de l’ANT face à l’armée de l’autre Chef de guerre, Paul Kagamé, ce dernier, selon différentes sources, ne fait que narguer Deby dans les rencontres internationales et que notre IDI n’ose jamais regarder droit dans les yeux ledit Kagamé. A-t-il peur ?
Quelques mois plus tard, le même Général Allatchi Siry fut envoyé au Tibesti contre le MDJT, accompagné de Cl Brahim Dillo, dit Brahim Djonfor ; au cours d’une attaque le Gal Djirey attira l’attention de Deby sur la dangerosité extrême des lieux et qu’il proposa un retrait des lieux, Deby téléphona directement à Djonfor en lui disant « avez-vous peur » ? On connaît la suit : tous les deux avaient péri avec plus de 100 de leurs éléments.
Question : Pourquoi Deby n’a pas demandé à son bambin qui se trouvait à une dizaine de kilomètres à l’arrière de ses troupes de foncer en laissant de côté les peureux et les lâches ? Pourquoi a-t-il appelé personnellement et directement le Commandant de la colonne qui n’est que le second en lui disant sa litanie favorite : « avez-vous peur » ?
Durant tout son parcours de militaire, Deby était connu pour être un bon militaire mais jamais un combattant téméraire, alors pourquoi il pousse les soldats au suicide ? Parce qu’il s’enfiche éperdument de la vie d’un individu pourvu que ses pulsions machiavéliques et égocentriques soient satisfaites et ses intérêts financiers personnels soient saufs, c’est pourquoi il a toujours une tendance maniaque à pousser les militaires à la témérité en tirant sur la fibre sensible d’honneur. Au Mali il a voulu fanfaronner avec la vie des tchadiens et 42 tchadiens sont tombés, 84 blessés et des disparus, face à une vingtaine des djihadistes qui pilonnaient les tchadiens d’en haut. Un chef, doit-il protéger son peuple, ses concitoyens ou les pousser au massacre ? La question est posée d’abord à tous les militaires mais aussi à l’opinion nationale dans son ensemble.
Beremadji Félix
N’djaména – Tchad

vendredi 1 mars 2013

CRISE MALIENNE : VISITE DE SOUTIEN DU CHEF DE L'ETAT AUX BLESSES CE 26-27 FÉVRIER


Crise malienne : Le gouvernement apporte un réconfort aux blessés 

Visiter les blessés de guerre en vue de leur apporter un réconfort moral, un soutien matériel et galvaniser les troupes en vue des victoires encore plus éclatantes. Tels sont les objectifs d’une mission de haut rang effectuée, les 26 et 27 février 2013 à Niamey au Niger. Cette délégation conduite par le ministre de la Communication, Hassan Sylla Bakari comprend le Chef d’Etat-major général des services de sécurité des Institutions de l’Etat (DGSSIE), le général de brigade Saleh Toma.
Les violents combats du 22 février 2013 ont opposé nos vaillantes Forces Armées Tchadiennes d’Intervention au Mali (FATIM) à la horde des islamistes dans la région montagneuse des IFOGASS faisant frontière entre le Mali et l’Algérie. Au cours de cet accrochage d’une rare intensité, 93 terroristes ont été tués par nos vaillantes forces armées et 23 de nos soldats sont tombés glorieusement sur le champ d’honneur. On enregistre 53 blessés. Ils évacués à Niamey pour une prise en charge.
Le Chef de mission Hassan Sylla Bakari et sa suite se sont rendus dans les différentes structures socio sanitaires dans lesquelles sont hospitalisés les blessés. C’est à l’Hôpital National de Niamey que sont référés les cas les plus compliqués. Les autres blessés légers sont suivis à la Garnison, au Centre Prytanée et au Commandement des organismes de formation des Armées nigérienne (COCOFAN).
Accompagnée du ministre nigérienne de la Santé publique, Soumana Sanda, celui de la Communication Salifou Labo Bouché ainsi que l’Ambassadeur du Tchad au Niger, Mahamat NourMallaye, la délégation est passée dans chaque salle pour encourager chaque blessé. Très émus par cette marque de sympathie témoignée à leur endroit, la plupart de ces blessés se disent « avoir le moral haut et préfèrent regagner le champ des combats le plus tôt que possible pour accomplir la noble mission que le peuple tchadien, sous la clairvoyance éclairée du Président de la République, Chef Suprême des Armées, Idriss Deby Itno, a décidé de leur confier en toute souveraineté. Car pour eux, les terroristes n’ont pas droit de cité en Afrique en général et au Mali en particulier ».
Tchad/Niger : Une vision commune
Après la visite des blessés dans les différentes structures socio sanitaires de Niamey, le ministre de la Communication, Hassan Sylla Bakari a fait un point de presse dans les locaux de l’Ambassade du Tchad au Niger. Celui-ci n’a pas caché sa joie et sa fierté d’être un Africain. Car, même dans les moments les plus difficiles et durs, le Tchad et le Niger, deux pays à jamais liés par l’Histoire, la Géographie et la Culture se sont toujours serrés le coude. Il s’est félicité de la haute volonté de Leurs Excellences Idriss Deby Itno du Tchad et Mahamadou Issoufou du Niger, qui ont une vision commune face à la crise qui secoue la République du Mali.
Hassan Sylla Bakari de rappeler que c’est cette optique qu’il a invité toute la presse africaine, lors de son passage le 25 janvier dernier à Niamey, à écrire l’histoire de cette lutte salvatrice que mène le Tchad en faveur de la paix au Mali en toute objectivité.
Les islamistes sèment le désordre et les troubles au Mali et partant dans toute la sous-région. C’est ainsi que le Tchad, selon le ministre de la Communication, est disposé à informer en temps « T » l’opinion internationale sans tricherie, la victoire éclatante des Forces Armées Tchadiennes d’Intervention au Mali sur les forces du mal. Selon lui, nos forces de défense et de sécurité ont vaincu les narco trafiquants en leur infligeant de lourdes pertes tant humaines que matérielles. « Les terroristes sont poussés jusqu’à leur dernier retranchement. Quelques reléguas seront récupérés un à un et seront traités comme tels », a-t-il ajouté.
Les FATIM étant bien armées, disciplinées et équipées, ont la capacité et les moyens de dompter les ennemis de l’Afrique, affirme-t-il.
Le ministre de la Communication a salué le sens de l’hospitalité légendaire des autorités nigériennes qui ont pris soin des blessés. « Le Tchad et la nation tchadienne vous serontà jamais reconnaissants ». Il a aussi félicité les tchadiens résidents au Niger qui se sont mobilisés comme un seul homme derrière l’Ambassadeur du Tchad pour apporter une assistance aux blessés. Les 3 cas les plus compliqués seront évacués sous d’autres cieux pour des prises en appropriées, rassure le ministre de la communication.
En engageant les Forces Armées Tchadiennes dans la traque des terroristes au Mali, le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées mesure et sait plus que quiconque, le prix de la paix, de la sécurité et de la concorde en Afrique.
Hassan Sylla Bakaryaffirme que : « bientôt l’on n’entendra plus parler de ces narco trafiquants. Ils ont intérêt à se rendre si non ils trouveront les vaillantes FATIM sur le chemin.» Il a réitéré la volonté du Président de la République qui a pris la décision salutaire qu’aucune portion du territoire malien ne soit occupée par les terroristes. « Les forces du malseront broutées hors de l’Afrique à jamais » a-t-il martelé. Et le porte-parole du gouvernement de préciser que ces apatrides plus que n’ayant aucune patrie, quelque uns parmi eux, au lieu de se rendre, préfèrent s’explorer eux-mêmes.
Le ministre nigérien de la communication Salifou Labo Bouché a souligné que le Tchad et le Niger sont deux pays à jamais liés par l’histoire et la géographie et la culture et sont aussi liés par un destin commun. C’est ainsi qu’ils décident d’aller ensemble en guerre contre ce narco trafiquants, ces terroristes de tout genre. « Un pont est ainsi établit entre le Tchad et le Niger. Nos deux Chefs d’Etat Idriss Deby Itno et Mahamadou Issoufou nous ont tracé la voie de suivre. Il s’agit de la concorde, de l’unité et de la fraternité dans les moments heureux ou malheureux ».
Le Ministre de la communication du Niger, se félicite du système sanitaire qui a très bien fonctionné pour faire face à cette situation, sur instruction expresse du Chef d’Etat nigérien Mahamadou Issoufou.
Pour sa part, le ministre de la santé Publique nigérien Soumana Sanda, relève que sur les 53 blessés admis dans les différentesstructures sanitaires de Niamey, le 53èmea succombé de ses blessures dans la journée du 26 février 2013. Ce qui porte le nombre de décès à 24 dans les rangs des FATIM. Pour lui, la solidarité entre les peuples tchadiens et malien est plus réalisteet plus manifeste. Le système sanitaire du Niger a géré avec très grande efficacité ces cas de blessés. Aussi, a t- il salué la clairvoyance du Président de la République du Niger pour le prolongement de cette vision commune.
Outre le réconfort moral, le CEMGA, Général de brigade Brahim Seid Mahamat a remis au nom du Président de la République du Tchad, Chef suprême des armées une enveloppe d’un montant d’un million de francs CFA à chaque blessé.
Ramadji Florent Indinta, envoyé spécial

LES TROUPES DE LA CDEAO VIENDRONT A LA FIN DE LA CRISE MALIENNE? ALORS QUE LA DÉPOUILLE DES SOLDATS TCHADIENS A REGAGNE LE PAYS


Guerre au Mali: le Tchad s’impatiente, l’Afrique de l’Ouest veut des fonds.

Le Tchad a affiché mercredi son impatience de voir les troupes ouest-africaines et maliennes se déployer dans le nord du Mali face aux jihadistes, alors que l’Afrique de l’Ouest, jugée à la traîne, a invoqué un manque de financements.
Dans le cadre policé d’un sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dont il était un invité, le président tchadien Idriss Deby Itno a parlé sans ambages.
« L’heure n’est plus aux discours (…) mais plutôt à l’action », a-t-il exhorté à l’ouverture de la réunion à Yamoussoukro, devant la plupart des présidents de la région.
« Nous appelons l’état-major de la Cédéao à plus de célérité en accélérant l’envoi des troupes dans la zone libérée », a-t-il déclaré. A l’intention des soldats maliens, M. Deby a lancé, sous les applaudissements: « votre place est au front ».
Le chef de l’Etat tchadien a précisé que son pays a envoyé « au-delà de 2.000″ hommes au Mali – le plus fort contingent africain – et déplore dans les rangs de son armée « 27 morts et 50 blessés », principalement lors de violents combats le 22 février, soit le plus lourd tribut payé par les troupes alliées.
Le Tchad est en première ligne aux côtés de l’armée française dans le massif des Ifoghas, dans l’extrême nord du Mali, voisin de l’Algérie. C’est là que se sont retranchés le gros des islamistes armés alliés à Al-Qaïda, après avoir été chassés des grandes villes du Nord depuis l’intervention française débutée le 11 janvier.
Le déploiement de la force de la Cédéao, la Mission internationale de soutien au Mali (Misma), à laquelle n’appartient pas le Tchad, est en revanche jugé lent.
Le président en exercice de la Cédéao, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, a cependant assuré de la détermination de la région à porter ses effectifs à « 8.000 hommes ». La Cédéao assure que quelque 6.000 de ses soldats sont déjà au Mali, mais côté français on parle plutôt d’environ 3.500. Dans tous les cas, l’essentiel de ces troupes n’est pas présent sur les points chauds.
Elections
Le président ivoirien a reconnu implicitement que la Misma rencontrait des difficultés en appelant à la mobilisation urgente des fonds promis lors d’une conférence internationale à Addis Abeba fin janvier, et à l’apport des « ressources additionnelles indispensables ».
Alors que la communauté internationale s’est engagée fin janvier sur une enveloppe de plus de 455 millions de dollars (338 M EUR), destinée à la Misma, à l’armée malienne et à l’aide humanitaire, la Côte d’Ivoire a affirmé lundi que les besoins globaux se montaient à 950 millions de dollars (715 M EUR), soit plus du double.
L’enjeu est de taille, au moment où le conflit change de nature avec des accrochages violents et une série d’attentats-suicides, dont le dernier a fait entre quatre et sept morts mardi à Kidal (1.500 km au nord-est de Bamako), où sont présents soldats français et tchadiens.
Les armées africaines sont censées prendre à terme le relais de la France mais, pour de nombreux observateurs, les troupes maliennes et la Misma ne sont pas pour le moment en mesure de contrôler à elles seules l’immense moitié nord du Mali, que les islamistes avaient conquise l’an dernier.
La France, qui a engagé 4.000 hommes et avait évoqué un début de retrait à partir de mars, a dû faire preuve de prudence, assurant ne pas vouloir « partir de manière précipitée ».
La durée de l’opération française passe notamment par la transformation de la Misma en « opération de maintien de la paix » sous mandat de l’ONU, ce qui pourrait se faire avant l’été, a estimé mercredi le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault.
Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius a jugé comme une « nécessité absolue » que les élections présidentielle et législatives puissent se tenir en juillet, comme annoncé, pour permettre la stabilisation du pays.
Mais, vu l’ampleur des tâches à accomplir dans un Mali encore en guerre, ce calendrier paraît à beaucoup difficilement tenable.