samedi 7 décembre 2013

DÉMISSION DU PREMIER MINISTRE Joseph Djimrangar Dadnadji. LES POINTS CACHE DE SON DEPART.

Menacé par une motion de censure, Joseph Djimrangar Dadnadji a préféré prendre les devants en présentant jeudi sa démission du poste de Premier ministre. Le chef de l’État, Idriss Déby Itno, a nommé à sa place Kalzeubet Pahimi Deubet, un économiste.





"Le 21 janvier, il vous a plu de m’appeler à vos côtés, dans la haute charge de Premier ministre, chef du gouvernement. Vous m’avez donné tous les moyens pour traduire dans les faits le programme politique sur lequel le peuple vous a élu (…). En dépit de la confiance que vous continuez à m’accorder, les relations avec cette majorité, couronnées par une motion de censure, s’oppose à la poursuite de ma mission. Tirant les conséquences de  cette crise, je vous présente ma démission ainsi que celle de mon gouvernement", écrit Joseph Djimrangar Dadnadji dans une lettre à Idriss Déby Itno, qui a été lue à télé nationale peu après 13h30.
Avant de rendre le tablier, le Premier ministre a bataillé fort. Jusqu’à jeudi matin, quand il franchissait les portes des bureaux du chef de l’État, il affichait une détermination et promettait "un cours de sciences politique" aux élus avec qui il avait rendez-vous le lendemain dans le cadre de la motion de censure initiée contre son gouvernement par 74 députés de son propre camp.

Divergences au sein du MPS

C’est sans doute au cours de cette rencontre qu’Idriss Déby Itno l’a convaincu de rendre le tablier, histoire de ne pas mettre sur la place publique les divergences au sein du MPS, le parti au pouvoir. La veille, il avait rencontré la direction du parti qui lui avait donné deux alternatives. Démissionner pour éviter le grand déballage ou choisir d’aller à l’hémicycle avec le risque de se faire humilier. Dadnadji a choisi la deuxième option quitte à boire le calice jusqu’à lie…     On comprend simplement de Deby lui a refusé de faire son travail la question est pourquoi?
Les presses proche du pouvoir disent ceci:
"À l’origine de la crise, une motion de censure initiée par la majorité qui reprochait à Dadnadji  une instabilité gouvernementale chronique (cinq remaniements en dix mois), la non résolution de la vie chère, les arrestations des députés sans respect de leur immunité et une mauvaise gestion de la carte scolaire."
Si Deby lui même n'est pas capable d’être rigoureux avec sa famille et ses amis qui ont le monopole de tout: pouvoir politique et économique afin de faciliter le train de vie du peuple c'est le PM qui pourra quoi?
Quand nous nous approchons du sujet, nous comprenons sans doute que le président Deby est toujours sous l'influence de ses richissime membre de sa famille car nous savons bien les causes du problème et la rigueur avec la quelle son premier ministre travaillait.
Les entrées et les sorties contrôlées, les reformes suivaient leurs cours et les illettrés accouraient vers leurs ruine ce qui causes des murmures puis des mécontentements qui obligent Idriss déby Itno à faire partir son PM
Nous sommes tentés de croire que le gouvernement du Tchad ne pas fait pour les vrais bosseurs. Il faut être soumis et corrompu pour faire parti de notre gouvernement.
prochainement à qui le tour de démissionner? Est le président de l'assemblée???