Ils assurent avoir œuvré dans l’intérêt des enfants, mais l’accusation n’y croit pas. Une peine de trois ans de prison, dont deux ferme, a été requise mardi contre l'ex-président de l'organisation caritative Arche de Zoé et son assistante et compagne, dont le procès s’est ouvert le 3 décembre à Paris, en l’absence des deux principaux prévenus. La représentante de l'accusation, Anne Coquet, appelle également le tribunal correctionnel à délivrer un mandat d'arrêt contre Eric Breteau et Emilie Lelouch, actuellement en Afrique du Sud –ils y ont refait leur vie et ont fait savoir par fax qu'ils n'entendaient ni assister à leur procès ni se faire représenter par des avocats. Madame Coquet plaide en outre pour une amende de 700 000 euros contre l'association, et sa dissolution. Elle demande, enfin, des peines de prison avec sursis de huit à 18 mois contre les quatre autres prévenus. Selon elle, les dirigeants de l'Arche de Zoé travaillaient à leur gloire personnelle et ont donc sciemment enfreint les procédures et escroqué les familles en leur faisant miroiter des adoptions, rapporte l’agence Reuters. Celles-ci ont versé 700 000 euros au total. «Le grand absent de ce procès, ce n'est ni Eric Breteau, ni Emilie Lelouch, c'est l'intérêt de l'enfant, a dénoncé Anne Coquet. Ce doit être une considération fondamentale et primordiale, l'enfant a le droit de ne pas être séparé de ses parents», a-t-elle insisté.
Nous espérons que ceci est le fruit dela nouvelle relation entre Déby et Hollande et que ces jugements ainsi que les peines sont à la hauteurs des actes. qu'ils purgeront réelement leurs peines afin que que justice soit faite. L'AFRIQUE PLUS D'UN DEMI SIÈCLE APRES LES INDÉPENDANCES RESTE TOUJOURS DÉPENDANT ET NOUS AVEC. IL EST GRAND TEMPS QUE CHACUN SE DEMANDE CE QU'IL FAIT POUR UN FUTURE MEILLEUR? SI TU AIMES TON PAYS, JOINS TOI A NOUS POUR PROMOUVOIR LA PAIX, LA PROSPÉRITÉ, LA DÉMOCRATIE, L’ÉGALITÉ ET L'AMOUR DU PROCHAIN. NOUS SOMMES DE LA GÉNÉRATION CONSCIENTE.
mercredi 12 décembre 2012
ARCHE DE ZOE: L'AFFAIRE FAISAIT GRINCER LES DENTS ET EN PROFITE AUX AUTRES.
Arche de Zoé: l’absence des principaux prévenus fait grincer des dents – Afp
- 0
L’absence du fondateur de l’Arche de Zoé et de sa compagne a provoqué lundi une certaine frustration à l’ouverture du procès de l’association à Paris, cinq ans après la rocambolesque tentative d’exfiltration de 103 enfants présentés comme des orphelins du Darfour.
Eric Breteau, fondateur de l’Arche de Zoé et sa compagne Emilie Lelouch, actuellement installés en Afrique du Sud où ils tiennent des chambres d’hôtes, avaient fait savoir qu’il ne se présenteraient pas devant le tribunal correctionnel de Paris.
Ils sont poursuivis pour « exercice illicite de l’activité d’intermédiaire pour l’adoption », « aide au séjour irrégulier » et « escroquerie » au préjudice des 358 familles accueillantes. Ils encourent jusqu’à 10 ans de prison.
Une absence déplorée par la présidente Marie-Françoise Guidolin, soulignant que les quatre autres membres poursuivis de cette « Arche qui s’est transformée en galère » – le médecin Philippe van Winkelberg, le logisticien Alain Péligat, la journaliste Agnès Pelleran et Christophe Letien, un membre de l’association resté en France – s’étaient eux déplacés.
L’un des avocat des parties civiles, qui ne voyait pas « comment le procès peut se tenir sans eux », a jugé « indispensable » d’utiliser « tous les moyens » pour qu’Eric Breteau et Emilie Lelouch soient là.
Un autre a expliqué que ses clients sont « choqués » que les deux personnages centraux de cette affaire se croient « au-dessus des lois ».
Après une brève suspension, le tribunal a jugé qu’il n’y avait pas lieu de prendre des mesures coercitives pour les faire venir.
Incompétence ou inconséquence
Venue de Nantes, Cécile Herdy, partie civile qui espérait adopter un enfant, attendait ce procès depuis cinq ans. « Mais il va sans doute être dur d’obtenir des explications », a-t-elle déploré.
Me Eric Dupond-Moretti, avocat de parties civiles, a souligné la « souffrance » de ces familles adoptantes qui avaient déjà préparé la « chambre » ou la « layette ». Il a dénoncé un « fond d’escroquerie et de manoeuvres », d »incompétence au mieux, d’inconséquence au pire » et une « exploitation scandaleuse de l’humanitaire ».
Une psychologue en soutien aux équipes médicales, prénommée Nathalie, a tenu à souligner que ces bénévoles « se sont fait manipuler » dans un « montage très intelligent », « astucieux », « basé sur l’urgence de la mission » et le « péril imminent » qu’auraient couru les enfants.
Eric Breteau avait « toujours dit » que l’opération était « légale » et « soutenue par le gouvernement français », a-t-elle ajouté.
Lors de l’exposé des faits, la présidente a souligné le « double discours » d’Eric Breteau, qui avait caché aux autorités locales que le but de l’opération était de ramener les enfants en France.
Le 25 octobre 2007, dix-sept Européens, dont neuf Français, étaient arrêtés à Abéché (est du Tchad), alors qu’ils s’apprêtaient à faire embarquer illégalement vers la France 103 enfants, affublés de pansements, présentés comme orphelins du Darfour. En réalité, ils étaient tchadiens pour la plupart et très peu d’orphelins parmi eux.
Assaillis par les journalistes à leur arrivée au Palais de justice de Paris, le logisticien Alain Péligat a seulement déclaré avoir « hâte d’en finir ». « Ce que je veux, c’est prouver ma bonne foi », a dit Philippe Van Winkelberg.
Le procès doit durer jusqu’au 12 décembre.
mercredi 5 décembre 2012
LE PETROLE TCHADIEN APPARTIENT A UN CLAN ET LEURS ASSOCIES
Au Tchad, le pétrole ne profite qu’aux puissants – Infosud
Publié le 4 déc, 2012
- 1
Lorsque les premiers gisements de pétrole ont été découverts il y a dix ans, les Tchadiens pensaient leurs problèmes résolus. Mais, aujourd’hui, les inégalités sociales se sont creusées et le constat est amer.
N’Djaména, Mohamadou Houmfa/Infosud – Dès ses premiers pas à N’Djaména, la capitale tchadienne, impossible pour le visiteur lambda de ne pas remarquer la fracture sociale qui a pignon sur rue. Alors que plus de 60% de la population vit au-dessous du seuil de pauvreté, au milieu des taudis construits de bric et de broc -de la tôle froissée en passant par des planches de bois poussiéreuses ou des morceaux de panneaux publicitaires découpés-, d’imposantes villas à plusieurs niveaux poussent comme des champignons. Et si l’essentiel des habitants empruntent les motos taxis qui pullulent dans les rues, il n’est pas rare de voir des membres du gouvernement et des hauts fonctionnaires circuler dans des rutilantes berlines encore neuves.
Pourtant, avec près de 120 000 barils de pétrole produits quotidiennement, le Tchad se hisse aujourd’hui au 48ème rang mondial des producteurs de pétrole. Une manne que les Tchadiens avaient espérée salutaire pour les sortir du sous-développement, lorsque les premiers puits avaient jailli dans le sud du pays en 2003, après plus de 30 ans de recherches infructueuses. Près de 2 milliards de dollars de recettes annuelles étaient attendues, et devaient servir à assurer l’avenir des générations futures, selon le leitmotiv de l’époque. Mais en réalité, le gouvernement d’Idriss Déby a vite repris la main sur ces revenus pour armer ses soldats et repousser les incursions chroniques de rebelles sur son territoire. Au détriment des avancées sociales promises.
Pillage des ressources
Excédés, de nombreux Tchadiens sont de plus en plus critiques. Tels les fonctionnaires qui, réunis au sein de l’Union des Syndicats Tchadiens (UST), sont en grève depuis le mois de juillet pour réclamer une augmentation de leurs salaires. « Nous avons parmi nous des cadres du ministère des Finances qui savent très bien qu’il y a assez d’argent pour la hausse que nous demandons, assure François Djiondang, secrétaire général de l’UST, la plus grande union syndicale du pays. Une vision que ne partage pas le président Déby, qui refuse d’utiliser « la totalité des ressources du pétrole pour payer les fonctionnaires », arguant que des infrastructures doivent être construites pour préparer l’après-pétrole.
« Il y a un pillage de la manne pétrolière, sous couvert des dépenses d’avenir, donnant naissance à une classe de milliardaires menant un train de vie insolent alors que la masse voit ses conditions de vie et de travail se détériorer de jour en jour », s’indignaient en octobre dernier plusieurs associations de la diaspora tchadienne réunies en forum à Paris. « On ne peut pas dire que rien n’est fait, tente de relativiser Abdul, un militant du Mouvement Patriotique du Salut (MPS), parti au pouvoir. Plusieurs routes ont été bitumées, il y a eu des gros travaux de construction, N’Djaména a beaucoup changé ». Et de citer les grands travaux présidentiels mis en œuvre : ponts, routes, pylônes électriques, hôpitaux, écoles…
Pourtant, la plupart des ONG sont sévères sur la gestion de la manne pétrolière. Dans un rapport publié l’an dernier, le Comité Catholique contre la faim et pour le Développement (CCFD) relevait qu’une bonne partie de l’argent de l’or noir a servi à l’achat des armes : « les dépenses militaires du Tchad sont passées de 35,3 milliards de francs CFA (53 millions d’euros) en 2004 à 275,7 milliards de francs CFA (420 millions d’euros) en 2008 », soit 8 fois plus d’achats d’armes, de véhicules blindés, de munitions… En octobre dernier, dans une homélie, le prélat italien Michel Russo, évêque de Doba, dénonçait les pénuries d’eau et les délestages récurrents dans cette localité du sud du pays, à partir de laquelle est pourtant exportée une grande partie du pétrole tchadien. Il a été expulsé.
Vie chère
Autre revers de la médaille : à cause du pétrole, les prix ont explosé. « Le déversement d’une forte quantité d’argent en termes de salaires, et en achats, biens et services, nécessaires au projet pétrolier explique en partie la hausse des prix au Tchad » selon Antoine Doudjidingao, économiste tchadien. En effet, la vie est devenue très chère dans le pays, surtout à N’Djaména. D’ailleurs, la capitale a été classée 8ème ville la plus chère au monde pour les expatriés en 2012, selon le cabinet britannique Mercer. Un coup dur pour les populations.
« Les prix ont augmenté sur les marchés. Un mouton qu’on achetait à 50 000 francs CFA (90 francs suisses) coûte plus de 120 000 francs CFA (220 francs suisses) actuellement. Avec 50 000 francs CFA, tu ne peux même plus te loger correctement au centre-ville » remarque un chauffeur de taxi. Conséquence, le front social se durcit. Les fonctionnaires ont décidé d’amplifier la grève en supprimant le service minimum dans les administrations. Et par ricochet, ce sont les plus pauvres qui paient le plus lourd tribu à ce bras de fer : depuis quelques jours, même des malades sont abandonnés sans soins dans plusieurs hôpitaux publics.
QUELLE ASSOCIATION? DEBY-YAYI-DIARRA. UN JOUR AVANT LA VISITE DE DEBY A PARIS
N'Djamena : Un huit-clos Déby-Yayi-Diarra
Le chef de l'Etat, Idriss Déby a reçu successivement avant hier dans la soirée le Premier ministre malien, M. Cheick Modibo Diarra et le Président de la République du Bénin et Président en exercice de l’Union africaine, M. Yayi Boni en visite officielle au Tchad.
La crise malienne, c’est le motif de l’audience accordée par le Chef de l’Etat, Idriss Déby au Premier ministre malien. M. Cheick Modibo Diarra est venu présenter au Président tchadien les différentes démarches entreprises par la communauté internationale et particulièrement la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union Africaine (UA) pour résoudre la crise qui prévaut au nord Mali.
Après une trentaine de minutes en tête-à-tête, le République du Bénin et Président en exercice de l’Union africaine, M. Yayi Bonia a rejoint Idriss Déby et le Premier ministre malien pour un autre huis-clos.
N'DJAMENA (Tchad) - Devant les journalistes de la presse nationale et internationale, le Président de la République Idriss Déby a félicité son homologue béninois pour sa ferme volonté et son engagement dans le règlement des foyers de tension en Afrique. La coopération bilatérale n’a pas été perdue de vue par le Chef de l’Etat. Le Chef de l’Etat tchadien a exhorté les africains au travail en vue de vaincre la pauvreté.
Le Chef de l’Etat tchadien a lancé un pressant appel à ses homologues membres de la CEN/SAD de participer au sommet de ladite organisation sous régionale prévu en Janvier 2013 à Ndjaména pour lui imprimer, une nouvelle dynamique. Au sujet de la crise malienne, le Président tchadien a demandé la mobilisation des africains, de la communauté internationale et des maliens eux-mêmes dans la recherche de solution à cette crise qui, selon lui, a trop duré.
« Nous ne pouvons pas abandonner le Mali » a souligné le Chef de l’Etat tchadien qui a ajouté que le Tchad est aux côtés de tous les pays africains.
Yayi Boni entend œuvrer davantage pour le rapprochement des peuples béninois et tchadien. Il a demandé à son homologue tchadien de l’appuyer à résoudre les questions de paix et de sécurité en Afrique.
Par ailleurs, le couple présidentiel est arrivée en France où le chef de l'Etat tchadien sera reçu par son homologue français, François Hollande.
Après une trentaine de minutes en tête-à-tête, le République du Bénin et Président en exercice de l’Union africaine, M. Yayi Bonia a rejoint Idriss Déby et le Premier ministre malien pour un autre huis-clos.
N'DJAMENA (Tchad) - Devant les journalistes de la presse nationale et internationale, le Président de la République Idriss Déby a félicité son homologue béninois pour sa ferme volonté et son engagement dans le règlement des foyers de tension en Afrique. La coopération bilatérale n’a pas été perdue de vue par le Chef de l’Etat. Le Chef de l’Etat tchadien a exhorté les africains au travail en vue de vaincre la pauvreté.
Le Chef de l’Etat tchadien a lancé un pressant appel à ses homologues membres de la CEN/SAD de participer au sommet de ladite organisation sous régionale prévu en Janvier 2013 à Ndjaména pour lui imprimer, une nouvelle dynamique. Au sujet de la crise malienne, le Président tchadien a demandé la mobilisation des africains, de la communauté internationale et des maliens eux-mêmes dans la recherche de solution à cette crise qui, selon lui, a trop duré.
« Nous ne pouvons pas abandonner le Mali » a souligné le Chef de l’Etat tchadien qui a ajouté que le Tchad est aux côtés de tous les pays africains.
Yayi Boni entend œuvrer davantage pour le rapprochement des peuples béninois et tchadien. Il a demandé à son homologue tchadien de l’appuyer à résoudre les questions de paix et de sécurité en Afrique.
Par ailleurs, le couple présidentiel est arrivée en France où le chef de l'Etat tchadien sera reçu par son homologue français, François Hollande.
mardi 4 décembre 2012
48 HEURES POUR CONVAINCRE HOLLANDE
Paris : 48 heures pour convaincre Hollande
Quelle rencontre entre ces deux chefs d'Etat dont les convictions politiques sont différentes?
Hollande qui autrefois demandait que lumière soit faite sur les disparitions de certaines hommes politiques telques Ibn oumar et Laoken Bardé le rebelle du sud dont nous ignorons la réalité aurait changer d'avis?
Le
Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO rencontrera demain, mercredi 05
décembre 2012 à l’Elysée, son homologue François Hollande, puis,
quelques membres du gouvernement français. Les discussions porteront
sur le renforcement de la coopération bilatérale et les questions
d’actualité. la peur du peuple Tchadien est que, sachant que ces deux pays ne se réunissent que pour des problèmes d'intérêts dont nul n'ignore la teneur nous effraie. Nous nous posons la question de savoir quelle portion du Tchad sera sacrifié à la France pour le maintien de Itno au pouvoir? quelle pourcentage des revenus pétrolier? quelle nouveaux puis de pétrole, d'or ou de diamant? la peur est grande car les Africains connaissent la routine politicienne.
Hollande a bien serré les blond au début de son mandat contre les dictateurs Africains et cela lui a bien marché mais Deby lui tenant tête boycott la France-Afrique et résultat une invitation pour l'Élysée.
Nous savons bien que les intérêts de la France passent avant tout même si les vies en dépendrons mais l'histoire rattrape toujours. A l'exemple de Sarkozy, hollande doit faire attention au cours de l'histoire.
Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO recevra également les patrons français, réunis au sein du MEDEF. Il évoquera avec eux les possibilités d’investir au Tchad. En outre, des rencontres formelles avec plusieurs personnalités sont au programme de la visite officielle du Chef de l’Etat en France.
Nous espérons que cette rencontre avec le patronat Français et tout ce qui suivra est sincèrement pour des investissement d'abord et aussi pour le bien non seulement de l'État Français mais aussi de celui du Tchad car ceci peut constitué à l'ignorance du peuple Tchadien soit la vente ou la distribution du patrimoine national.
Pendant qu'on nous fait croire qu'on va négocier pour le peuple Tchadien qu'on résolve d'abord la crise interne entre gouvernement et travailleurs d'une part et entre étudiant et gouvernement d'autre part. le Tchad et les tchadiens vont mal alors Hollande doit en ténir compte avant d'accordé son soutien à ce gouvernement des biens du Tchad et non des Tchadiens.
Le gouvernement Déby administre seulement des biens et non des personnes et des biens. l'histoire rattrapera chacun et justice sera faite alors ayez pitié de vos enfants qui subiront a vos places à l'avenir.
Et si vous n'avez pas pitié de nous ayez peur de Dieu !!!
Hollande a bien serré les blond au début de son mandat contre les dictateurs Africains et cela lui a bien marché mais Deby lui tenant tête boycott la France-Afrique et résultat une invitation pour l'Élysée.
Nous savons bien que les intérêts de la France passent avant tout même si les vies en dépendrons mais l'histoire rattrape toujours. A l'exemple de Sarkozy, hollande doit faire attention au cours de l'histoire.
Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO recevra également les patrons français, réunis au sein du MEDEF. Il évoquera avec eux les possibilités d’investir au Tchad. En outre, des rencontres formelles avec plusieurs personnalités sont au programme de la visite officielle du Chef de l’Etat en France.
Nous espérons que cette rencontre avec le patronat Français et tout ce qui suivra est sincèrement pour des investissement d'abord et aussi pour le bien non seulement de l'État Français mais aussi de celui du Tchad car ceci peut constitué à l'ignorance du peuple Tchadien soit la vente ou la distribution du patrimoine national.
Pendant qu'on nous fait croire qu'on va négocier pour le peuple Tchadien qu'on résolve d'abord la crise interne entre gouvernement et travailleurs d'une part et entre étudiant et gouvernement d'autre part. le Tchad et les tchadiens vont mal alors Hollande doit en ténir compte avant d'accordé son soutien à ce gouvernement des biens du Tchad et non des Tchadiens.
Le gouvernement Déby administre seulement des biens et non des personnes et des biens. l'histoire rattrapera chacun et justice sera faite alors ayez pitié de vos enfants qui subiront a vos places à l'avenir.
Et si vous n'avez pas pitié de nous ayez peur de Dieu !!!
Les travailleurs du secteur public tchadien réclament toujours des augmentations de salaires.
IDRISS DEBY ITNO A PARIS POUR 48HEURES
COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris : 48 heures pour le chef de l'Etat
Sur invitation de Monsieur François Hollande, Président de la République française, le Président de la République IDRISS DEBY ITNO effectue à partir d’aujourd’hui, mardi 04 décembre 2012, une visite officielle de quarante huit heures en France.
Le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO rencontrera demain, mercredi 05 décembre 2012 à l’Elysée, son homologue François Hollande, puis, quelques membres du gouvernement français. Les discussions porteront sur le renforcement de la coopération bilatérale et les questions d’actualité.
Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO recevra également les patrons français, réunis au sein du MEDEF. Il évoquera avec eux les possibilités d’investir au Tchad. En outre, des rencontres formelles avec plusieurs personnalités sont au programme de la visite officielle du Chef de l’Etat en France.
Le Directeur General Adjoint de la Communication
Djibrine Mahamat Adam
Le Chef de l’Etat IDRISS DEBY ITNO rencontrera demain, mercredi 05 décembre 2012 à l’Elysée, son homologue François Hollande, puis, quelques membres du gouvernement français. Les discussions porteront sur le renforcement de la coopération bilatérale et les questions d’actualité.
Le Président de la République IDRISS DEBY ITNO recevra également les patrons français, réunis au sein du MEDEF. Il évoquera avec eux les possibilités d’investir au Tchad. En outre, des rencontres formelles avec plusieurs personnalités sont au programme de la visite officielle du Chef de l’Etat en France.
Le Directeur General Adjoint de la Communication
Djibrine Mahamat Adam
mercredi 14 novembre 2012
AU TCHAD LES ARRESTATIONS SONT SYNONYMES DE NOMINATION
Tchad: Le Maire de la ville de N'djamena suspendu
Djimet Ibet, maire de la ville de N'Djamena.
Le Maire de la ville de N'djamena suspendu. Son adjoint, Mme Itir Deby
Itno assure l'intérim du poste vacant. Après son élection à la tête de
la Mairie de N'djamena, M. Djilet Ibed, a rencontré d'énormes
difficultés avec ses collaborateurs. Il est accusé d'avoir détourné ou
tenté de détourné deux milliards de Fcfa. Le Maire cri au complet. Il
accuse ses détracteurs d'avoir fourni un faux document en scannant sa
signature. Il semble selon plusieurs sources, un de ses détracteurs,
conseiller municipal, n’a pas réussi à convaincre le maire à lui
attribuer un marché de six cent millions.
Djimet Ibet a annoncé dès son intronisation qu'il hérite d'une situation financière difficile. Faisant l'état des lieux, lors d'une interview à la télévision tchadienne, le dimanche 22 juillet, M. Ibet a tiré la sonnette d'alarme. Rien ne va à la mairie de N'djamena. La Mairie souffre d’un déficit de plus de 23 milliards. Plus de 16 milliards de Fcfa que la justice impose à la mairie de payer aux familles qu'elle a déguerpies, la plupart de véhicules consacrés à la propreté de la ville, sont hors service. 20 sur 65 véhicules sont en fonction. Concernant l'état des routes et les caniveaux ouverts, le Maire dit ne pas avoir pour l'instant la possibilité financière de faire quelque chose. Il a promis de relancer les travaux après la saison pluvieuse. Certes, l'état des routes et des caniveaux à N'djamena sont déplorables. Le service de voirie de N'djamena est le plus corrompu et le plus nul. Son point fort est de faire de promesses sans les concrétiser. Pour combler un trou en pleine rue, le service de voirie peut vous exiger de lui graisser les pattes et la prise en charge de carburant. A cinq cent mètres de la Présidence, il est facile de voir des poubelles joncher des rues pendant plusieurs jours, sans attirer l'attention des agents de la mairie, qui pourtant passent à côté. La vitrine de Ndjamena n'est pas pour demain.
Djimet Ibet a annoncé dès son intronisation qu'il hérite d'une situation financière difficile. Faisant l'état des lieux, lors d'une interview à la télévision tchadienne, le dimanche 22 juillet, M. Ibet a tiré la sonnette d'alarme. Rien ne va à la mairie de N'djamena. La Mairie souffre d’un déficit de plus de 23 milliards. Plus de 16 milliards de Fcfa que la justice impose à la mairie de payer aux familles qu'elle a déguerpies, la plupart de véhicules consacrés à la propreté de la ville, sont hors service. 20 sur 65 véhicules sont en fonction. Concernant l'état des routes et les caniveaux ouverts, le Maire dit ne pas avoir pour l'instant la possibilité financière de faire quelque chose. Il a promis de relancer les travaux après la saison pluvieuse. Certes, l'état des routes et des caniveaux à N'djamena sont déplorables. Le service de voirie de N'djamena est le plus corrompu et le plus nul. Son point fort est de faire de promesses sans les concrétiser. Pour combler un trou en pleine rue, le service de voirie peut vous exiger de lui graisser les pattes et la prise en charge de carburant. A cinq cent mètres de la Présidence, il est facile de voir des poubelles joncher des rues pendant plusieurs jours, sans attirer l'attention des agents de la mairie, qui pourtant passent à côté. La vitrine de Ndjamena n'est pas pour demain.
Tchad: Le Maire de la ville arrêté par la police
Accusé de faux en écriture, détournement, non respect des textes, Djiemet Ibed, le Maire de la ville qui a été suspendu de ses fonctions, hier, serait arrêté par la police, a en croire une source proche du dossier.
Suspendu de
ses fonctions hier, le Maire de la ville de N'djamena est désormais
entre les mains de la police judiciaire. Son adjoint, Mme Itir Deby
Itno assure l'intérim du poste vacant. Après son élection à la tête de
la Mairie de N'djamena, M. Djilet Ibed, a rencontré d'énormes
difficultés avec ses collaborateurs. Il est accusé d'avoir détourné ou
tenté de détourné deux milliards de Fcfa. Le Maire cri au complet. Il
accuse ses détracteurs d'avoir fourni un faux document en scannant sa
signature. Il semble selon plusieurs sources, un de ses détracteurs,
conseiller municipal, n’a pas réussi à convaincre le maire à lui
attribuer un marché de six cent millions.
Djimet Ibet a annoncé dès son intronisation qu'il hérite d'une situation financière difficile. Faisant l'état des lieux, lors d'une interview à la télévision tchadienne, le dimanche 22 juillet, M. Ibet a tiré la sonnette d'alarme. Rien ne va à la mairie de N'djamena. La Mairie souffre d’un déficit de plus de 23 milliards. Plus de 16 milliards de Fcfa que la justice impose à la mairie de payer aux familles qu'elle a déguerpies, la plupart de véhicules consacrés à la propreté de la ville, sont hors service. 20 sur 65 véhicules sont en fonction. Concernant l'état des routes et les caniveaux ouverts, le Maire dit ne pas avoir pour l'instant la possibilité financière de faire quelque chose. Il a promis de relancer les travaux après la saison pluvieuse. Certes, l'état des routes et des caniveaux à N'djamena sont déplorables. Le service de voirie de N'djamena est le plus corrompu et le plus nul. Son point fort est de faire de promesses sans les concrétiser. Pour combler un trou en pleine rue, le service de voirie peut vous exiger de lui graisser les pattes et la prise en charge de carburant. A cinq cent mètres de la Présidence, il est facile de voir des poubelles joncher des rues pendant plusieurs jours, sans attirer l'attention des agents de la mairie, qui pourtant passent à côté. La vitrine de Ndjamena n'est pas pour demain.
Djimet Ibet a annoncé dès son intronisation qu'il hérite d'une situation financière difficile. Faisant l'état des lieux, lors d'une interview à la télévision tchadienne, le dimanche 22 juillet, M. Ibet a tiré la sonnette d'alarme. Rien ne va à la mairie de N'djamena. La Mairie souffre d’un déficit de plus de 23 milliards. Plus de 16 milliards de Fcfa que la justice impose à la mairie de payer aux familles qu'elle a déguerpies, la plupart de véhicules consacrés à la propreté de la ville, sont hors service. 20 sur 65 véhicules sont en fonction. Concernant l'état des routes et les caniveaux ouverts, le Maire dit ne pas avoir pour l'instant la possibilité financière de faire quelque chose. Il a promis de relancer les travaux après la saison pluvieuse. Certes, l'état des routes et des caniveaux à N'djamena sont déplorables. Le service de voirie de N'djamena est le plus corrompu et le plus nul. Son point fort est de faire de promesses sans les concrétiser. Pour combler un trou en pleine rue, le service de voirie peut vous exiger de lui graisser les pattes et la prise en charge de carburant. A cinq cent mètres de la Présidence, il est facile de voir des poubelles joncher des rues pendant plusieurs jours, sans attirer l'attention des agents de la mairie, qui pourtant passent à côté. La vitrine de Ndjamena n'est pas pour demain.
Ittir Déby devient le maire par intérim de N'Djamena 14/11/2012
N'DJAMENA (Tchad) - Le Délégué général du gouvernement auprès de la
Commune de N’Djaména, M. Issa Adjideï a installé hier dans ses
fonctions le maire par intérim de la ville de N’Djaména, Mme Hadjé
Ittir Déby Itno.
Reflexion:
Encore un coup dur pour les N'djaménois. Les Déby Itno à la mairie de la capitale. Les rumeurs parlent d'elles même. on croirait à un conspiration. Le Maire Titulaire mis en arrêt et sur la croisée du Chemin un Itno se trouvait le remplacer. Quand vont ils arrêter de nous traiter d'aveugle forcement?
Djimet Ibet l'ex-maire de la ville va t-il en prison pour revenir à un poste plus élevé dans un future proche comme tous ces boucs et mystères qui arrangent la politique du régime en place? Salaire son nom pour promouvoir la transparence et revenir à un poste plus élevé? L'avenir nous le dira.
mardi 13 novembre 2012
LES ETUDIANTS FONT ENTENDRE LEURS VOIX / ATTENTION AU SCENARIO DE LA REVOLUTION DU MONDE ARABE
Tchad : Les étudiants engagent un bras de fer avec l'Etat
13 Novembre 2012 modifié le 13 Novembre 2012
N'DJAMENA (Tchad) - Au cours d’une assemblée générale tenue hier, les étudiants de l’Université de N’Djaména exigent du gouvernement le versement de 500.000 F CFA par étudiant à titre de réparation pour l’année 2011-2012 qu’ils considèrent comme blanche. Ils demandent également la construction d’un forage au complexe universitaire de Toukra et la restitution de l’argent relatif à la délivrance des cartes biométriques indument perçu par le rectorat sans pour autant délivrer lesdites cartes.
Enseignement supérieur : Le choix chef de l'Etat
13 Novembre 2012 modifié le 13 Novembre 2012
Cette année, ce sont moins de 10.000 étudiants qui viendront remplir les amphithéâtres des différentes facultés de la capitale. Un quotas en dessous des attentes sachant que le gouvernement a fait construire plusieurs structures universitaires.
Ces changements interviennent moins d'une semaine après l'annonce des résultats de la session spéciale du baccalauréat avec un taux avoisinant les 4,8% contre près de 9% pour la première session. Le système éducatif est en danger de plus que les étudiants de l'université réclament le versement de 500.000 FCFA par élève pour dédommager l'année blanche 2011-2012.
N'DJAMENA (Tchad) - Le chef de l'Etat a procédé à une série de nominations notamment au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique :
MM. Daboulaye Djimodjibaye et Abdoulaye Mustapha sont nommés, respectivement, Secrétaire général et Secrétaire général adjoint du ministère. Le Dr Zakaria Fadoul Kittir pour sa part est nommé Conseiller du ministre. Mahamat Borgho Hassan est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur.
Dr Ali Abdéramane Haggar et Dr Tchago Bouimon sont nommés, respectivement, Recteur et vice-recteur chargé des enseignements de l’Université de N’Djaména. Le Pr Djarangar Djitta Issa est nommé recteur de l’Université de Moundou en remplacement du Dr Danadji Issac appelé à d’autres fonctions.
Dr Danadji Isaac et Mme Makambaye Yanral Mimbaye sont nommés, respectivement, Inspecteur général et Inspectrice de service du ministère.
Cette année, ce sont moins de 10.000 étudiants qui viendront remplir les amphithéâtres des différentes facultés de la capitale. Un quotas en dessous des attentes sachant que le gouvernement a fait construire plusieurs structures universitaires.
Ces changements interviennent moins d'une semaine après l'annonce des résultats de la session spéciale du baccalauréat avec un taux avoisinant les 4,8% contre près de 9% pour la première session. Le système éducatif est en danger de plus que les étudiants de l'université réclament le versement de 500.000 FCFA par élève pour dédommager l'année blanche 2011-2012.
MM. Daboulaye Djimodjibaye et Abdoulaye Mustapha sont nommés, respectivement, Secrétaire général et Secrétaire général adjoint du ministère. Le Dr Zakaria Fadoul Kittir pour sa part est nommé Conseiller du ministre. Mahamat Borgho Hassan est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur.
Dr Ali Abdéramane Haggar et Dr Tchago Bouimon sont nommés, respectivement, Recteur et vice-recteur chargé des enseignements de l’Université de N’Djaména. Le Pr Djarangar Djitta Issa est nommé recteur de l’Université de Moundou en remplacement du Dr Danadji Issac appelé à d’autres fonctions.
Dr Danadji Isaac et Mme Makambaye Yanral Mimbaye sont nommés, respectivement, Inspecteur général et Inspectrice de service du ministère.
Cette année, ce sont moins de 10.000 étudiants qui viendront remplir les amphithéâtres des différentes facultés de la capitale. Un quotas en dessous des attentes sachant que le gouvernement a fait construire plusieurs structures universitaires.
Ces changements interviennent moins d'une semaine après l'annonce des résultats de la session spéciale du baccalauréat avec un taux avoisinant les 4,8% contre près de 9% pour la première session. Le système éducatif est en danger de plus que les étudiants de l'université réclament le versement de 500.000 FCFA par élève pour dédommager l'année blanche 2011-2012.
Enseignement supérieur : Ali Abdéramane Haggar nommé Recteur
13 Novembre 2012 modifié le 13 Novembre 2012
N'DJAMENA (Tchad) - Un décret présidentiel nomme le Dr Ali Abdéramane Haggar au poste de Recteur chargé des enseignements de l’Université de N’Djaména. Le Dr Tchago Bouimon est nommé vice-recteur.
Le Dr Ali Abdéramane Haggar est notamment le fondateur de Hec-Tchad. Le vice-recteue Zakaria Fadoul Kittir est par ailleurs nommé Conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique.
Le Dr Ali Abdéramane Haggar est notamment le fondateur de Hec-Tchad. Le vice-recteue Zakaria Fadoul Kittir est par ailleurs nommé Conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique.
Ces changements en cascades sont ils la solution à nos problèmes là j'espère franchement que non ! "Tant que le Gouvernement de DEBY n'aura pour souci que d'administrer les biens du Tchad et non tout le peuple Tchadien il n'y aura jamais la stabilité et et le développement dans notre Tchad à nous Tous"
Des travailleurs aux Étudiants ? Excellence attention au printemps arabe.
lundi 5 novembre 2012
LES OTAGES LIBERES MAIS SANS UN TCHADIEN QUI N'AURAIT PAS SURVECU A LA TORTURE.
Les six humanitaires enlevés au Niger en
octobre, parmi lesquels cinq Nigériens ont été libérés samedi et un
Tchadien est décédé, avaient été kidnappés par le Mouvement pour
l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), groupe islamiste
présent dans le nord du Mali, a affirmé un ex-otage.
(c) Afp
NIAMEY (AFP) - Cinq humanitaires nigériens enlevés dans le sud-est
du Niger ont été libérés samedi mais leur compagnon tchadien est mort
des suites de ses blessures, un rapt attribué au groupe islamiste armé
Mujao, présent dans le nord du Mali.
Enlevés le 14 octobre à Dakoro et emmenés dans le nord du Niger puis
au Mali voisin, les cinq Nigériens "ont été libérés aujourd'hui
(samedi) et se trouvent actuellement au Niger", mais leur collègue
tchadien Aimé Soulembaye est "décédé suite à ses blessures", ont
annoncé les ONG nigérienne Befen (Bien-être de la femme et de l'enfant
au Niger) et tchadienne Alerte-Santé dans un communiqué.
"Profonde tristesse"
Ces organisations, qui viennent en aide aux enfants atteints de malnutrition et de paludisme au Niger, ont exprimé leur "profonde tristesse" après le décès de l'humanitaire tchadien "blessé par balle par les ravisseurs" pendant l'attaque, "une tragédie injustifiable et incompréhensible pour l'ensemble du monde humanitaire".
Le Tchad a "vivement" condamné ce décès et a réclamé justice.
Libérés à la frontière Niger-Mali, les ex-otages nigériens - visiblement très fatigués mais en bonne santé, et certains portant des vêtements sales et déchirés - ont été escortés par la gendarmerie jusqu'à Niamey, où le président Mahamadou Issoufou les a reçus en fin d'après-midi à sa résidence.
"On se félicite que ces cinq soient revenus sains et saufs", a lancé M. Issoufou devant la presse, en faisant part de ses regrets pour l'otage tchadien. Son ministre de l'Intérieur, Abou Labo, a démenti tout versement de rançon.
Issaley Aboulkader, ex-otage et coordonnateur de l'ONG Befen à Dakoro, a évoqué la "précarité" des conditions de captivité des otages, qui ne se sont pas lavés durant près de trois semaines. Selon lui, les ravisseurs étaient "des Arabes, des Noirs", et certains parlaient anglais.
Les preneurs d'otages, qui "ne nous ont pas maltraités, ni physiquement, ni moralement", ont enterré le corps du Tchadien "en pleine brousse" le lendemain du rapt, a raconté le docteur Garba Yayé Issa, vétérinaire et employé d'une autre ONG, Acted.
Un ex-otage a affirmé à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que les ravisseurs ont déposé les humanitaires durant la nuit dans un village malien à 15 km de la frontière, d'où ils ont rejoint en bus samedi matin un poste militaire nigérien.
Les hommes du Mujao cherchaient "un Blanc"
Selon un autre ex-otage, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui contrôle le Nord malien avec les islamistes d'Ansar Dine et d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est derrière le rapt, ce qu'a confirmé un officiel nigérien.
"Ce sont les gens du Mujao qui nous ont enlevés. Ils croyaient qu'il y a avait un Blanc parmi nous", a affirmé l'humanitaire.
Peu après l'enlèvement, un responsable de la préfecture de Dakoro avait indiqué que les inconnus armés recherchaient un anthropologue italien ayant travaillé pour Médecins sans frontières (MSF).
Le Niger a été frappé dans le passé par des enlèvements commis par Aqmi, notamment dans la région d'Agadez (nord) où la mouvance jihadiste a kidnappé en septembre 2010 sept otages, parmi lesquels elle retient toujours quatre Français.
Au total neuf Européens, dont six Français, sont aux mains d'Aqmi au Sahel. Le Mujao retient au moins trois otages algériens.
Jusque-là, aucun rapt n'avait eu lieu dans la région de Maradi (sud-est) frontalière du Nigeria, le grand voisin du Sud où opère le groupe islamiste Boko Haram.
Le Niger devrait fournir des troupes à une opération armée internationale actuellement en préparation, destinée à chasser les islamistes armés du nord du Mali et à empêcher que cette région ne devienne un sanctuaire de "terroristes" déstabilisant l'Afrique de l'Ouest.
"Profonde tristesse"
Ces organisations, qui viennent en aide aux enfants atteints de malnutrition et de paludisme au Niger, ont exprimé leur "profonde tristesse" après le décès de l'humanitaire tchadien "blessé par balle par les ravisseurs" pendant l'attaque, "une tragédie injustifiable et incompréhensible pour l'ensemble du monde humanitaire".
Le Tchad a "vivement" condamné ce décès et a réclamé justice.
Libérés à la frontière Niger-Mali, les ex-otages nigériens - visiblement très fatigués mais en bonne santé, et certains portant des vêtements sales et déchirés - ont été escortés par la gendarmerie jusqu'à Niamey, où le président Mahamadou Issoufou les a reçus en fin d'après-midi à sa résidence.
"On se félicite que ces cinq soient revenus sains et saufs", a lancé M. Issoufou devant la presse, en faisant part de ses regrets pour l'otage tchadien. Son ministre de l'Intérieur, Abou Labo, a démenti tout versement de rançon.
Issaley Aboulkader, ex-otage et coordonnateur de l'ONG Befen à Dakoro, a évoqué la "précarité" des conditions de captivité des otages, qui ne se sont pas lavés durant près de trois semaines. Selon lui, les ravisseurs étaient "des Arabes, des Noirs", et certains parlaient anglais.
Les preneurs d'otages, qui "ne nous ont pas maltraités, ni physiquement, ni moralement", ont enterré le corps du Tchadien "en pleine brousse" le lendemain du rapt, a raconté le docteur Garba Yayé Issa, vétérinaire et employé d'une autre ONG, Acted.
Un ex-otage a affirmé à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que les ravisseurs ont déposé les humanitaires durant la nuit dans un village malien à 15 km de la frontière, d'où ils ont rejoint en bus samedi matin un poste militaire nigérien.
Les hommes du Mujao cherchaient "un Blanc"
Selon un autre ex-otage, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui contrôle le Nord malien avec les islamistes d'Ansar Dine et d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est derrière le rapt, ce qu'a confirmé un officiel nigérien.
"Ce sont les gens du Mujao qui nous ont enlevés. Ils croyaient qu'il y a avait un Blanc parmi nous", a affirmé l'humanitaire.
Peu après l'enlèvement, un responsable de la préfecture de Dakoro avait indiqué que les inconnus armés recherchaient un anthropologue italien ayant travaillé pour Médecins sans frontières (MSF).
Le Niger a été frappé dans le passé par des enlèvements commis par Aqmi, notamment dans la région d'Agadez (nord) où la mouvance jihadiste a kidnappé en septembre 2010 sept otages, parmi lesquels elle retient toujours quatre Français.
Au total neuf Européens, dont six Français, sont aux mains d'Aqmi au Sahel. Le Mujao retient au moins trois otages algériens.
Jusque-là, aucun rapt n'avait eu lieu dans la région de Maradi (sud-est) frontalière du Nigeria, le grand voisin du Sud où opère le groupe islamiste Boko Haram.
Le Niger devrait fournir des troupes à une opération armée internationale actuellement en préparation, destinée à chasser les islamistes armés du nord du Mali et à empêcher que cette région ne devienne un sanctuaire de "terroristes" déstabilisant l'Afrique de l'Ouest.
Les otages retenus par les terroristes sur le sol du Niger s'avèrent être enfin libre. Bien que nous sachions que le Tchadien ait perdu la vie parce qu'il n'a pu résister à des blessures survenues pendant la torture, les otages libérés, sans aucune vergogne laissent entendre qu'ils furent bien traité durant toute cette période.
Puisque tel est le cas, comment expliquent ils la mort du sixième larron? est il mort de joie ou de bonheur que lui apportèrent cette prise d'otage? Nous avons, ma foi été de tout cœur avec eux durant ce triste moment et ce que nous attendons d'eux, est autre que de dire sur des chaines internationales qu'ils furent bien traités durant leur séjour dans ce désert. Si tel est la situation qu'on nous explique donc la mort de notre compatriote. Est-il mort par ce qu'il n'était pas Nigérien?
Nous attendons la réaction de notre Gouvernement par rapport à cette situation. Qu'on nous explique pourquoi le Tchadien est le seul à avoir trouver la mort pendant cette prise d'otage. Nous avons vu et entendu les bruits qui on couru autours de la mort d'un otage Français nous attendons aussi des dirigeants de notre pays de réagir fermement à cette discrimination vis à vis de nos compatriotes sur des terres étrangères. Ils étaient là pour servir une bonne causes, pour servir l'humanité alors il n'est pas normal qu'il trouve prématurément la mort pour une aussi noble cause et ne pas mérité cette attention.
Nous estimons que ceci est une raison de plus pour que notre pays par la voix de son représentant IDRISS DEBY ITNO monte sur le credo et dise non à cela. N'est il pas une raison de plus pour s'impliquer dans la résolution de la crise du Mali? l'heure est grave et nous sommes en danger permanent si nous ne combattons pas cet invasion terroriste autour de nos frontières. Il est bien juste qu'après le Niger la prochaine étape sera le Tchad si rien n'est fait. Que deviendront ces citoyens Tchadien qui transitent des véhicules sur le sol Nigérien en entrant au Tchad par le désert. que deviendrons nombres commerçant qui empruntent quotidiennement ce tronçon? Nous n'avons pas les armes et les moyens de combattre ce drame mais nous prévenons à ceux qui ont les moyens qu'il est tant de réagir. ceci est peut-être la goutte d'eau qui déborde le vase alors qu'il ne soit tard avant d'agir.
LIBYE : UN TCHADIEN KIDNAPPE ET ABATTU A TRIPOLI
Depuis la chute du colonel libyen, des africains noirs sont souvent kidnappés et portés disparus.
Un Tchadien résident depuis une quarantaine d'années a été enlevé par
des miliciens armés de chez lui avant d’être abattu. Il s’appelle
Mahmoud Issa tchadien d’Arada. Accusé d’avoir combattu auprès des
forces du guide libyen contre les rebelles, Mahmoud qui travaille dans
une entreprise a été kidnappé de chez lui et retrouvé criblé de balles,
deux semaines après. Son corps a été retrouvé, samedi, dans un hôpital
de la capitale. A tors ou à raison, les nouveaux maîtres de Tripoli
accusent les ressortissants tchadiens résidents en Libye d’avoir
soutenu militairement le régime de Kadhafi. Depuis la chute du colonel
libyen, des africains noirs sont souvent kidnappés et portés disparus.
Mahmoud Issa a laissé derrière lui une grande famille.
Mahmoud Issa a laissé derrière lui une grande famille.
mardi 30 octobre 2012
TCHAD : LE GOUVERNEMENT PREND L'AVANCE SUR LES PRESSES PRIVÉES ET INTERNATIONALES
COMMUNIQUE DE PRESSE
Tchad/Sortie de piste de l'avion présidentiel : Le chef de l'Etat indemne
Le gouvernement de la République du Tchad tient à informer l’opinion
nationale et internationale que l’avion transportant le Président de la
République IDRISS DEBY ITNO à destination de Kalaït dans la région de
l’Ennedi a raté son atterrissage sur la piste de cette localité.
L’avion est endommagé, mais le Président de la République et sa suite
sont sortis sain et sauf.
Le Président de la République, Chef de l’Etat poursuit normalement son programme de travail. Il est à préciser que le Président est à Kalaït pour présider le Forum du Développement du Borkou-Ennedi –Tibesti organisé par les ressortissants de cette région du pays.
COMMUNIQUE DU GOUVERNEMENT
---
La Direction du Cabinet civil de la Présidence de la République porte à la connaissance de l’opinion nationale et internationale que l’avion transportant le Président de la République Idriss Déby a raté ce jour 28 octobre son atterrissage à Kalaït dans la région de l’Ennedi Ouest.
Le Chef de l’Etat, les membres de la délégation qui l’accompagne ainsi que les membres de l’équipage sont sortis indemnes. Le Chef de l’Etat a été accueilli à Kalaït dans la joie et l’allégresse par une foule nombreuse. Le Président de la République est à Kalaït pour présider le Forum sur la paix et le développement du Borkou, Ennedi et Tibesti.
Inscription à :
Articles (Atom)