lundi 5 novembre 2012

LES OTAGES LIBERES MAIS SANS UN TCHADIEN QUI N'AURAIT PAS SURVECU A LA TORTURE.

Les six humanitaires enlevés au Niger en octobre, parmi lesquels cinq Nigériens ont été libérés samedi et un Tchadien est décédé, avaient été kidnappés par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), groupe islamiste présent dans le nord du Mali, a affirmé un ex-otage.
(c) Afp
Les six humanitaires enlevés au Niger en octobre, parmi lesquels cinq Nigériens ont été libérés samedi et un Tchadien est décédé, avaient été kidnappés par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), groupe islamiste présent dans le nord du Mali, a affirmé un ex-otage. (c) Afp
 
NIAMEY (AFP) - Cinq humanitaires nigériens enlevés dans le sud-est du Niger ont été libérés samedi mais leur compagnon tchadien est mort des suites de ses blessures, un rapt attribué au groupe islamiste armé Mujao, présent dans le nord du Mali.
Enlevés le 14 octobre à Dakoro et emmenés dans le nord du Niger puis au Mali voisin, les cinq Nigériens "ont été libérés aujourd'hui (samedi) et se trouvent actuellement au Niger", mais leur collègue tchadien Aimé Soulembaye est "décédé suite à ses blessures", ont annoncé les ONG nigérienne Befen (Bien-être de la femme et de l'enfant au Niger) et tchadienne Alerte-Santé dans un communiqué.
"Profonde tristesse"
Ces organisations, qui viennent en aide aux enfants atteints de malnutrition et de paludisme au Niger, ont exprimé leur "profonde tristesse" après le décès de l'humanitaire tchadien "blessé par balle par les ravisseurs" pendant l'attaque, "une tragédie injustifiable et incompréhensible pour l'ensemble du monde humanitaire".
Le Tchad a "vivement" condamné ce décès et a réclamé justice.
Libérés à la frontière Niger-Mali, les ex-otages nigériens - visiblement très fatigués mais en bonne santé, et certains portant des vêtements sales et déchirés - ont été escortés par la gendarmerie jusqu'à Niamey, où le président Mahamadou Issoufou les a reçus en fin d'après-midi à sa résidence.
"On se félicite que ces cinq soient revenus sains et saufs", a lancé M. Issoufou devant la presse, en faisant part de ses regrets pour l'otage tchadien. Son ministre de l'Intérieur, Abou Labo, a démenti tout versement de rançon.
Issaley Aboulkader, ex-otage et coordonnateur de l'ONG Befen à Dakoro, a évoqué la "précarité" des conditions de captivité des otages, qui ne se sont pas lavés durant près de trois semaines. Selon lui, les ravisseurs étaient "des Arabes, des Noirs", et certains parlaient anglais.
Les preneurs d'otages, qui "ne nous ont pas maltraités, ni physiquement, ni moralement", ont enterré le corps du Tchadien "en pleine brousse" le lendemain du rapt, a raconté le docteur Garba Yayé Issa, vétérinaire et employé d'une autre ONG, Acted.
Un ex-otage a affirmé à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que les ravisseurs ont déposé les humanitaires durant la nuit dans un village malien à 15 km de la frontière, d'où ils ont rejoint en bus samedi matin un poste militaire nigérien.
Les hommes du Mujao cherchaient "un Blanc"
Selon un autre ex-otage, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui contrôle le Nord malien avec les islamistes d'Ansar Dine et d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est derrière le rapt, ce qu'a confirmé un officiel nigérien.
"Ce sont les gens du Mujao qui nous ont enlevés. Ils croyaient qu'il y a avait un Blanc parmi nous", a affirmé l'humanitaire.
Peu après l'enlèvement, un responsable de la préfecture de Dakoro avait indiqué que les inconnus armés recherchaient un anthropologue italien ayant travaillé pour Médecins sans frontières (MSF).
Le Niger a été frappé dans le passé par des enlèvements commis par Aqmi, notamment dans la région d'Agadez (nord) où la mouvance jihadiste a kidnappé en septembre 2010 sept otages, parmi lesquels elle retient toujours quatre Français.
Au total neuf Européens, dont six Français, sont aux mains d'Aqmi au Sahel. Le Mujao retient au moins trois otages algériens.
Jusque-là, aucun rapt n'avait eu lieu dans la région de Maradi (sud-est) frontalière du Nigeria, le grand voisin du Sud où opère le groupe islamiste Boko Haram.
Le Niger devrait fournir des troupes à une opération armée internationale actuellement en préparation, destinée à chasser les islamistes armés du nord du Mali et à empêcher que cette région ne devienne un sanctuaire de "terroristes" déstabilisant l'Afrique de l'Ouest.

Les otages retenus par les terroristes sur le sol du Niger s'avèrent être enfin libre. Bien que nous sachions que le Tchadien ait perdu la vie parce qu'il n'a pu résister à des blessures survenues pendant la torture, les otages libérés, sans aucune vergogne laissent entendre qu'ils furent bien traité durant toute cette période.
   Puisque tel est le cas, comment expliquent ils la mort du sixième larron? est il mort de joie ou de bonheur que lui apportèrent cette prise d'otage? Nous avons, ma foi été de tout cœur avec eux durant ce triste moment et ce que nous attendons d'eux, est autre que de dire sur des chaines internationales qu'ils furent bien traités durant leur séjour dans ce désert. Si tel est la situation qu'on nous explique donc la mort de notre compatriote. Est-il mort par ce qu'il n'était pas Nigérien?
   Nous attendons la réaction de notre Gouvernement par rapport à cette situation. Qu'on nous explique pourquoi le Tchadien est le seul à avoir trouver la mort pendant cette prise d'otage. Nous avons vu et entendu les bruits qui on couru autours de la mort d'un otage Français nous attendons aussi des dirigeants de notre pays de réagir fermement à cette discrimination vis à vis de nos compatriotes sur des terres étrangères. Ils étaient là pour servir une bonne causes, pour servir l'humanité alors il n'est pas normal qu'il trouve prématurément la mort pour une aussi noble cause et ne pas mérité cette attention.
   Nous estimons que ceci est une raison de plus pour que notre pays par la voix de son représentant IDRISS DEBY ITNO monte sur le credo et dise non à cela. N'est il pas une raison de plus pour s'impliquer dans la résolution de la crise du Mali? l'heure est grave et nous sommes en danger permanent si nous ne combattons pas cet invasion terroriste autour de nos frontières. Il est bien juste qu'après le Niger la prochaine étape sera le Tchad si rien n'est fait. Que deviendront ces citoyens Tchadien qui transitent des véhicules sur le sol Nigérien en entrant au Tchad par le désert. que deviendrons nombres commerçant qui empruntent quotidiennement ce tronçon? Nous n'avons pas les armes et les moyens de combattre ce drame mais nous prévenons à ceux qui ont les moyens qu'il est tant de réagir. ceci est peut-être la goutte d'eau qui déborde le vase alors qu'il ne soit tard avant d'agir.

2 commentaires:

  1. Et alors quelle etait la reaction du gouvernement tchadien à ce sujet qui fait mal?

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  2. force est de constater cet inertie du coté de notre gouvernement cependant nous avons vu la réaction des autres Etats à des telles evenements. c'est au peuple Tchadien de rafraichir les mémoires de nos dirigeants car leur centre d'interêt est loin de nos soucis.

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