51 personnes dont une trentaine des enfants ont été interceptées dans la ville de Bokoro. Les personnes de nationalité tchadienne, entassées dans un vieux camion, sont en partance pour la Libye. Le gouverneur de Bokoro, M. Abdoulaye Abakar, a déclaré à la presse, jeudi, que les autorités empêchent ce type de trafic pour éviter aux gens de souffrir surtout que parmi les candidats il ya des enfants et des femmes. Les Tchadiens ont subi des atrocités lors des événements de la Libye. Ils sont accusés à tors de soutenir le régime de Kadhafi.
Vu l’instabilité qui prévaut en ce moment en Libye, les autorités tchadiennes n’encouragent pas les candidats à l’émigration. La Libye compte plus de huit cent mille tchadiens avant les événements. Plus de 200 000 ont fui les combats et une partie importante n’a pas réussi à se réintégrer au Tchad. Découragée par les tracasseries administratives et en l’absence d’une politique encourageante de réinsertion, elle a préféré reprendre le chemin de l’exil, malgré tous les risques que cela engendrerait.
pourquoi fuir son propre pays quand il est producteur de pétrole et qu'on y vit aisément à l'abris des besoins?
Quelque chose ne va pas! nous sommes peut-être pas très bien placé pour savoir ce qui ne va pas mais nous pouvons quand même exprimer nos divers points de vue. Voilà donc pourquoi je m'exprime.
Autrefois les Tchadiens n'immigraient pas, ils aimaient leur Tchad natal et y vivaient avec fierté en dépit des conditions salariales déplorables. Aujourd'hui les jeunes, les femmes, les enfants et même des personnes âgées n'hésitent pas à partir quand il y a lieu.
De la capitales, les pauvres sont chassés de leurs logements de gré ou de force, des destructions massives des habitations pour en faire soient des ouvrages publics, soient pour une raison ou autre. Certes la ville doit grandir, déjà la elle grandit et cela pour une fierté nationale mais quelles sont les mesures d'accompagnement prisent pour des telles situations? des déguerpissement ici et là. Il n'y a pas trop longtemps, l'un des grands marché de la ville de N’Djamena fut détruit et après avoir pris quelles mesures adéquats pour accompagner commerçants et tous ceux qui y dépendaient ce ce marché. C'était le marché dont les pauvres gens fréquentaient le plus car ils s'y retrouvaient le mieux.
Difficilement des jeunes diplômés trouvent du travail. Le chaumage s'en va grandissant, la pauvreté se vit dans la cité. Comme tout cela ne suffisait pas, il arrive que le coût de vie est l'un des plus élevé de l'Afrique. Electricité, Eau et même l'alimentation sont très chers. Le Gouvernement n'intervient pas pour contrôler les pris des denrées de 1ère nécessité. Il suffit juste un raccordement de fil sur le réseau electrique du barrage de Lagdo au Cameroun voisin pour que le problème d'energie électrique soit un souvenir. Mais que font les autorités en charges de ces secteurs?
Chers compatriotes posons nous une question:
pendant que nous attendons tout du Gouvernement et des autres, que faisons nous pour notre pays et pour nous même?
Tchad/Sortie de piste de l'avion présidentiel : Le chef de l'Etat indemne 
