mercredi 14 novembre 2012

AU TCHAD LES ARRESTATIONS SONT SYNONYMES DE NOMINATION

Tchad: Le Maire de la ville de N'djamena suspendu



Djimet Ibet, maire de la ville de N'Djamena.
Djimet Ibet, maire de la ville de N'Djamena.

Le Maire de la ville de N'djamena suspendu. Son adjoint, Mme Itir Deby Itno assure l'intérim du poste vacant. Après son élection à la tête de la Mairie de N'djamena, M. Djilet Ibed, a rencontré d'énormes difficultés avec ses collaborateurs. Il est accusé d'avoir détourné ou tenté de détourné deux milliards de Fcfa. Le Maire cri au complet. Il accuse ses détracteurs d'avoir fourni un faux document en scannant sa signature. Il semble selon plusieurs sources, un de ses détracteurs, conseiller municipal, n’a pas réussi à convaincre le maire à lui attribuer un marché de six cent millions.
Djimet Ibet a annoncé dès son intronisation qu'il hérite d'une situation financière difficile. Faisant l'état des lieux, lors d'une interview à la télévision tchadienne, le dimanche 22 juillet, M. Ibet a tiré la sonnette d'alarme. Rien ne va à la mairie de N'djamena. La Mairie souffre d’un déficit de plus de 23 milliards. Plus de 16 milliards de Fcfa que la justice impose à la mairie de payer aux familles qu'elle a déguerpies, la plupart de véhicules consacrés à la propreté de la ville, sont hors service. 20 sur 65 véhicules sont en fonction. Concernant l'état des routes et les caniveaux ouverts, le Maire dit ne pas avoir pour l'instant la possibilité financière de faire quelque chose. Il a promis de relancer les travaux après la saison pluvieuse. Certes, l'état des routes et des caniveaux à N'djamena sont déplorables. Le service de voirie de N'djamena est le plus corrompu et le plus nul. Son point fort est de faire de promesses sans les concrétiser. Pour combler un trou en pleine rue, le service de voirie peut vous exiger de lui graisser les pattes et la prise en charge de carburant. A cinq cent mètres de la Présidence, il est facile de voir des poubelles joncher des rues pendant plusieurs jours, sans attirer l'attention des agents de la mairie, qui pourtant passent à côté. La vitrine de Ndjamena n'est pas pour demain.

Tchad: Le Maire de la ville arrêté par la police

Accusé de faux en écriture, détournement, non respect des textes, Djiemet Ibed, le Maire de la ville qui a été suspendu de ses fonctions, hier, serait arrêté par la police, a en croire une source proche du dossier.



Suspendu de ses fonctions hier, le Maire de la ville de N'djamena est désormais entre les mains de la police judiciaire. Son adjoint, Mme Itir Deby Itno assure l'intérim du poste vacant. Après son élection à la tête de la Mairie de N'djamena, M. Djilet Ibed, a rencontré d'énormes difficultés avec ses collaborateurs. Il est accusé d'avoir détourné ou tenté de détourné deux milliards de Fcfa. Le Maire cri au complet. Il accuse ses détracteurs d'avoir fourni un faux document en scannant sa signature. Il semble selon plusieurs sources, un de ses détracteurs, conseiller municipal, n’a pas réussi à convaincre le maire à lui attribuer un marché de six cent millions.
Djimet Ibet a annoncé dès son intronisation qu'il hérite d'une situation financière difficile. Faisant l'état des lieux, lors d'une interview à la télévision tchadienne, le dimanche 22 juillet, M. Ibet a tiré la sonnette d'alarme. Rien ne va à la mairie de N'djamena. La Mairie souffre d’un déficit de plus de 23 milliards. Plus de 16 milliards de Fcfa que la justice impose à la mairie de payer aux familles qu'elle a déguerpies, la plupart de véhicules consacrés à la propreté de la ville, sont hors service. 20 sur 65 véhicules sont en fonction. Concernant l'état des routes et les caniveaux ouverts, le Maire dit ne pas avoir pour l'instant la possibilité financière de faire quelque chose. Il a promis de relancer les travaux après la saison pluvieuse. Certes, l'état des routes et des caniveaux à N'djamena sont déplorables. Le service de voirie de N'djamena est le plus corrompu et le plus nul. Son point fort est de faire de promesses sans les concrétiser. Pour combler un trou en pleine rue, le service de voirie peut vous exiger de lui graisser les pattes et la prise en charge de carburant. A cinq cent mètres de la Présidence, il est facile de voir des poubelles joncher des rues pendant plusieurs jours, sans attirer l'attention des agents de la mairie, qui pourtant passent à côté. La vitrine de Ndjamena n'est pas pour demain.

Ittir Déby devient le maire par intérim de N'Djamena  14/11/2012

N'DJAMENA (Tchad) - Le Délégué général du gouvernement auprès de la Commune de N’Djaména, M. Issa Adjideï a installé hier dans ses fonctions le maire par intérim de la ville de N’Djaména, Mme Hadjé Ittir Déby Itno. 
 

Reflexion:

Encore un coup dur pour les N'djaménois. Les Déby Itno à la mairie de la capitale. Les rumeurs parlent d'elles même. on croirait à un conspiration. Le Maire Titulaire mis en arrêt et sur la croisée du Chemin un Itno se trouvait le remplacer. Quand vont ils arrêter de nous traiter d'aveugle forcement?
Djimet Ibet l'ex-maire de la ville va t-il en prison pour revenir à un poste plus élevé dans un future proche comme tous ces boucs et mystères qui arrangent la politique du régime en place? Salaire son nom pour promouvoir la transparence et revenir à un poste plus élevé? L'avenir nous le dira.

mardi 13 novembre 2012

LES ETUDIANTS FONT ENTENDRE LEURS VOIX / ATTENTION AU SCENARIO DE LA REVOLUTION DU MONDE ARABE

 Tchad : Les étudiants engagent un bras de fer avec l'Etat

 13 Novembre 2012 modifié le 13 Novembre 2012 


Crédits photos : source
Crédits photos : source
 
 

N'DJAMENA (Tchad) - Au cours d’une assemblée générale tenue hier, les étudiants de l’Université de N’Djaména exigent du gouvernement le versement de 500.000 F CFA par étudiant à titre de réparation pour l’année 2011-2012 qu’ils considèrent comme blanche. Ils demandent également la construction d’un forage au complexe universitaire de Toukra et la restitution de l’argent relatif à la délivrance des cartes biométriques indument perçu par le rectorat sans pour autant délivrer lesdites cartes.
 
 
 
 
 
 
 
 

Enseignement supérieur : Le choix chef de l'Etat


 13 Novembre 2012 modifié le 13 Novembre 2012 

Cette année, ce sont moins de 10.000 étudiants qui viendront remplir les amphithéâtres des différentes facultés de la capitale. Un quotas en dessous des attentes sachant que le gouvernement a fait construire plusieurs structures universitaires. 
Ces changements interviennent moins d'une semaine après l'annonce des résultats de la session spéciale du baccalauréat avec un taux avoisinant les 4,8% contre près de 9% pour la première session. Le système éducatif est en danger de plus que les étudiants de l'université réclament le versement de 500.000 FCFA par élève pour dédommager l'année blanche 2011-2012.

N'DJAMENA (Tchad) - Le chef de l'Etat a procédé à une série de nominations notamment au ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique : 

MM. Daboulaye Djimodjibaye et Abdoulaye Mustapha sont nommés, respectivement, Secrétaire général et Secrétaire général adjoint du ministère. Le Dr Zakaria Fadoul Kittir pour sa part est nommé Conseiller du ministre. Mahamat Borgho Hassan est nommé Directeur général de l’Enseignement supérieur. 

Dr Ali Abdéramane Haggar et Dr Tchago Bouimon sont nommés, respectivement, Recteur et vice-recteur chargé des enseignements de l’Université de N’Djaména. Le Pr Djarangar Djitta Issa est nommé recteur de l’Université de Moundou en remplacement du Dr Danadji Issac appelé à d’autres fonctions. 

Dr Danadji Isaac et Mme Makambaye Yanral Mimbaye sont nommés, respectivement, Inspecteur général et Inspectrice de service du ministère. 

Cette année, ce sont moins de 10.000 étudiants qui viendront remplir les amphithéâtres des différentes facultés de la capitale. Un quotas en dessous des attentes sachant que le gouvernement a fait construire plusieurs structures universitaires. 

Ces changements interviennent moins d'une semaine après l'annonce des résultats de la session spéciale du baccalauréat avec un taux avoisinant les 4,8% contre près de 9% pour la première session. Le système éducatif est en danger de plus que les étudiants de l'université réclament le versement de 500.000 FCFA par élève pour dédommager l'année blanche 2011-2012.


Enseignement supérieur : Ali Abdéramane Haggar nommé Recteur


13 Novembre 2012 modifié le 13 Novembre 2012 



N'DJAMENA (Tchad) - Un décret présidentiel nomme le Dr Ali Abdéramane Haggar au poste de Recteur chargé des enseignements de l’Université de N’Djaména. Le Dr Tchago Bouimon est nommé vice-recteur. 

Le Dr Ali Abdéramane Haggar est notamment le fondateur de Hec-Tchad. Le vice-recteue Zakaria Fadoul Kittir est par ailleurs nommé Conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique et technique.
 
   Ces changements en cascades sont ils la solution à nos problèmes là j'espère franchement que non ! "Tant que le Gouvernement de DEBY n'aura pour souci que d'administrer les biens du Tchad et non tout le peuple Tchadien il n'y aura jamais la stabilité et et le développement dans notre Tchad à nous Tous" 
Des travailleurs aux Étudiants ?  Excellence attention au printemps arabe.

lundi 5 novembre 2012

LES OTAGES LIBERES MAIS SANS UN TCHADIEN QUI N'AURAIT PAS SURVECU A LA TORTURE.

Les six humanitaires enlevés au Niger en octobre, parmi lesquels cinq Nigériens ont été libérés samedi et un Tchadien est décédé, avaient été kidnappés par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), groupe islamiste présent dans le nord du Mali, a affirmé un ex-otage.
(c) Afp
Les six humanitaires enlevés au Niger en octobre, parmi lesquels cinq Nigériens ont été libérés samedi et un Tchadien est décédé, avaient été kidnappés par le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), groupe islamiste présent dans le nord du Mali, a affirmé un ex-otage. (c) Afp
 
NIAMEY (AFP) - Cinq humanitaires nigériens enlevés dans le sud-est du Niger ont été libérés samedi mais leur compagnon tchadien est mort des suites de ses blessures, un rapt attribué au groupe islamiste armé Mujao, présent dans le nord du Mali.
Enlevés le 14 octobre à Dakoro et emmenés dans le nord du Niger puis au Mali voisin, les cinq Nigériens "ont été libérés aujourd'hui (samedi) et se trouvent actuellement au Niger", mais leur collègue tchadien Aimé Soulembaye est "décédé suite à ses blessures", ont annoncé les ONG nigérienne Befen (Bien-être de la femme et de l'enfant au Niger) et tchadienne Alerte-Santé dans un communiqué.
"Profonde tristesse"
Ces organisations, qui viennent en aide aux enfants atteints de malnutrition et de paludisme au Niger, ont exprimé leur "profonde tristesse" après le décès de l'humanitaire tchadien "blessé par balle par les ravisseurs" pendant l'attaque, "une tragédie injustifiable et incompréhensible pour l'ensemble du monde humanitaire".
Le Tchad a "vivement" condamné ce décès et a réclamé justice.
Libérés à la frontière Niger-Mali, les ex-otages nigériens - visiblement très fatigués mais en bonne santé, et certains portant des vêtements sales et déchirés - ont été escortés par la gendarmerie jusqu'à Niamey, où le président Mahamadou Issoufou les a reçus en fin d'après-midi à sa résidence.
"On se félicite que ces cinq soient revenus sains et saufs", a lancé M. Issoufou devant la presse, en faisant part de ses regrets pour l'otage tchadien. Son ministre de l'Intérieur, Abou Labo, a démenti tout versement de rançon.
Issaley Aboulkader, ex-otage et coordonnateur de l'ONG Befen à Dakoro, a évoqué la "précarité" des conditions de captivité des otages, qui ne se sont pas lavés durant près de trois semaines. Selon lui, les ravisseurs étaient "des Arabes, des Noirs", et certains parlaient anglais.
Les preneurs d'otages, qui "ne nous ont pas maltraités, ni physiquement, ni moralement", ont enterré le corps du Tchadien "en pleine brousse" le lendemain du rapt, a raconté le docteur Garba Yayé Issa, vétérinaire et employé d'une autre ONG, Acted.
Un ex-otage a affirmé à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que les ravisseurs ont déposé les humanitaires durant la nuit dans un village malien à 15 km de la frontière, d'où ils ont rejoint en bus samedi matin un poste militaire nigérien.
Les hommes du Mujao cherchaient "un Blanc"
Selon un autre ex-otage, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), qui contrôle le Nord malien avec les islamistes d'Ansar Dine et d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), est derrière le rapt, ce qu'a confirmé un officiel nigérien.
"Ce sont les gens du Mujao qui nous ont enlevés. Ils croyaient qu'il y a avait un Blanc parmi nous", a affirmé l'humanitaire.
Peu après l'enlèvement, un responsable de la préfecture de Dakoro avait indiqué que les inconnus armés recherchaient un anthropologue italien ayant travaillé pour Médecins sans frontières (MSF).
Le Niger a été frappé dans le passé par des enlèvements commis par Aqmi, notamment dans la région d'Agadez (nord) où la mouvance jihadiste a kidnappé en septembre 2010 sept otages, parmi lesquels elle retient toujours quatre Français.
Au total neuf Européens, dont six Français, sont aux mains d'Aqmi au Sahel. Le Mujao retient au moins trois otages algériens.
Jusque-là, aucun rapt n'avait eu lieu dans la région de Maradi (sud-est) frontalière du Nigeria, le grand voisin du Sud où opère le groupe islamiste Boko Haram.
Le Niger devrait fournir des troupes à une opération armée internationale actuellement en préparation, destinée à chasser les islamistes armés du nord du Mali et à empêcher que cette région ne devienne un sanctuaire de "terroristes" déstabilisant l'Afrique de l'Ouest.

Les otages retenus par les terroristes sur le sol du Niger s'avèrent être enfin libre. Bien que nous sachions que le Tchadien ait perdu la vie parce qu'il n'a pu résister à des blessures survenues pendant la torture, les otages libérés, sans aucune vergogne laissent entendre qu'ils furent bien traité durant toute cette période.
   Puisque tel est le cas, comment expliquent ils la mort du sixième larron? est il mort de joie ou de bonheur que lui apportèrent cette prise d'otage? Nous avons, ma foi été de tout cœur avec eux durant ce triste moment et ce que nous attendons d'eux, est autre que de dire sur des chaines internationales qu'ils furent bien traités durant leur séjour dans ce désert. Si tel est la situation qu'on nous explique donc la mort de notre compatriote. Est-il mort par ce qu'il n'était pas Nigérien?
   Nous attendons la réaction de notre Gouvernement par rapport à cette situation. Qu'on nous explique pourquoi le Tchadien est le seul à avoir trouver la mort pendant cette prise d'otage. Nous avons vu et entendu les bruits qui on couru autours de la mort d'un otage Français nous attendons aussi des dirigeants de notre pays de réagir fermement à cette discrimination vis à vis de nos compatriotes sur des terres étrangères. Ils étaient là pour servir une bonne causes, pour servir l'humanité alors il n'est pas normal qu'il trouve prématurément la mort pour une aussi noble cause et ne pas mérité cette attention.
   Nous estimons que ceci est une raison de plus pour que notre pays par la voix de son représentant IDRISS DEBY ITNO monte sur le credo et dise non à cela. N'est il pas une raison de plus pour s'impliquer dans la résolution de la crise du Mali? l'heure est grave et nous sommes en danger permanent si nous ne combattons pas cet invasion terroriste autour de nos frontières. Il est bien juste qu'après le Niger la prochaine étape sera le Tchad si rien n'est fait. Que deviendront ces citoyens Tchadien qui transitent des véhicules sur le sol Nigérien en entrant au Tchad par le désert. que deviendrons nombres commerçant qui empruntent quotidiennement ce tronçon? Nous n'avons pas les armes et les moyens de combattre ce drame mais nous prévenons à ceux qui ont les moyens qu'il est tant de réagir. ceci est peut-être la goutte d'eau qui déborde le vase alors qu'il ne soit tard avant d'agir.

LIBYE : UN TCHADIEN KIDNAPPE ET ABATTU A TRIPOLI





Depuis la chute du colonel libyen, des africains noirs sont souvent kidnappés et portés disparus.



Un Tchadien résident depuis une quarantaine d'années a été enlevé par des miliciens armés de chez lui avant d’être abattu. Il s’appelle Mahmoud Issa tchadien d’Arada. Accusé d’avoir combattu auprès des forces du guide libyen contre les rebelles, Mahmoud qui travaille dans une entreprise a été kidnappé de chez lui et retrouvé criblé de balles, deux semaines après. Son corps a été retrouvé, samedi, dans un hôpital de la capitale. A tors ou à raison, les nouveaux maîtres de Tripoli accusent les ressortissants tchadiens résidents en Libye d’avoir soutenu militairement le régime de Kadhafi. Depuis la chute du colonel libyen, des africains noirs sont souvent kidnappés et portés disparus.
Mahmoud Issa a laissé derrière lui une grande famille.