lundi 7 janvier 2013

DEBY TROUVE UN MOYEN POUR MARCHANDER AVEC LA FRANCE. Bozizé pays les pots cassés.

La survie du régime et la sécurité en Centrafrique dépendent entièrement d'Idriss Déby Ttno. Suivons les négociations demain à Libreville quand bien la rébellion réclame le départ de Bozizé!

Les rebelles de l’Alliance Séléka ont bien l’intention de réclamer le départ du président centrafricain François Bozizé lors des prochaines négociations à Libreville au Gabon. C’est ce que confirmait ce wek-end à Paris le porte-parole des rebelles, Eric Massi. “Je ne vois pas ce que nous allons négocier à Libreville si ce n’est peut-être pouvoir exposer aux chefs d’Etat de la CEEAC (la Communauté des Etats de l’Afrique centrale) le programme de transition que nous souhaitons mettre en oeuvre suite au départ de François Bozizé”. 
Mais le président centrafricain, qui est au pouvoir depuis le coup d‘état de 2003, veut garder les rênes du pays. Il sera, en principe, présent lors des négociations qui débuteront probablement mardi sous l‘égide de laCEEAC, la Communauté des Etats de l’Afrique centrale. 
Alors que les rebelles viennent de prendre deux autres villes, Kouango et Alindao, les résidents à Bangui s’inquiètent. “Les rebelles ont coupé les routes alors il n’y a plus de trafic, déplorait une commerçante. Le prix de la viande fumée a beaucoup augmenté. Nos fournisseurs sont énervés parce qu’il n’y a plus de transport jusqu‘à Bangui”. 
L’attente vers un retour à la normale pourrait être longue. Le porte-parole des rebelles a souhaité un report des négociations, car selon lui, les points à discuter n’ont pas été fixés. Euronews 

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