mercredi 23 janvier 2013

QUE DEVIENDRA LE TCHAD SI SES RESSOURCES CONTINUES PAR ÊTRE GASPILLER ET PILLER PAR LE SOUVERAIN DES ZAMOUNDA ET SES COMPLICES,

Mgr Russo réaffirme ses critiques sur la gestion des ressources pétrolières

catedral-doba
Dans un entretien à l’agence vaticane Fides, Mgr Michele Russo, évêque de Doba (sud du Tchad), qui avait été contraint de quitter le Tchad après avoir critiqué la gestion des revenus pétroliers du pays, a repris ses propos. « Il suffirait de 20 jours de recettes pétrolières pour construire les infrastructures nécessaires au pays », affirme notamment l’évêque italien dont la mesure d’expulsion avait été annulée quelques jours avant Noël par le gouvernement tchadien.
L’évêque, qui a regagné le Tchad le 8 janvier dernier, affirme qu’il doit rencontrer bientôt le premier ministre tchadien et le ministre de la communication afin de « tirer au clair » les événements qui ont conduit à son expulsion, le 12 octobre 2012, après son homélie controversée sur la gestion des ressources pétrolières au sud du Tchad.
« 20 jours de recettes pétrolières pour construire toutes les infrastructures qui manquent »
« Je ne comprends pas pourquoi le ministère de la communication n’a pas voulu l’enregistrement de mon homélie et s’est basé sur la traduction d’un prêtre tchadien », explique Mgr Russo.
« Le Tchad est parfaitement capable d’être un pays développé », explique-t-il aujourd’hui. « Il compte seulement 11 millions d’habitants ! Il suffirait de récupérer pendant 20 jours ses recettes pétrolières pour construire toutes les infrastructures qui manquent », réaffirme-t-il.
Et de souligner les incohérences des investissements des sociétés pétrolières : « Les compagnies pétrolières ont construit quelques hôpitaux sans médecins et sans équipements, et un stade de football à Doba, où il n’y a pas même un ballon ! Outre qu’il est inique, le contrat en matière d’exploitation du pétrole est arrivé à échéance ! Il a été étudié pour 300 puits de pétrole et aujourd’hui, on en compte 2 000 ! »

LE ROI DES ZAMUNDA ENCOURAGE SES VAILLANTS GUERRIERS PÈRES ET FILS DES DES CITOYENS TCHADIENS suite

ANT---TChad_Army_AML-90_07012008_news_001

L’armée nationale tchadienne : un essai d’état des lieux

                                                                                                                                                                Le Tchad a décidé d’envoyer 2 000 hommes pour soutenir la MISMA au Mali. 200 hommes des forces spéciales sont déjà déployés à Niamey, au Niger, pour verrouiller la frontière avec le Mali. Pour autant, on s’interroge beaucoup sur le net sur l’efficacité supposée des forces tchadiennes, qui fournissent le contingent africain le plus important jusqu’ici.
L’armée tchadienne est l’héritière de la colonisation française, à l’indépendance, en 1960. Les Forces Armées Tchadiennes gardent cette dénomination sous la présidence de Tombalbaye (1960-1975) puis du général Malloum (1975-1979). Lorsqu‘Hissène Habré s’empare du pouvoir en 1982 contre son rival Goukouni Oueddei, ses troupes, les Forces Armées du Nord (FAN), servent de noyau à une nouvelle armée nationale, baptisée FANT (Forces Armées Nationales du Tchad). Sous le régime d’Hissène Habré, les FANT comprennent des soldats de plusieurs ethnies, en particulier des Toubous, des Zaghawas et des Hadjerai. Lorsqu’Idriss Déby chasse Hissène Habré du pouvoir en décembre 1990 et devient le nouveau président du Tchad, et malgré une tentative de réorganisation de l’armée sous l’égide de la France afin qu’elle soit plus représentative du pays, les forces tchadiennes, devenue l’Armée Nationale Tchadienne, sont de plus en plus dominées par l’ethnie Zaghawa. Depuis fin 2011, après quelques coupes, l’ANT comprendrait un peu plus de 30 000 hommes (18 000 dans l’armée de terre, 7 à 10 000 dans la gendarmerie, 2 à  5 000 dans la Garde nationale et nomade du Tchad).
Depuis la prise du pouvoir par Idriss Déby, en 1990, l’armée tchadienne est surtout dédiée à la lutte contre les différents mouvements rebelles opposés au pouvoir central au Tchad. En février 2008, des mouvements rebelles, sans doute appuyés en sous-main par le Soudan qui reste leur sanctuaire et qui a un lourd contentieux avec le président tchadien, avaient réussi une offensive éclair sur N’Djamena, l’assaut n’étant brisé que par des chars T-55 et des hélicoptères de combat Mi-24 dans les rues mêmes de la capitale. L’armée tchadienne a une certaine expérience de la contre-insurrection mais aussi de combats de plus grande intensité : il ne faut pas oublier que la guerre civile couplée à l’intervention libyenne entre 1978 et 1987, contrebalancée par l’intervention française (à trois reprises), a été largement remportée, au sol, par des tactiques mises en oeuvre par l’armée d’Hissène Habré (à suivre ici, un article sur le sujet, dans les prochaines semaines, quand je l’aurais fignolé).
L’affrontement latent avec le Soudan et l’offensive des rebelles en 2008, brisée de justesse, ont par ailleurs conduit à de nombreux achats de matériel. L’Ukraine avait vendu au Tchad 2 hélicoptères Mi-24 en 2007, deux autres Mi-24 et 3 avions d’attaque au sol Su-25 Frogfooten 2008, la même année 80 véhicules de combat BMP-1 et 8 véhicules de transport de troupes BTR-3E, ainsi que 12 000 armes légères en 2006-2007. Aujourd’hui, l’armée de l’air tchadienne alignerait 6 Su-25 Frogfoot, une escadrille complète, dont certains avaient été utilisés en mai 2009 pour bombarder, sans doute, des positions rebelles au Soudan. En 2008, la France, toujours présente au Tchad avec le dispositif Epervier remontant à l’intervention libyenne (1986), avait cédé 25 VAB à l’armée de terre. Le colonel Kadhafi avait aussi, avant sa chute, soutenu le renforcement de l’armée d’Idriss Déby, qui avait pris le pouvoir en 1990 avec son appui. En 2006, 2 Aermacchi SF 260, avions légers utilisés pour des attaques au sol contre les rebelles, ont été réparés par la Libye. En février 2008, celle-ci aurait également fourni des munitions pour les chars T-55 et les hélicoptères Mi-24. En 2007-2008, le Tchad a également touché pas moins de 82 AML-90 Eland Mk 7, des véhicules blindés armés d’un canon de 90 mm fournis par la Belgique (rachetés à l’Afrique du Sud) via la France. Israël a livré également un certain nombre de véhicules blindés légers RAM-2000 depuis 2006. La Bulgarie a vendu deux automoteurs d’artillerie 2S1 au Tchad en 2008 et un autre pays d’Europe de l’Est avait déjà fourni deux hélicoptères Mi-171 en 2006. Le poing blindé tchadien repose encore sur les vénérables T-55, mais probablement une vingtaine sur les 60 disponibles en 2008 avaient été détruits par les rebelles lors de leur offensive. Un Mi-24 avait sans doute été également perdu. L’armée de terre dispose également d’autres véhicules blindés, en particulier de construction française : ERC-90, des plus anciennes AML-60/90, des VLRA…
L’une des meilleures unités actuelles de l’armée tchadienne serait celle, antiterroriste, créée en juin 2004, entraînée par  des unités américaines MARSOC lors de la Pan Sahel Initiative, avec un régiment à trois bataillons, en tout au moins 450 hommes (sic) depuis 2005. Mais on dispose de peu d’informations sur cette unité.

lundi 21 janvier 2013

LE PREMIER CONTINGENT DE L'ARMÉE TCHADIENNE AU NIGER

LE ROI DES ZAMUNDA A NIAMEY POUR ENCOURAGER SES VAILLANTS GUERRIERS PÈRES ET FILS DES DES CITOYENS TCHADIENS
soldat_tchadien_432
Un soldat de l’armée régulière tchadienne à Ndjamena.AFP . Par RFI
Rentrant d’Abidjan où il a participé au sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) sur le Mali, le président tchadien Idriss Déby Itno a fait étape dimanche à Niamey où il a rendu visite au contingent tchadien dépêché sur place. Ces 200 soldats, les premiers des 2 000 militaires promis par le président tchadien pour venir au secours du Mali, sont au Niger depuis le milieu de la semaine. Prêts à entrer dans le nord du Mali aux côtés de leurs collègues nigériens et maliens (les cinq cent hommes du colonel Gammou).
C’est sur le tarmac de l’escadrille nationale de Niamey que le président Idriss Déby a rencontré le contingent tchadien, prêt à marcher sur le nord du Mali. Pourquoi 2 000 hommes loin des frontières tchadiennes ? « C’est une projection qui se fait sur 3 000 kilomètres. Donc je ne peux pas m’amuser à envoyer une petite unité qui va être avalée, sans renfort, une unité qui n’est pas capable à elle seule de se défendre, de faire donc sa mission. C’est ce qui m’a motivé à envoyer 2 000 hommes », explique le chef de l’Etat.
Le colonel Youssouf Taïro , commandant du contingent tchadien, nous présente ici son matériel : « Le matériel que vous avez vu ici est du matériel de blindé, bien efficace, bien sélectionné. C’est-à-dire qu’on a tous les calibres ici. Le moral est bon, on est prêt à combattre nuit et jours, on est vigilants chaque heure, chaque seconde. »
Enturbanné dans son chèche saharien, un des soldats tchadiens, lance : « Si les islamistes du nord du Mali sont des fous de Dieu, nous trouverons plus fou qu’eux dans quelques jours dans le Sahara malien. »

IDRISS DEBY ITNO le mégalomane Seigneur de la guerre au pieds d'oeuvre

L’arrivée d’un contingent de 2 000 hommes de l’armée tchadienne au Mali, pour participer à la force internationale, a fait couler beaucoup d’encre. De nombreux commentateurs ont salué cette arrivée de troupes « expérimentées » et « aguerries ». Principalement composée de membres de l’ethnie zaghawa, celle du président Idriss Déby, l’Armée nationale tchadienne (ANT) a cependant aussi ses faiblesses… et même quelques points noirs hérités d’une guerre civile meurtrière. Revue de troupes en détail.
Un article de Gaël Grilhot
« Le Tchad entend assumer sur le terrain sa responsabilité avec toute la
rigueur qu’exige une telle mission
 » : c’est par ces mots que le président tchadien Idriss Déby a justifié l’envoi d’un contingent de près de 2 000 soldats de l’ANT au Mali. Pas moins de 200 d’entre eux sont déjà arrivés à la base de Niamey au Niger, où ils devraient être rejoints par des Burkinabè et des Nigériens, pour ensuite pénétrer en territoire malien. Depuis cette annonce, les commentaires élogieux n’ont cessé de fleurir, évoquant ici ou là des troupes tchadiennes « aguerries », « expérimentées ». Mais cette armée est-elle à la hauteur de sa réputation ?
Comparés aux 5 à 7 000 hommes de l’armée centrafricaine, ou aux 7 800 soldats maliens, le Tchad fait effectivement figure de puissance militaire dans la région, avec ses quelque 30 000 militaires actifs, dotés qui plus est d’une artillerie conséquente. Avec son escadrille de six bombardiers Sukhoi-25 et ses hélicoptères de combat MI-24, l’armée de l’air tchadienne est aussi la plus importante de la région. Par ailleurs, il est vrai que son expérience des combats en milieu aride confère à cette armée une solide expérience. Confrontée à plusieurs rébellions durant de longues années, elle a l’habitude d’évoluer sur un terrain, et à des températures identiques à ce qui existe dans le nord du Mali. D’ailleurs, c’est dans la province de l’Equateur, au Congo-Kinshasa, en juillet 2000, face aux rebelles de Jean-Pierre Bemba et à l’armée ougandaise, que l’ANT a essuyé son seul échec opérationnel de ces dernières années. Le terrain et le climat étaient alors totalement différents. Enfin, le conflit inter-frontalier avec la Libye (1983-1987), qui s’est conclu par la victoire des colonnes tchadiennes commandées par le colonel Hassan Djamouss, a permis à l’ANT d’acquérir une connaissance des conflits de plus forte intensité.
Une armée forte grâce à sa composante ethnique
Mais ce qui fait la force de l’armée tchadienne, c’est surtout sa composante ethnique. Essentiellement recrutées parmi les Zaghawa – une ethnie du nord-est du pays –, les unités d’élite de l’ANT font preuve d’une relative homogénéité et d’une toute aussi relative fidélité au pouvoir en place. Cette montée en puissance des Zaghawa dans l’armée date de l’arrivée au pouvoir de Hissène Habré, en 1982. Cete année-là, Ndjamena fut prise par des colonnes commandées par le colonel Idriss Déby, d’origine zaghawa. Cette montée en puissance s’est quasi-systématisée après la prise du pouvoir en 1990 par Idriss Déby lui-même.
Toutes ces raisons expliquent les nombreuses victoires remportées par l’armée tchadienne contre l’armée libyenne dans le nord du Tchad (1986-87), contre les rebelles anti-Patassé à Bangui (1996-97) et contre l’armée centrafricaine pro-Patassé en 2003. Néanmoins, en mettant en place les opérations Manta (1983) et Epervier (1986), l’armée française a apporté à cette armée une aide décisive face aux troupes libyennes, alliées à l’opposant tchadien Goukouni Ouéddeï.
Une armée friable… à cause justement de cette composante ethnique
Mais le qualificatif de « relative » n’est pas superflu, lorsqu’on évoque l’homogénéité de l’armée tchadienne. A plusieurs reprises par le passé, des dissensions au sein de la hiérarchie militaire – et donc de la communauté zaghawa – ont bien failli provoquer la chute du régime. Dernier exemple en date, l’attaque de Ndjamena en février 2008. Le mouvement rebelle était dirigé notamment par Timane Erdimi, un neveu et ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat tchadien. L’assaut avait atteint la capitale, et Idriss Déby avait dû son salut à ses chars lourds et à la sécurisation par l’armée française de l’aéroport, d’où avaient pu décoller ses hélicoptères de combat.
Un passé trouble
Le Premier ministre malien accueille les troupes nigérianes au Mali
L’autre faiblesse de l’armée tchadienne tient probablement à son manque de professionnalisme, à commencer par son comportement violent vis-à-vis des populations civiles. Certes, les temps sombres de la « pacification » du Sud menée après la prise de pouvoir en 1982 par Hissène Habré – notamment lors des massacres de « septembre noir » en 1984 dans la région de Sarh – semblent désormais révolus. Mais les soldats de l’ANT se rendent toujours coupables d’exactions. A plusieurs reprises, des organisations internationales comme Human Rights Watch ont notamment pointé du doigt les agressions commises par l’armée tchadienne à l’encontre de populations civiles, en particulier dans le nord-ouest de la République centrafricaine. En mars 2008, l’organisation y dénonçait « les nombreuses attaques transfrontalières (de l’armée tchadienne) contre des villages (…) tuant des civils, incendiant des villages, et volant du bétail. » La présence d’enfants soldats au sein de l’armée a aussi longtemps été reprochée au gouvernement tchadien, jusqu’à ce que ces enfants soient officiellement démobilisés en 2007.
nettoyage » de l’armée. Celle-ci visait selon lui à professionnaliser l’institution, à y faire régner « l’ordre et la discipline », et à la purger des « brebis galeuses et fossoyeurs de l’armée qui doivent rendre le béret et les insignes militaires avant la fin des opérations ». La réforme prévoyait une meilleure rémunération et une meilleure formation des forces armées, mais aussi une baisse des effectifs. Simple cure d’amaigrissement ou réelle volonté de faire évoluer l’armée tchadienne ? Il est encore trop tôt pour répondre.
En envoyant un nombre aussi important de soldats au Mali, bien au-delà de son périmètre d’action traditionnel, Idriss Déby poursuit bien évidemment un objectif diplomatique. Les premières réactions élogieuses à l’arrivée de ses troupes répondent à ses attentes, mais nul doute que le comportement de ses soldats sera suivi de près.
La République du Congo s’occupe de l’acheminement des troupes tchadiennes
Dans un communiqué diffusé le 19 janvier 2013, le Congo déclare assurer le transport des troupes tchadiennes vers le Mali.
« La République du Congo assure le transport, avec armes et matériel, des deux mille soldats de l’armée tchadienne vers le Mali, indique ainsi le document émanant du cabinet du président de la République, dans le cadre de la mise en place d’une force d’interposition africaine pour le Mali, estimée à 3 500 hommes. »

Le Premier ministre tchadien démissionne


NO COMMENT


NADINGAR BACHIR--
Emmanuel Nadingar explique être arrivé «au terme de sa mission». Il sera remplacé par Djimrangar Dadnadji, actuel directeur de cabinet du chef de l’Etat.
Le président tchadien Idriss Déby a nommé lundi au poste de Premier ministre Djimrangar Dadnadji, actuel directeur de cabinet du chef de l’Etat et plusieurs fois ministre, après la démission le jour-même d’Emmanuel Nadingar, a annoncé la radio nationale.
«J’ai l’honneur de déposer (…) ma démission comme Premier ministre chef du gouvernement, il y a trois ans vous m’avez nommé à ce poste, aujourd’hui je suis arrivé au terme de ma mission», a écrit Emmanuel Nadingar dans sa lettre de démission lue à la radio, qui a également annoncé la nomination de Djimrangar Dadnadji.
Emmanuel Nadingar, en poste depuis mars 2010, avait été reconduit dans ses fonctions après la réélection contestée d’Idriss Déby lors de la présidentielle d’avril 2011.
Les remaniements au sein du gouvernement sont fréquents dans ce pays sahélien tenu d’une poigne de fer par le président Déby, au pouvoir depuis 1990, et les Premiers ministres restent rarement plus de deux ou trois ans en poste.

Un nouveau PM pour le Tchad: Djimrangar dadnadji. Qui est-il?

mercredi 16 janvier 2013

QUELQUES ASTUCES D'UN VOYAGE AU BERCEAU DE L'HUMANITE. TERRE VASTE RICHE A EXPLORER.



SITES TOURISTIQUES, TOURISME D'AFFAIRES

1 - CARACTERISTIQUES GENERALES :
Le climat au Tchad est un climat tropical à 2 saisons : une saison pluvieuse et une saison sèche dont les durées dépendent de la situation en latitude. Au fur et à mesure que l’on va du Sud vers le nord, la longueur de la saison pluvieuse diminue pendant que celle de la saison sèche augmente. Mais en général, la saison pluvieuse oscille entre les mois de Mai et d’octobre. Compte tenu de cela, on distingue trois grands domaines climatique au Tchad : le domaine soudanien au Sud (800 à 1200mm), le domaine sahélien au centre (200-300mm) et le domaine désertique au Nord avec un vol pluvieux (<200mm span="span">

S’agissant du relief, il se présente sous forme d’une demi-cuvette entourée au Nord-Est et au Sud par des ceintures montagneuses. C’est un relief plat constitué en grande partie de plaines monotones interrompues par les massifs du Guera au Centre. La grande partie du pays est désertique constituée de dunes de sable. Il y a au nord le  massif du Tibesti qui culmine environ à 3000 m et au Nord Est, c’est l’Ennedi avec 300m et au Sud, le mont de lam qui culmine environ à 1160m.

Le Tchad est limité au nord par la Libye, à l’Est par le Soudan, au Sud par la République Centre-africaine, au Sud-ouest par le Cameroun et à l’Ouest par le Nigeria et le Niger.

Selon les statistiques démographiques produites par l’Institut National de la Statistique, des Etudes Economiques et Démographiques (INSEED) en 2004, le Tchad compte en pourcentage 55% de musulmans, 22% de catholiques, 17% de protestants et 6% autres religions. La répartition géographique de la population par religion n’est cependant pas disponible mais on remarque globalement que les musulmans sont concentrés au Nord et les chrétiens au Sud. Ces statistiques cachent beaucoup les disparités Nord-sud et villes- campagnes.
2 - TOURISME D’AFFAIRE :
Dans la capitale
 *  KEMPINSKI (5 étoiles)
Le plus grand établissement touristique que le Tchad ai jamais compté est sans nul doute Le kimpinski Hôtel. Ce nouvel hôtel de propriété libyenne au coût de 40 milliards de FCFA soit/60 980 000€ compte 200 chambres climatisées dont 20 suites (dont une suite présidentielle) et appartements. Plusieurs salles de conférences de toutes envergures y sont prévues. Les coûts journaliers des salles de conférence varient de 200.000 FCFA/305€  à 400.000 FCFA/610€ selon la capacité d’accueil et la durée. La plus grande salle de conférence peut accueillir plus de 500 personnes et elle est bien équipée avec traducteur.
situé au quartier Diguel, au Nord de N’Djamena et en face du palais du 15 Janvier(le siège parlementaire), kimpinski Hotel se distingue par sa hauteur et son luxe.

Adresse : BP : 6473 N’DJAMENA
Tel : 53  12 53
Fax : 53 12 16
E-mail : www.Kempinski.com 
Chaque chambre est équipée d’une télévision par satellite, un téléphone  international, un coffre forte et minibar, un Centre de bien – être  et de soins de beauté, et de salles de conférence équipées de technologies de pointe, discothèque, safari club, salle de jeux, piscine, deux cours de tennis éclairés et d’une  galerie marchande comportant cinq (5)  magasins.
Prix des chambres : 
  - chambre simple : 135 000 FCFA/205,8€
  - chambre double : 200 000 FCFA/304,9€

* NOVOTEL LA TCHADIENNE

Novotel La tchadienne demeure l’hôtel le plus ancien et expérimenté en matière d’organisation des conférences au Tchad. Située au quartier administratif, non  loin de l’Aéroport international de N’Djamena, il reste le raccourci le plus sur et rapide des voyageurs. Elle comporte 3 grandes salles de conférence dont les capacités d’accueil varie de 50 à 300  participants avec des tarifs forfaitaires allant de 200 000 FCFA/304 € à 200 000FCFA/610€.
Adresse : BP : 109 N’DJAMENA
Tel : (235) 52 43 12/523312/523311
Fax : (235) 52  43  97
E-mail : novotel@intnet-td
Position géographique : au bord du Chari entre  la  résidence d’Ambassade  de Libye  et Ancien A.T.P.
Capacité : 156 avec 8 suites.
Prix des chambres :
  - chambre simple : 90 000 FCFA€ (hors taxe et petit déjeuner)
  - chambre double : 114  000 FCFA€

 
*  HOTEL LE MERIDIEN CHARI (4 étoiles)
 Si Le méridien Chari partage une bonne partie des clients  expatriés avec le Novotel du fait de leur sécurité et de leur positionnement au cœur de la ville, ainsi que de la proximité avec la résidence de l’ambassadeur de France, les conférences y sont organisées très rarement, malgré l’existence d’une salle de réunions équipée d’une capacité de 120 personnes.
396 rue du Colonel Moll, BP 118, N'Djaména
Tel : (235) 52.53.50 / 52.53.52,
Fax : (235) 52.22.61
E-mail : meridien.gm@intnet.td
Site Internet : http://www.lemeridien-hotels.com/
Position géographique : proche du centre ville, en bordure du fleuve Chari.
Commodités : 1 restaurant climatisé, 1 restaurant en terrasse, 1 bar climatisé ; 2 boutiques, 1 salle de réunion (divisible en 2) de 120 personnes ; 1 piscine et une belle vue sur le fleuve Chari.
 Accès par taxi : 2000 FCFA (3€), par navette : 4 000 FCFA (6.10€)
Capacité : 57 chambres, 4 suites
Prix des chambres :
  - chambre simple : 100 000 FCFA / 153€
  - chambre double : 110 000 FCFA / 168€
  -suite : FCFA / 305€
  - Taxe : 200 000 FCFA / 305€

* LE CENTRE CULTUREL FRANÇAIS
BP 1284, N’Djamena, Tel : 00235 523646
La plupart des festivités culturelles (Théâtre, exposition, musique, cinéma) se tiennent au Centre Culturel français et les tarifs d’entrée sont souvent à la portée du tchadien moyen. Ils dépassent rarement 5000 FCFA/7,6€.

* LE CENTRE D’ETUDE ET DE FORMATION POUR LE DEVELOPPEMENT (CEFOD)

BP 645, N’Djamena, Tel : 00235 526614
Une association pour les études et la formation en vue d’un développement durable est l’un des centres les plus anciens à caractère public car étant lié depuis sa création au ministère du Plan et de la Coopération. De plus, elle date de l’année de l’ indépendances du Tchad.  Ses multiples salles de réunions font de ce centre le plus grand lieu de réunion d’organisation des séminaires, des conférences, des ateliers de formation, des rencontres des jeunes, les meetings des partis politiques etc.
Les réservations sont généralement faites à la semaine.
Les tarifs sont fixés par heure et selon la salle sollicitée. Il varie de 2500 FCFA( soit 3,9€) /heure à 25000 FCFA(soit38,1€)/Heure. C’est la grande salle multimédia qui coûte le plus cher à cause de sa forte capacité (environ 500 personnes) et de ses facilités sonores.
Imprimeurs
- NUMER TCHAD, N’Djamena, Avenue Moukhtar Wall DADAH (face au Ministère des Travaux Public et des Transports), tel : 00235 5251 59 Fax : 0025 525159
- Imprimerie AGB, Av Ornano, BP 2052 N’Djamena, Tchad Tel 00235 515267, Email : agb@intnet.td
- Imprimerie du Tchad, BP 456, N’Djamena, Tchad, Tel 00235 524440 Fax : 00235-522860, idt.tchad@intnet.td
- Grande Imprimerie du Tchad, Route de Farcha, BP 691, Tel : (235)525159 Fax : (235) 525159

Restaurants
Quelques contacts téléphoniques  des restaurants les plus visités sont donnés ici :
- Le N’djamena restaurant coté jardin / restauration française : Rue Charles de gaulle
BP 625 N’djamena, tel  (235) 52.39.22  
- Le Bistrot / Restauration Française, BP 5013 N’Djaména, Tel : (235) 51.91.24
- Le Central / Restauration Française, BP 697/ 5013 N’Djaména, Tel : (235) 52.26.90  
- La caravelle/ restauration tchadienne, Adresse :BP 5014 N’djamena, Tel :25 68 08/22 82 95
- Boukarou/ restauration tchadienne, Adresse :BP 292 N’djamena, Tel :52 23  29 /930518, E-mail : jeannilone@yahoo.fr
- Le pélican/ restauration tchadienne, Adresse BP : 594 N’djamena, Tel :51  61  77
- Siblum resto – la gastronomie/ restauration française, Adresse : BP 4571 N’djamena
tel : 21  96  91/29  29  68, position géographique :  AV boulevard Sao 
- Hong kong / restauration asiatique, Bp 5973 N’Djamena, Tel : (235) 52.07.04 
- Le carnivore / restauration française, BP 697/5013 N’Djamena , tel : (235) 52.30.72
- Le Shangai : 00235-523543
- La Plantation : 00235-516292

Dans les villes principales/secondaires
Moundou
- HOTEL AURORA, BP 110, Moundou, Tchad, Tel : (235) 69.10.54
 Position géographique : centre ville, Commodités : Chambres climatisées
- CASES DE PASSAGE DE LA COTONTCHAD, Adresse : NC, Tel : (235) 69.12. 10
- VGA (Auberge) BP 275 Tel 00235-691055/626 48 96/626 40 07
- Hôtel des Chasses Diaspora, à l’entrée Sud de la ville
- La Diastole BP 25 Tel 00235-6360069

Sarh
- SONASUT :BP 216, Sarh, Tchad, Tel : (235) 68.14.02
- Hôtel des Chasses, BP 146 Sarh, Tel 00235- 68-13-54
- Auberge Beau Séjour, chambres climatisées, tel : 00235-681104/6281815
- BOBLAOU, BP 10, Sarh, Tel : 00235.6681313/6681204

 
3 - LOISIRS ET EXCURSIONS :
Malgré la rareté des lieux de loisir, on note la présence de quelques lieux typiques qui ne manqueront pas de rendre agréable le séjour du touriste au Tchad.
La région du Chari Baguirmi
N’Djamena
-  Visites :
o  Un musée existe au centre de la ville. Cependant il est devenu indisponible sous l’usure du temps et demande à être réhabilité ;
o  La plupart des produits locaux et artisanaux se trouvent au marché central dans le quartier administratif ;
-  En dehors des boites de nuit et des restaurants bar concentré en plein centre de la ville, tout au loin de l’Avenue du Charles De Gaulle et fréquentés majoritairement par des expatriés, on note l’existence depuis quelques temps des lieux de distraction purement locales. Il s’agit de la caravelle où tous les vendredis à partir de 19 heures, les ballets locaux jouent les danses traditionnelles tchadiennes où toutes les cultures du Tchad y sont présentées. L’entrée est gratuite et le prix des boissons sont légèrement augmentés (une hausse de 10%).

  Il y a aussi le Bar Plantation situé entre N’Djamena et Kousseri (ville camerounaise) qui bat le record tous les dimanches en termes de fréquentation. En effet, le Dimanche entre 16 et 20 heures, il est inutile de s’y rendre car il n’y aura  pas de siège. Le Bar est systématiquement assailli par la population N’djaminoise, surtout jeune en cet intervalle de temps. Le Bar se particularise par la qualité de sa discothèque, la grandeur de ses dimensions et c’est devenu un véritable carrefour des N’djaminois après une semaine chargée de travail professionnel et de chaleur, digne d’un pays sahélien. L’entrée est gratuite et les prix des consommations sont légèrement augmentés par rapport à leurs prix ordinaires.

Dans les périphériques de N’Djamena
Il existe des sites touristiques situés en dehors de la ville :

- Station touristique de Dougia, à 80 kms de N’Djamena, Tel : 00235-628 84 08/00 235 77 70. On y découvre plusieurs créations naturelles, artisanales.
ôtel Nassara à ETENA, à 30 Kms de N’Djamena, Tel : 00235-533262/6367648. Un lieu de détente, situé au bord du fleuve Chari.
- Case géologique à Koudoul, à 20 kms de N’Djamena, visite des animaux, Tel : 00235 675 88 00

Dans les environs
-  Parc National de Zakouma est  le plus grand parc du pays et beaucoup de bailleurs, surtout la France et l’Union Européenne  soutiennent techniquement et financièrement  le gouvernement du Tchad dans sa préservation.
Tel : 00235-524412

4 - CONTACTS UTILES
- Ministère du Développement touristique, BP 86 N’Djamena Tel : 00235-524420
- Direction de l’Hôtellerie et de l’exploitation touristique des Parcs, tel 00235-524418
- Direction des études et de la programmation logistique, Tel : 00235-524417
- Direction de la promotion touristique, Tel : 00235-524416
-TCHAD évasion, Beguinage, 3 avenue Charles De Gaulle, BP 1600, Tel : 00235-526532
-Express voyage & Tour, Av Charles De gaulle,BP 5960, tel 00235-520986/520987
- N’Djamena Tour, Av Charles De Gaulle, BP 1647, Tel : 00235-526055/526838
- Africa Tour Tchad, Av Charles De Gaulle, BP 5291, Tel : 00235-518727/524563
- Société de Voyages Saharien, BP 272, Farcha,  N’Djamena Tel : 00235-523767
- Union des Agences de Voyage, Gardolé, BP 1749, tel 00235-517436
- Tchad Voyage, Klemat, BP 858, Tel : 00235-520188/8426369/295959
- Tchad Tour,Chagoua, BP 4488, Tel : 00235-299500/8417291
- SOMATEL EXPRESS, Djari Gare Routière, BP 20, N’Djamena
- Al Watan express BP 4488, tel 00235-8413110
- DIAGNOSE VOYAGE, Repos II, boulevard du Président Georges Pompidou, ,BP 2055, Tel : 00235-291331/510098/510789

Nous contacter: Tchad +23566344180/ +23566719603/ +23560235877
                  Cameroun +23775498379/ +23798069898/ +23772227360 
                         Bénin +22996368574/ +22997964754/ +22994750513      
 Sources :
-  Les agences pour le voyage,
-  l’Université de N’Djamena pour le climat, le relief et les parcs
-  les hôtels et restaurants

L'EGOISME DE L'EMPEREUR DEBY ITNO 1er

deby sous napoleon 15-10-2012 22-18-58
La vieillesse n’assagit pas Déby. Elle le rend encore plus égoïste que jamais. Il désire tout accaparer, tout contrôler, tout administrer. Plus qu’un Roi, il désire être un demi-dieu, voire un dieu tout court pour les mécréants qui le considèrent déjà comme tel au point de lui faire offrande de tout, de leur dignité, de leur honneur, de leur liberté chèrement acquise de « haute lutte », n’en déplaise à Samir Adam Annour.
Vous l’avez sans doute deviné, le site internet du Palais rose confirme ce jour la rumeur : les députés ont voté « oui » hier à la proposition portant révision de la Constitution de la République du Tchad.
Idriss Deby ne veut plus être « seulement » Président de la République
La révision de la Constitution concerne principalement le Titre III, Chapitre I du texte fondamental, traitant du statut du « Président de la République », en particulier son article 71 qui prévoit l’incompatibilité des fonctions du Président de la République « avec l’exercice de tout autre mandat électif, de tout emploi public et de toute autre activité professionnelle et lucrative ».
En langage ordinaire, cet article interdit le « cumul » des fonctions du Président de la République avec :
Notamment les fonctions de :
Député ou Maire d’une commune, etc. (mandat électif)
Magistrat, Ambassadeur, Enseignant, Dirigeant ou salarié d’établissement public, Chef traditionnel/Sultan, etc. (emploi public) 
Avocat, Huissier, Dirigeant ou salarié d’une société privée, dirigeant ou salarié d’un parti politique, d’une association des droits de l’Homme, etc. (activité professionnelle et lucrative). 
Etc.
On l’aura noté, cette liste n’est pas exhaustive de sorte que la suppression ou la modification des dispositions de l’article 71 dans un sens favorable au « cumul » autoriserait le chef de l’Etat à exercer n’importe quelle activité au même titre qu’un citoyen lambda. Mais à la différence des simples citoyens, Idriss Déby pourra s’auto-désigner pour exercer toutes ces fonctions réunies. Il l’a d’ailleurs déjà fait avec son auto-désignation comme Sultan de sa bourgade natale sans qu’aucune voix autorisée (député, Conseil constitutionnel) ne soit indignée.
A en croire la rumeur qui circule depuis plusieurs semaines sur les blogsites tchadiens, l’objectif visé se limiterait néanmoins à permettre à Idriss Déby d’exercer les fonctions de Secrétaire général de son parti politique MPS, voire de Secrétaire général d’une organisation syndicale de travailleurs qu’il entend créer afin de neutraliser l’influence de l’UST qui l’a fait plier durant tout le second semestre de l’année dernière.
En tout cas, confirmant la rumeur, le site internet du Palais rose parle de révision des articles sur l’incompatibilité des fonctions du Président de la République avec « toute activité au sein d’un parti politique ou d’une organisation syndicale », alors que cette formulation n’existe pas dans les termes de l’article 71 de la Constitution révisée.
Le nouvel article 71 autorise le cumul à l’exercice des fonctions du Président de la République avec celles exercées dans le cadre de « d’un parti politique ou de membre d’associations académiques ou à caractère scientifique ou culturel« . Les laudateurs assermentés du MPS ne lui ont-ils pas gonflé la tête et l’orgueil avec le fameux refrain « Président Fondateur » répété jusqu’au dégoût lors du dernier congrès du parti-État ?
Et lui-même s’est souvenu certainement qu’il est Docteur honoris causa d’une Université française.
Tout est donc parfaitement légitime. Circulez, il n’y a rien à voir.
Ceux qui continuent à nier l’évidente intention de Déby de transformer notre pays en monarchie absolue ou carrément en Royaume peuvent continuer à se fourrer le doigt dans l’œil jusqu’aux orteils. Qu’ils continuent à encenser le tyran pour assurer leur pitance, mais qu’ils s’apprêtent à rendre au peuple tchadien compte un jour ou l’autre.
Idriss Déby souhaite muter et révoquer les juges à tout moment et sans motifs
Les Députés ont également dit « oui » à la volonté du chef de l’Etat de raboter plusieurs dispositions du Titre IV de la Constitution relatives au « pouvoir judiciaire ».
A ce sujet également la rumeur circulait depuis plusieurs semaines sur les sites internet. Le Palais rose confirme ce jour que la proposition de la révision de la Constitution concerne aussi « l’inamovibilité des magistrats de siège et les structures de la Cour suprême ».
Les dispositions visées sont celles des articles 150 qui traite de « la discipline et la responsabilité des magistrats », 151 et 155 qui prévoient l’indépendance et l’inamovibilité des magistrats du siège (ceux qui tranchent les litiges) et des membres de la Cour suprême, 152 à 154 qui traitent de l’organisation et du fonctionnement des institutions judiciaires.
L’objectif visé est clair : Idriss Déby se donne le pouvoir de sanctionner par la mutation à l’autre bout du Tchad tout magistrat récalcitrant qui s’amuserait à passer outre ses injonctions officieuses de condamner tel responsable politique, tel journaliste ou tel droitdelhommiste « irrespectueux envers sa majesté ».
La monarchie se construit sous nos yeux !
What else ?

lundi 14 janvier 2013

Centrafrique : Bataille autour de la dépouille politique de Bozizé.

Central African Republic president Francois Bozize speaks during a news conference at the presidential palace in Bangui January 8, 2013.  REUTERS/Luc Gnago (CENTRAL AFRICAN REPUBLIC - Tags: POLITICS)
L’histoire bégaie en Centrafrique. Installé au pouvoir par un putsch en 2003, François Bozizé n’a jamais été aussi près d’être à son tour défait par une rébellion armée. Ce contexte a le mérite de rebooster l’opposition dite « démocratique », déjà gagnée par les grandes manœuvres. Mais les leaders militaires du Séléka (« alliance » en sango), eux-mêmes divisés, entendent capitaliser leurs actions sur le terrain pour préparer l’après-Bozizé. Querelles de chefs à l’horizon.
L’opposition dans les starting-blocks - La fulgurance de l’offensive du 10 décembre et le manque de crédibilité politique de la rébellion ont bouleversé l’agenda politique centrafricain. De petites combinaisons en stratégies mûries, les opposants se positionnent dans la perspective d’une transition. Même si des personnalités comme Jean-Jacques Demafouth et Gaston Mandata Nguérékata n’expriment pas officiellement leur soutien au Séléka, leur intention est bien de s’en approcher pour mieux servir leurs ambitions. D’autant que depuis la dissolution de ses deux mouvements – la NAP et l’APRD -, Demafouth, ministre sous Ange Félix Patassé, ne dispose plus de structure pouvant porter sa parole. Idem pour Gaston Mandata Nguérékata, mathématicien enseignant aux Etats-Unis. Ce dernier, faute d’avoir pu s’emparer du RDC de l’ex-président André Kolingba, s’est résigné à créer le CNRC autour de cadres de son ethniebanda. Face à eux, Crépin Mboli-Goumba de PatrieJoseph Bendounga de MDREC ou encore Henri Pouzère de Sauvons la Centrafrique jouent des coudes. L’ex-premier ministre Martin Ziguélé (MLPC), qui a fait le pied de grue au PS français ces derniers mois, compte également peser.
Le club des militaires ambitieux - Mais ces acteurs politiques pourraient être freinés par les militaires œuvrant au renversement de François Bozizé. Sur le terrain, la suprématie de Michel Am-Nondokro Djotodia, 63 ans, Goula originaire de la Vakaga (nord), se confirme. Il chapeaute d’ailleurs la délégation du Séléka arrivée à Libreville le 7 janvier pour les pourparlers de paix. Cet ancien haut fonctionnaire réfugié à Cotonou depuis 2006, après avoir été accusé de participer à de précédentes rébellions dans son pays, n’a quitté le Bénin qu’en août pour regagner sa province natale via le Soudan, et reprendre en main l’UFDR. En 2007, ce mouvement avait déjà inquiété le pouvoir de Bangui, avant d’être stoppé par les Mirage français. La rébellion doit également composer avec Christophe Gazam Betty, ex-ambassadeur en Chine rallié au CPJP, le général autoproclamé du CPSKMohamed-Moussa Dhaffane ou encore le généralAbdoulaye Miskine, patron historique du FDPC, premier mouvement à avoir pris les armes contre François Bozizé. D’autres militaires comme Armel Sayo font office de trouble-fête en revendiquant ouvertement le commandement du Séléka.
Les relais à Paris - Même si la France s’ingénie à rester en dehors de cette crise, Paris sert d’arrière-cour aux stratèges politiques centrafricains. Logé un temps auLutetia puis dans un appartement parisien, le porte-parole du Séléka, Eric Neris-Massi, beau-fils de Charles Massi, l’ancien ministre de Bozizé assassiné en 2010, y étoffe ses réseaux jusqu’ici plutôt ténus. Parmi ses contacts figurent les avocats Jean-Paul Benoît, défenseur d’Alassane Ouattara, ainsi que Jean-Charles Tchikaya et François Gibault.
Pour transmettre ses messages au médiateur Denis Sassou Nguesso, Massi passe par Martin Yando Grelombe. Ce dernier, ami du couple présidentiel congolais, est le fils de Christophe Grelombe, ex-ministre de Kolingba. Toujours à Paris, Sayo, qui s’oppose au leadership de Michel Djotodia, a désigné comme conseiller spécial le Français Roger Sebbag, administrateur général des services d’Etat au sein du Service de coopération internationale (SCI). Sa mission vise à ripoliner l’image de son « poulain » en le présentant comme le vrai défenseur des intérêts hexagonaux dans le pays. Reste à savoir si les jours de François Bozizé, qui a envoyé une partie de sa famille à Brazzaville, sont réellement comptés…
La Lettre du Continent.

Quand on veut s'en prendre à l'impéreur Dedy Itno 1er 
Voila ce qui peux nous arriver au regard vigilant de la France et de la communauté internationale. Malheur à toi Bozizé