jeudi 28 février 2013

DEDY - BAMINA - ET LA DESILUSTION

Les Baministes, la désillusion pour certains

Le congrès de MPS tenu en grande pompe les 19, 20 et 21 octobre 2012 à N’djaména avait ravivé les espoirs et attisé les ambitions des baministes qui se sentaient depuis belle lurette oubliés dans les tiroirs des archives de l’histoire. En effet, Deby avait multiplié des gestes et des confidences auprès de ses bouffons et autres apparentés pour faire passer le message suivant : le MPS est accaparé par des opportunistes  et des voleurs de la République, ceux-là ont vidé la révolution de sa substance, il faudrait revenir à l’orthodoxie révolutionnaire prônée par le fameux congrès de Bamina.
A la sortie du congrès, la première déception fut la nomination de Mr Beyom Adrien comme secrétaire général de Mps. Bon nombre des militants faisaient circuler dans les couloirs du congrès les noms de plusieurs pointes du MPS, en particulier les baministes, mais pas celui de Beyom.  Et ce, pour deux raisons : d’abord le train-train quotidien de Beyom ne sied pas avec la fonction de secrétaire général du parti au pouvoir, ensuite Beyom n’est pas un baministe stricto sensu – certes, il faisait partie de ce qu’on appelait «le groupe de Ouaga», c’est-à-dire les tous premiers cadres à adhérer au MPS. Les projecteurs étaient plus tôt orientés vers le général Nadjita Béassoumal (le doyen), l’éternel candidat Mahamat Ali Abdallah et le revenant Ahmat Soubiane. Mais quelle ne fut pas la surprise des militants de voir Deby sortir de sa poche Beyom tout fraichement coiffé et ayant visiblement passé par la boutique du coin pour avoir une veste et une cravate pour la cérémonie.
Après la pilule de Beyom, Deby a récidivé en désignant le Ministron de la Justice pour préparer les festivités du MPS à Biltine. Les baministes originaires de Wadi Fira ont vu plus qu’un bras d’honneur en leur direction. Alors, ils ont tous fait cause commune, en remuant ciel et terre pour balayer ledit Ministron de ses responsabilités à cause, dit-on, des détournements des fonds mis à sa disposition pour les préparatifs de la fête. Par Premier ministre interposé, il désigna à la place du déchu une équipe composée des poids lourds de Bamina. Mais c’est sans compter avec la persévérance du Ministron, qui se battra jusqu’au bout pour se faire médailler le jour de la fête : A Mahamat Ali, le discours, au Ministron Djiddo la médaille. Les effets de leur querelle continuent  à ce jour avec des commissions de contrôle et de plaintes…. Ce geste anodin de retournement n’a pas attiré l’attention de nos fameux baministes. Les quelques rencontres autour de Deby et les informations savamment distillées  ont fait renaître de l’espoir au sein des baministes  pour la prochaine nomination du PM. Des coups bas, des combinaisons et des supputations les plus alambiquées ont eu cour après le séjour du despote à Biltine pour le choix d’un futur Premier Ministre. Après avoir procédé par élimination selon les critères qui siéent à chacun des prétendants, Nadjita Béassoumal et Ahmat Hassaballah Soubiane semblaient remplir les critères requis. Si ce n’est pas l’un, alors ce sera l’autre. A la formation du nouveau gouvernement, tous les ministères de souverainetés reviendraient aux baministes selon les confidences du despote, donc personne ne sera perdant, et out le petit Djiddo.
Naïveté, quand tu nous tiens ! Le nouveau locataire de la Primature possède à lui seul tous les qualificatifs que les baministes récusaient : transfuge et ex-mouvancier ! C’est la consternation générale, surtout après la formation du gouvernement dans lequel on ne trouve qu’un seul baministe dans un ministère de seconde main.
Le second coup de massue,  propre à la façon Deby viendra du second gouvernement Joseph. Plus de baministes au gouvernement, plus de baministes au Cabinet du Président. Il y en avait un qui aurait cru car il s’était préparé avec la complicité de Joseph pour occuper un ministère qui serait à sa dimension. Mais c’est sans compter avec Deby !
Mouvement d’humeur, peut être passager,  mais ça ronronne dans les rangs des baministes : Comme aux préparatifs de la fête de Biltine,  les baministes ont pris le « maquis » qui ne dit pas son nom et ont allumé leurs grosses artilleries de dénigrement orientées vers le nouveau premier ministre Joseph. Un travail de sape et de manigance ayant pour principal objectif de déstabiliser le gouvernement Joseph se met progressivement en place. Pour Deby et Joseph, ceux-là peuvent continuer à piailler car ils ne valent même plus leurs ombres!
Car Deby les connaît trop bien, ils n’iront nulle part.  Ces individus s’époumonent inutilement dans leurs manœuvres, et d’ailleurs hormis Nadjita et Paul Mbainedoum,  la plupart d’entre eux ont pris les armes contre Deby avant de revenir, tout petit, la tête dans la farine, attraper les pieds de leur seigneur en pleurnichant. Alors, pendant que vous y êtes, restez pour manger tout ce que vous avez amassé. Heureux que personne ne vous demande des comptes.
Correspondance particulière

dimanche 24 février 2013

MALI: NOUVEAU BILAN 23 SOLDATS TCHADIENS SONT TOMBES SUR LE CHAMPS DE BATAILLE ET 93 JIHADISTES CE VENDREDI


23 soldats tchadiens, 93 jihadistes tués vendredi.

Les combats de vendredi, dans le massif des Ifoghas (nord du Mali) avaient fait 23 morts dans les rangs de l’armée tchadienne et 93 dans le camp des islamistes armés, a annoncé dimanche l’état-major tchadien, selon un bilan revu à la hausse.
NOUS ADRESSONS NOS SINCÈRES CONDOLEANCES AUX PARENTS ET A TOUT LE PEUPLE TCHADIEN QUI TOUS LES JOURS DEPUIS L’INDÉPENDANCE N’ARRÊTENT DE PLEURER SE FILS QUI NE CESSENT DE TOMBER SUR LES CHAMPS DE BATAILLE. CETTE FOIS LA CAUSE EST NOBLE: LUTTER POUR LA PAIX DU PEUPLE D'AFRIQUE. HOMMAGE A CES BRAVES HOMMES.

MALI : Décès du Commandant des Forces Spéciales Tchadiennes au Front


Décès du Commandant des Forces Spéciales Tchadiennes au Mali ce 22 février 2013. Qui est-il?

Le Commandant Abdel Aziz Hassane Adam, Commandant des Forces Spéciales tchadiennes au Mali, est décédé ce jour du 22 Février à 5h45 à Kidal au Nord du Mali. Le Commandant Abdel Aziz est lauréat 2001/2003 de l’Ecole d’Etat Major, au Mali. Entre 2004 et 2005, il a été tour à tour à Burundi, Cote d’Ivoire, RCA, etc., dans le cadre des opérations de maintien de la paix. Au sein de la DGSIE, il était Directeur adjoint de la Direction des Actions Réservées (DAR). C’est une direction des opérations très spéciales, rattachée directement à Deby, c’est le fer de lance de Deby à l’encontre de toutes les rebellions que ce dernier a eu à combattre à travers le monde.
A la différence du reste de la troupe tchadienne, les Forces spéciales forment un corps à part et sont en première ligne avec les Français.
Avec la mort du Commandant, saura-t-on exactement la situation des tchadiens sur le front malien ? On sait tout simplement qu’ils sont face à face avec les djihadistes, seuls avec les français. Selon certaines sources, les tchadiens sont déployés les premiers avant les français et ce sont eux qui encaissent en premiers les coups. Combien des blessés tchadiens depuis leur séjour au Mali ? Combien des morts ? Le régime de Deby garde un mutisme coupable. Il y a eu d’autres morts tchadiens avec le Commandant des forces spéciales. Selon nos sources, « le kamikaze djihadiste est carrément monté sur les couchages des tchadiens.»
Correspondance particulière depuis Bamako

Mali, le grain de sable

La mort du Commandant des forces spéciales tchadiennes et de ses 13 compagnons, ramène au devant de la scène nationale, le rôle, la place et la situation des tchadiens sur le front malien. Un journal satirique français avait imagé l’arrivée des soldats français au Mali. A leur descente d’avion les français ne trouvent aucun militaire malien sur place, alors ils demandent à un passant : « mais où sont les maliens ? » et le passant de répondre : « ils sont dans les bistrots, en train de suivre la CAN ! »  Aujourd’hui on se pose la même question par rapport aux troupes de la CDEAO, où sont-elles ? Entrain de commenter dans les bistrots l’après CAN ? Ainsi donc, si on ne s’est fié qu’aux troupes ouest-africaines ou aux nombreuses résolutions de l’ONU, le Mali aurait été occupé et pour longtemps par cette bande d’obscurantistes, moyenâgeux et rétrogrades des djihadistes. Que les pourfendeurs du néocolonialisme et autre françafrique trouvent l’intervention française au Mali  obsolète et incongrue,  c’est une autre affaire, mais pour les maliens en particulier et les africains en général, ce n’est plus le cas. Oui, les interventions françaises en Afrique furent jadis obsolètes et incongrues, mais pas celle présente du Mali ; celle là, elle est salutaire et salvatrice ; on ne peut imaginer ce que serait le Mali et le reste de l’Afrique sahélienne si les djihadistes n’ont pas été stoppés par l’intervention française : une pandémie incurable.
L’intervention française soutenue par des appuis des pays africains, devrait permettre de chasser les djihadistes hors du Mali, diminuer substantiellement leur capacité de nuisance dans la sous région, permettre au Mali  d’organiser des élections libres et transparentes et régler la question touarègue dans le cadre des institutions républicaines existantes. Ce vaste programme idéal ne peut être possible à condition d’enlever le petit grain de sable qui continue à faire grincer la machine. Ce petit grain de sable s’appelle la complicité ou la connivence entre les français et le MNLA, ce groupuscule sécessionniste, truffé des djihadistes et des narcotrafiquant et par qui la calamité a envahi le Mali. Une question : pourquoi il n’y a pas des troupes maliennes à Kidal ? Pourquoi les français patrouillent ensemble avec les éléments de MNLA à Kidal? Quand on sait que toutes les actions que les djihadistes effectuent au Nord du Mali, surtout celle qui a causé la mort des 13 tchadiens, est effectuée avec la complicité des éléments du MNLA.
L’homme de la rue a toujours accusé la France d’être derrière les rebellions touarègue. C’est le bâton que la France agite si les pays du Sahel producteurs de  l’uranium expriment des velléités nationalistes ou essaient de faire évoluer en leur faveur les contrats existants, insistent ces mêmes mauvaises langues. Mais aujourd’hui le contexte est tout à fait diffèrent. Sans escamoter la question réelle et objective touarègue en Afrique de l’Ouest, continuer à entretenir des relations douteuses avec un groupe par qui  le mal est rentré, un groupe qui continue à exiger la partition du Mali « puisque ‘elle refuse la présence de l’armée malienne à Kidal» (AFP du 13 Fév.), non seulement corrobore les inquiétudes des locaux sur le rôle de la France dans l’émergence des rebellions touarègue, mais aussi  risque fort d’entacher durablement la beauté de l’opération Serval.
Beremadji Félix

vendredi 22 février 2013

QUAND UN TRIBUNAL DE SIS HAUT NIVEAU EST POLITISÉE A QUOI SERT-ELLE DONC? ET OUATARA NE SERA T-IL PAS JUGE?




PROCÈS BAGBO: LA DÉFENSE DÉNONCE UN PROCÈS POLITIQUE
Côte d’Ivoire / CPI

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Laurent Gbagbo a été présenté comme un bouc-émissaire par son avocat, lors du deuxième jour d’audience à La Haye.REUTERS/ Michael Kooren.Par RFI
L’audience de confirmation des charges de Laurent Gbagbo à La Haye a bien repris ce mercredi après-midi 20 février avec la déclaration inaugurale de la défense. Les avocats de Laurent Gbagbo l’ont présenté comme un bouc émissaire, se sont livrés à une attaque en règle du travail mené par le bureau du procureur, et ont appelé à faire la lumière sur tous les crimes commis en Côte d’Ivoire, y compris depuis le début de la rébellion, le 19 septembre 2002.
Avec notre envoyée spécial à La Haye, Sarah Tisseyre
« Le procureur avait promis de poursuivre les deux camps en Côte d’Ivoire, pourtant seul Laurent Gbagbo est ici. Pourquoi ? » C’est par cette question que maître Emmanuel Altit a commencé sa déclaration inaugurale.
L’avocat de Laurent Gbagbo le présente comme un bouc-émissaire. « Sa chute a été planifiée et organisée, dit-il. Les puissances ne voulaient pas d’une paix négociée en Côte d’Ivoire ». Il souligne aussi que cette affaire est une affaire française.
La défense accuse la procureure de ne pas avoir enquêté, de s’être contentée de valider une version de l’histoire fournie par Alassane Ouattara. Pour preuve, dit-elle, les vidéos de la marche sur la RTI montrent qu’il y avait des combattants pro-Ouattara armés parmi les manifestants, pas simplement des civils.
Le travail d’enquête a été tellement bâclé, dit encore la défense, que des images prises au Kenya ont été versées au dossier. Et d’ajouter : « Le peuple ivoirien mérite mieux qu’un procès politique ». Au nom de la réconciliation en Côte d’Ivoire, les avocats exhortent la CPI à faire la lumière sur tous les crimes commis dans le pays depuis le 19 septembre 2002, début de la rébellion.
Devant Laurent Gbagbo, qui écoute et acquiesce parfois, maître Altit lance : « J’ai une pensée pour toutes ces victimes que le procureur oublie, qui se sentent abandonnées parce qu’elles ne font pas partie du camp des vainqueurs ».
Extraits de la déclaration inaugurale de la défense
Me Agathe Bahi Baroan
La lutte contre l’impunité ne se divise pas. Il ne peut y avoir de bonnes ou de mauvaises victimes. (…) Les populations de Côte d’Ivoire attendent mais ne voient rien arriver.

jeudi 21 février 2013

QUAND ON S’ÉRIGE EN ROI DANS UN ETAT SOUVERAIN


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Le président tchadien Idriss Déby Itno a procédé mardi à un remaniement ministériel, à peine un mois après la formation du nouveau gouvernement et la nomination du Premier ministre Djimrangar Dadnadji, a appris l’AFP de source officielle.
Six nouvelles personnalités dont une femme font leur entrée dans le nouveau gouvernement composé de 33 ministres et de neuf secrétaires d’Etat.
Cette annonce intervient après le limogeage des deux ministres chargés de l’Intérieur, Bachir Ahmat Mahamat et Bachar Ali Souleyman, le 14 février.
En remplacement à ces postes-clés, Ali mahamat Zene Ali Fadel devient ministre de l’Interieur et de la sécurité tandis que Yokabdjim Mandigui est nommé à l’Aménagement du territoire et à la décentralisation.
Autres portefeuilles importants, le ministère de l’Economie est confié à Issa Ali Taher, et le secrétariat d’Etat à la Santé publique revient à Mme Chamchal Houda Abakar Kadade.
Le Premier ministre Djimrangar Dadnadji, ancien directeur de cabinet du chef de l’Etat, nommé le 21 janvier après la démission d’Emmanuel Nadingar, est maintenu à son poste.
Les remaniements au sein du gouvernement sont fréquents dans ce pays sahélien tenu d’une poigne de fer par le président Déby, au pouvoir depuis 1990.

EN FIN DES PERSONNES POUR TENIR TÊTE AU DESPOTE IDRISS DEBY ITNO.


La guéguerre entre l’ex ambassadeur Mahmoud Adam Bechibo et Deby n’est pas prête à finir.

Selon nos sources (dossier traduit en français par nos soins) c’est depuis 2009 que les futures propriétaires de la dite société ont été présenté à Idriss Deby par un ancien PM canadien soutenu par l’ancien ambassadeur ; en sus de cash que la société a largement distribué à Deby-Hinda et à l’épouse de Mahmoud Adam ex ambassadeur du Tchad au USA, elle a en même temps distribué des actions au prorata de leur position.
Selon les documents officiels,  la compagnie Chad oïl consultant LLC dirigée par Mme Nouracham Bechir Niam est légalement autorisée par les autorités tchadiennes à rechercher des opportunités d’investissement dans le secteur pétrolier ainsi La compagnie Griffiths energy a légalement fait appel a ses compétences.  Deux millions de dollars de frais de consultations ont été payé à Chad oil consultant LLC et la compagnie Griffiths Energy a permis (un privilège) à Mme Nouracham d’acheter des actions de la compagnie à un prix très en dessous du marché ($0.01 l’action). Même si elle est la dirigeante d’une compagnie légalement agrée,  vu que Mme Nouracham Bechir Niam  est l’épouse de l’ambassadeur du Tchad aux USA  il y a un conflit d’intérêt apparent mais est ce qu’il y a un conflit d’intérêt réel? Si oui pourquoi le ministère du pétrole et de l’énergie du Tchad lui a-t-il livré un agrément de consultant international  ?
En 2009 l’action valait 1,6 $, aujourd’hui l’action vaut 10$, ainsi Mahmoud et Nouracham se retrouvent aujourd’hui avec à peu près 32 millions de dollars, tandis que Deby et Hinda seraient à plus de 200 millions ! Selon les mêmes sources, Griffiths a été également généreuse vis à vis des cadres du Ministère du Pétrole : un ancien Ministre du Pétrole, un ancien PM, M. Mahamat Kasser qui serait actuellement au centre toutes les activités mafieuses relative au Pétrole, le petit frère de Hinda, ex DG de la STH, l’actuel TPG, bref, toute la fratrie Hinda et Deby.
Pourquoi Griffiths energy parle-t-elle seulement des sommes versées à la compagnie de Mme Nouracham Niam et des actions acheté par celle-ci  mais pas des autres pots de vin versés aux autres autorités tchadiennes et leurs proches ?  Pourquoi Idriss Deby a-t-il choisi d’épingler maintenant Mr Mahmoud Adam alors qu’il a été au courant de toute l’affaire depuis le début ?  Griffiths energy  est-elle de mèche avec Deby ? Il y a beaucoup des questions pertinentes qui demeurent sans réponse.
Selon des sources dignes de foi, Deby égal à lui même cherche à récupérer les actions de Mahmoud en lui collant cette affaire de corruption au dos, ce dont l’ancien ambassadeur, à travers sa lettre en anglais met en garde les Canadiens. Selon d’autres sources, l’ex Ambassadeur aurait averti son ex beau père de ne pas aller trop loin et que lui, compte d’immenses lots d’informations confidentielles et les secrets d’Etat qu’il dispose, il est en mesure de faire tomber plus de 20 fois la République. À suivre.
N.B: Pour plus de détails, consulter les documents en cliquant sur les liens en bleu brillant.

dimanche 17 février 2013

LORSQUE L'OPPOSITION SEMBLE CORROMPU, QUE DEVIENT LE PEUPLE? CORRUPTEURS ET CORROMPUS TOUS COUPABLES


LES PROPOS DU ROI DES ZAMUNDA DONNE MATIÈRE A RÉFLÉCHIR: OPPOSANT EN JOURNÉE ET MILITANT DU MPS DANS LA NUIT?

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Ceux qui ont approché le despote Idriss Déby lors des campagnes électorales racontent que le personnage prend un malin plaisir à railler les leaders de l’opposition en des termes peu glorieux : « opposant au régime le jour ; militant du Mps la nuit » aurait-il l’habitude d’insinuer.
Difficile à croire quand on assiste aux meeting d’un ténor de la scène politique comme Yorongar Ngarledji, quand ont écoute les sorties médiatiques d’un résistant à la peau dure comme Saleh Kebzabo ou encore quand on lit les écrits révolutionnaires d’une intelligence comme Gali Gothé.
Difficile à croire, parce qu’on n’imagine pas ces dirigeants de l’opposition se livrer à des manœuvres frauduleuses pour faire avaler des couleuvres sur la dictature débyenne à leurs militants le jour et trinquer à la santé et à la longévité d’Idriss Déby la nuit tombée.

samedi 16 février 2013

DEBY FAIT UN CADEAU DE ST-VALENTIN AUX ZEK.LES MINISTRES DE LA SÉCURITÉ ET DE L'ADMINISTRATION TOMBENT

Nous avons conscience qu'au pays de (PAR DÉCRET)Déby Itno quand un fidèle du régime tombe c'est pour payer les frais d'une quelconque bêtises du chef, quelques mois plu-tard, il se fait récompenser par un autre poste. La question en ce jour n'est pas de savoir les causes de la révocation de ces deux poules de Déby, mais plutôt de savoir quand et à quel poste reviendront-ils? Je sommes bien tristes de remarquer que les mêmes personnes reviennent dans le gouvernement quel qu’en soient les fautes commises dans le passé. Il est également à se poser la question de savoir: s'il n'y personne pour gouverner ce pays? Il n' y a pas des personnes capables d’administrer ce pays excepter ces braqueurs la république? le constat est non seulement triste mais aussi amer! Le peuple doit se soulever contre des telles pratiques.
A TRÈS BIENTÔT MES CHERS B?CH?R à un quelconque poste gouvernemental.
BACHAR BACHIR-LA FIN DES  BACHRIADES--15-02-2013 00-10-53
Le ministre de la sécurité publique et de l’Immigration, Ahmat Mahamat Bachir et son collègue de l’Administration du territoire, Bachar Ali Souleyman, sont révoqués du gouvernement par décret présidentiel de ce jour 14 février 2013.
A l’heure où nous mettons cette information sur le blog, tout N’Djamena ignore les motifs de ce limogeage même s’il n’est pas exclu qu’il soit en lien direct avec la récente décision de suspension de la police nationale dont les éléments font à l’heure actuelle l’objet d’un recensement renforcé en vue de débusquer les brebis galeuses.


MARMAILLE ET BACHAR | QUAND LES PANTHèRES DE… par tchadonline
A en croire le site internet tchadinfos.com, les raisons de cette révocation brutale se trouvent dans le fait que « lors du contrôle des effectifs de la police, les enquêteurs ont découvert à leur grande stupéfaction que les deux ministres s’étaient octroyé le grade de contrôleur de police ayant rang de général de police. Les deux ont aussi fait embaucher les membres de leur famille dans les rangs de la police, du garçon de course aux oncles analphabètes tous gardiens de paix ». En outre, « l’affaire de la vendetta au CA3 (commissariat du 3e arrondissement : ndlr) n’a pas été entièrement digérée par le PR, qui a limogé en sont temps les responsables de la police. Le président dès la première heure a songé à virer Bachir mais certains de ses conseillers le lui ont déconseillé… »
Qu’à cela ne tienne, tous les Tchadiens savent que le décret renvoyant les deux ministres est un énième décret-poudre-aux-yeux dont seul Idriss Déby en a le secret. Nous avons encore en mémoire la révocation tambour battant d’un  certain Ahmat Djidda Mahamat accusé d’avoir accordé le baccalauréat à des élèves médiocres et ainsi causé du « tort à l’Etat »(dixit Emmanuel Nadingar). Le tapage médiatique organisé par Idriss Déby en personne (interview du 11 août, etc.) pour discréditer l’ancien ministre de l’enseignement supérieur et son placement en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire ont laissé croire à beaucoup de naïfs que les portes du gouvernement sont définitivement fermées à l’intéressé.
Comme on s’y attendait plus ou moins, Ahmat Djidda Mahamat a fait son grand retour au gouvernement à peine 6 mois après son renvoi : il succède au Dr Nahor Mahamoud dans le gouvernement Dadnadji.

dimanche 10 février 2013

FAITS DIVERS. JUSTICE ET VENGEANCE A LA TCHADIENNE

Le vendredi, un Kerré zigouille un Zak  non loin de commissariat du marché central en le poignardant par derrière. L’assassin est conduit audit Commissariat. Les parents du défunt apprennent la nouvelle attaquent illico le Commissariat, font sortir le Kerré et l’assassinent devant tous les policiers du Commissariat. Deby, en villégiature dans le Moyen Chari apprend la nouvelle ordonne de relever et renvoyer tous les policiers de tous les Commissariats de N’Djamena. Depuis donc ce vendredi ce sont les gendarmes et les Gnnt qui font office des policiers dans les Commissariats et les ronds points de la ville. Quand il n’y a plus d’Etat, c’est la jungle et c’est le Tchad de Deby.
Ou va ce pays? est -il un État ou un royaume?
 

samedi 9 février 2013

INCROYABLE: DEBY SUR LE POINT DE RENDRE A TIMAN SON TURBANE.

Idriss Deby se plie devant Timan Deby.

Depuis la fin du congrès de MPS Mr Deby a pris un certain nombre des actes qui sont anodins et banals auprès de l’opinion nationale lassée par des tribulations méandreuses des Zaghawa, mais qui ont attiré pour ne pas dire alerté la communauté Bideyatt. La nomination des trois officiers aux grades de général, suivi de celle de Dillo Adoum au gouvernement, tous issus du même sous clan, n’a pas passé inaperçu dans ce même milieu. De l’avis général, ces actes sont sans contexte le prélude d’un autre évènement dans le cercle. Effectivement l’explication vient d’être trouvée : Mr Deby qui se sent très à l’étroit depuis que la branche Mahamat Itno a décidé de l’affronter sans complaisance, a demandé à Mahamat Ali Abdallah et un autre officier Bilia leur avis au cas où il remettrait à Timan Deby son turban, «parce que, leur dit-il je suis de plus en plus isolé et cela risque d’avoir des conséquences au niveau de l’Etat, surtout depuis que les zaghawa kobés, qui étaient mes meilleurs alliés, commencent à me narguer ouvertement après le départ des généraux Kereinkeyno et consorts ».
Les deux consultés ont approuvé illico la proposition ; mais avant de la rendre effective il faudrait absolument déblayer le chemin car il risque d’avoir une vraie révolte de la communauté Bilia. Sur ce, Deby leur a répondu que « pour les Bilia il n’y aura pas des gros problèmes : ceux qui ont osé m’affronter, je les ai chassés et dispersés aux quatre coins du monde et sont en train de mourir de chagrin, le reste n’a pas assez des couilles pour se révolter contre moi, au contraire ils sont en train de bien brouter là où ils sont. Toutefois j’ai un peu des inquiétudes du côté de mon sous clan animé par le chef de canton Bangui Sinine Karda. C’est le seul qui ose m’affronter. » Sur ce, les deux conseillers lui ont suggéré quelques mesures conservatoires : d’abord faire venir à N’djaména le fameux chef de canton téméraire pour acheter cash son adhésion, ensuite promouvoir aux grades supérieurs quelques-uns de ses proches qui étaient pendant longtemps marginalisés et enfin nommer membre du gouvernement leur vieux baobab qui n’a jamais été d’ailleurs un danger pour Deby, mais on ne sait jamais avec les réactions d’un homme acculé, donc il faut le neutraliser par avance !! Tout ceci a été déjà fait, en effet ledit chef de canton se trouve à N’djaména depuis deux semaines aux bons soins de DG/SSIE en attendant la rencontre avec Deby, toutefois il a été déjà approché par des intermédiaires chargés de polir les aspérités.
Reste à savoir si le seul fait d’amadouer son propre clan pourrait faciliter le passage de la pilule ; rien n’est surprenant dès lors que Deby a dit et redit qu’avec les zaghawa il ne faut pas se lasser de leur tendre des billets craquants, c’est comme un chien qui suit l’odeur de la sauce./
Correspondance particulière
N’djamena.

AFRIQUE CENTRAL: masturbe-toi et ferme la! les sciences des gens qui n’ont plus faim.


mONGO beti
Aujourd’hui j’ai pas envie de rire. Une autre race d’aliens que j’observe chez derniers temps chez nous me met en colère : nos intellectuels ou prétendus tel. Autant le Cameroun regorge de savants, de vrais, autant la sphère de la pensée est prise en otage par des personnages sans épaisseur qui me font regretter de grands noms de ce pays.
Gromologues récurrents
Ils se reconnaissent d’emblée à leur pédantisme ce qu’on appelle chez nous la gromologie, la culture des mots savants. Ce réflexe du colonisé qui en maniant la langue du maître avec autant sinon plus de dextérité que lui se croit son égal. Il faut les écouter dans les médias, se fendant de longues tribunes soporifiques ou passionnées dont l’intérêt pratique est quasiment nul. Ils chutent, ils sont de disance, ils font des overdoses d’imparfait du subjonctif quand on ne leur demande que d’être précis.
Masturbateurs compulsifs
L’intellectuel camerounais se considère comme tel d’abord à cause de ses diplômes. Aucune phrase qu’il ne commence sans vous rappeler que la théorie qu’il va énoncer lui a été dictée sur les bancs patinés d’histoire de la Sorbonne, de Cambridge ou de je ne sais quel bled perdu dans la brume européenne. Il est expert dans des disciplines abstraites : sciences politiques, sémiologie, politologie, sémiotique… Comme dit ma mère, les sciences des gens qui n’ont plus faim.
Osez mettre en doute leur savoir livresque et ils débarquent à la télévision, traînant derrière eux leurs cantines de parchemins, montrant à qui veut les voir ce qu’ils considèrent comme leur trésor : du papier, des signatures, du vide. Il larmoient, s’extasient, jouissent en citant leurs titres académiques supposés ou réels.
Avocats éternels du Roi Lion
Aussi curieux que cela paraisse, cette race d’intellectuels qui, très souvent, est engagée politiquement (ce qui ma foi est normal) ne critique jamais le Roi Lion notre bon roi. Ils critiquent le système, accusant l’entourage de « tromper » le Roi. Je me suis toujours demandé Comment un roi qu’on a trompé aussi longtemps pouvait prétendre diriger un peuple…
Enfonceurs de portes ouvertes
Curieusement l’intello camerounais essaiera toujours de vous faire avaler ce que vous savez déjà : la Cameroun va mal. A qui faut-il expliquer qu’il faut faire le tour de Yaoundé pour avoir du gaz domestique ? Que les robinets de mon quartier sont à sec depuis deux ans environ, qu’il n’existe aucune politique de transport public dans notre cité, que AES SONEL joue avec nos nerfs, qu’on va à l’hôpital seulement pour crever, que certains camerounais ont tellement honte de leur salaire qu’ils ne l’évoquent jamais !
S’il faut limiter la pensée à la dénonciation, alors, nous sommes tous des intellectuels.
Preneurs d’otage
Que vous écoutiez la radio, regardiez la télé ou lisiez la presse, vous les retrouvez. S’épanchant dans des tranches qu’ils monopolisent, justifiant à grands coups de gueule artificiels l’illusion de la liberté d’expression et de la démocratie et se posant comme caution morale d’un pouvoir ayant échoué.
Sérieusement, je me suis toujours demandé s’ils n’avaient pas un budget à ces fins. Faites le tour des chaînes de radio de Yaoundé. Vous les retrouverez intervenant le matin sur les débats de société, discourant le week-end dans les arènes politiques, aux côtés d’un peuple trop heureux de « causer avec les grands » pour se rendre compte que ceux-ci sont dans leur rôle de distraction.
Sabitou/Sabiall
Les sabitou sont les gens qui savent tout sur tout. A côté d’eux les sophistes sont des enfants de coeur. L’intellectuel camerounais est un sabitou. A onze heures, il au téléphone sur Magic FM et nous explique pourquoi Marafa doit aller en prison. A midi, le voici intervenant sur RTS pour nous dire que si les chiens ont disparu des rues de Yaoundé c’est parce que les chinois les mangent. A 15h il déblatère sur la musique camerounaise en direct de Sky Radio. La journée terminée on croit qu’il va se taire. que non. Il vient squatter les talk show télévisés pour parler… de lui. et quand on croit que tout est terminé, on le retrouve dans les journaux du lendemain, sans qu’on sache comment il est devenu expert en forces occultes pour avoir lu trois brochures sur la Rose Croix synthétisés en un « livre ». Tout ça à des années lumière de son champ de compétence. Hé! Mon frère! Tu sors la nuit?
Cinquante ans après des pseudos indépendances, voilà où on en est. On ne construit rien, on aboie et chacun se complait dans cet aboiement qui dessert notre patrie et arrange les vampires qui la sucent.
Voilà pourquoi dans un pays où le choléra sévit encore de manière endémique, où l’urbanisation galopante se fait sans plan directeur, où l’hygiène et la salubrité sont un défi perpétuel, un pays où la santé est une vue de l’esprit, où des zones entières sont privées de courant et d’eau alors qu’il suffit de se baisser pour en trouver, oui dans un pays où tant de scandales sont visibles sans besoin de creuser, les seules thématiques qui réveillent les consciences endormies n’ont aucun intérêt social, voire pratique : Samuel Eto’o est revenu en équipe nationale ? Chantal Biya a regagné le palais conjugal ? Iya Mohamed a regagné la bergerie familiale? Les homosexuels et les franc-maçons ont-ils été envoyés en enfer ? Marafa est-il déjà en prison ?
Une réorientation des priorités orchestrée par un pouvoir soucieux de voir l’opinion nationale détournée des vrais enjeux de son temps. Une stratégie mise en œuvre par nos « intellectuels », des hommes qui occupent le haut du pavé, des pions d’un système, des animateurs qui essaient de nous faire avaler une utopie : le mirage des Grandes Ambitions.
J’ai trop la haine là. Je me tais.
Peace !

AFFAIRE HISSEIN HABRE REDÉMARRE? QUE SE CACHE T-IL DERRIÈRE?

L'affaire Hissein Habré alias HH éclabousse! Nous espérons que parfaite lumière sera faite; quand bien le peuple Tchadien est sans ignoré que Idriss Déby était son homme de main, occupant tour à tour des hauts postes dans son gouvernement pendant que tous ces exactions et ces meurtres sont commis. Les grands hommes politiques de l'heure ont non seulement servi sous le régime de Habré, mais ils sont tous ou presque tous de la DDS. Ils étaient ceux qui dénonçaient les autres pour qu'ils soient arrêtes et exécuter. Nous savons que si justice est réellement faite le Tchad sera nettoyé de ces brebis galeuses qui nous gouvernent il ya 50 ans pour qu'enfin les fils de toumai connaissent la paix du cœur.
Lisons le récit de Maître Djibril WAR


DJIBRIL WAR

MAITRE "BOB DENARD SERES" AVOCAT OU MERCENAIRE DE HABRE

     Si on devait décerner l’Oscar de l’inconduite notoire, au point d’indisposer ses propres confrères qui sont pourtant de farouches défenseurs de leur client, Hissène HABRE, dont le procès débutera ce vendredi, maître Bob Denard ( du nom du roi des mercenaires) SERRES serait sans conteste le lauréat. Le fantomatique avocat de l’ancien chef d’Etat Africain en mal de popularité, a trouvé l’occasion qui en a fait le grand larron, pour tenter de se projeter au devant de l’actualité de piètre manière. La bave dégoulinant de ses babines, dans un état de délire d’invectives, de propos injurieux, menaçants, il n’a épargné dans sa crise ni l’Etat du Sénégal, ses Institutions incarnées par le Président de la République, le Ministre Garde des Sceaux, nos magistrats, ni l’Union Africaine. La raison avancée, du moins la sienne est que l’Etat du Sénégal ne pouvait et ne devait en aucun cas juger l’ancien Président Hissène HABRE conformément aux injonctions de la Cour de Justice de la CEDEAO , encore moins l’extrader à défaut de le juger, suite à la décision de la Cour Internationale de Justice en juillet 2012, ni appliquer la convention passée avec l’Union Africaine pour la Création des Chambres Africaines extraordinaires spécialisées pour le procès.
Le Président Macky SALL nouvellement élu démocratiquement le 25 Mars 2012 avait pris la grande décision très responsable de faire juger l’ancien Chef d’Etat du Tchad. Ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler l’affaire Hissène HABRE, du nom de l’ancien Chef d’Etat de la République du Tchad, une préoccupation majeure pour notre cher continent, longtemps laissé pour compte sur les brûlantes questions de l’heure, constitue des enjeux de taille, qui engageront sans doute son crédit et son avenir en termes de leadership pour la Gouvernance mondiale judiciaire. Ainsi le Président Macky SALL venait de prendre la courageuse décision d’appliquer la résolution de l’Union Africaine de faire juger l’ancien chef d’Etat du Tchad, au Sénégal. Cette décision est bien en phase avec sa vision de libéral social avec comme axes fondamentaux : Libéralisme Républicain et patriotique au nom de la Bonne Gouvernance avec comme crédo la lutte contre l’impunité sous quelque forme que ce soit. L’Assemblée Nationale du Sénégal avait également voté deux autres lois notamment celles portant modification de notre organisation judiciaire du fait de cette affaire et la Haute Cour de Justice cette semaine.
POURQUOI LE SENEGAL DEVRA T IL JUGER LE PRESIDENT HABRE AU LIEU DE S’ABSTENIR OU DE L’ EXTRADER ?
Le Sénégal est et sera toujours comme par le passé le pays de dialogue, de l’hospitalité, « de la téranga » comme le chantait le poète, académicien, le Président Senghor. Ses successeurs, les Présidents Abdou DIOUF et Abdoulaye WADE, n’ont jamais failli au respect de cette tradition millénaire. Mais le Président Macky SALL s’est vite fait de rappeler que le Sénégal est aussi un Etat de droit, soucieux de la Bonne Gouvernance, condition fondamentale de la paix et du développement. Et qu’il ne saurait s’accommoder du non respect des lois et des conventions, encore moins de l’impunité aussi bien dans l’atteinte aux droits et biens des individus et de la collectivité, ainsi qu’à l’intégrité physique ou morale des personnes. Que nul n’est au dessus des lois.
LES FONDEMENTS CONSTITUTIONNELS
Le préambule de la Constitution du Sénégal dispose :
« Le peuple du Sénégal souverain affirme son adhésion à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 et aux instruments internationaux adoptés par l’Organisation des Nations Unis et l’Organisation de l’Unité Africaine, notamment la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948, la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes du 18 Décembre 1979,la Convention relative aux Droits de l’Enfant du 20 Novembre 1989 et la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples du 27 Juin 1981…….)
En effet l’article 7 de la Constitution dispose :
« La personne humaine est sacrée. Elle est inviolable. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger.
Tout individu a droit à la vie, à la liberté, la sécurité, à l’intégrité corporelle notamment à la protection contre toutes mutilations physiques.
Le peuple sénégalais reconnaît l’existence des droits de l’homme inviolables et inaliénables comme base de toute communauté humaine, de la paix et de la justice dans le monde.
Tous les êtres humains sont égaux devant la loi. Les hommes et les femmes sont égaux en droit……… »
PORTEE DES CONVENTIONS ET TRAITES INTERNATIONAUX ET LES DECISIONS RENDUES PAR LES COURS INTERNATIONALES
Dès son accession au pouvoir le 25 Mars de cette année, le Président Macky SALL avait fait de la lutte contre l’impunité la sur priorité de l’action de son gouvernement. Il n’est donc pas surprenant qu’il ait déclaré devant l’opinion nationale et internationale de son engagement de faire juger l’ancien Président Habré avant la fin de l’année 2012. Il est donc en conformité avec les Conventions contre la torture, les traitements dégradants. Le Sénégal est allé même au-delà de ses engagements (Article 7 des Nations Unies contre la torture autres peines ou traitements cruels, inhumains et dégradants. Pour rappel cette convention est ratifiée par le Sénégal le 21 Août 1986.
Notre pays s’est engagé également à mettre en œuvre les résolutions Doc Assembly / AU/ DEC. 401(XVIII) adoptées par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine respectivement le 02 juillet 2006 à Banjul et le 31 janvier 2012 à Addis-Abeba, relatives particulièrement aux crimes et violations graves ci-dessus évoqués et dont un des principaux responsables se trouve sous sa juridiction. A cet effet, sur instructions du Président Macky SALL, le 31 Mai 2012, Madame le Ministre de la Justice avait pris un arrêté portant mise en place d’un groupe de travail chargé du suivi de l’affaire de ce haut responsable résident à Dakar ( Réf arrêté du 31 Mai an 2012/n°00 4040
A la lecture et à l’analyse de ce qui précède, sauf à invoquer l’absence d’une volonté voire d’un courage politique, les gouvernements sénégalais précédents pouvaient bien à bon droit, entreprendre le jugement de l’ancien Chef d’Etat du Tchad.
LES CONDITIONS DE MISE EN ŒUVRE DE CE JUGEMENT AU REGARD DU RESPECT DES DROITS DE LA DEFENSE.
L’Etat du Sénégal est fortement attaché aux principes fondateurs d’un Etat de Droit. A cet effet il accorde un respect scrupuleux aux règles de la Séparation des Pouvoirs, la Présomption d’innocence, possibilité du mis en cause de se faire assister par un avocat, et s’il n’a pas les moyens de s’en voir commettre d’office et gratuitement .
L’article 9 de la Constitution
L’alinéa deuxième de la Constitution dispose :
« Nul ne peut être condamné si ce n’est en vertu d’une loi entrée en vigueur avant l’acte commis. La défense est un droit absolu dans tous les Etats et à tous les degrés de la procédure »
Force est donc de constater que l’Etat du Sénégal pouvait bien juger cette affaire, bien avant la création de la Cour Pénale Internationale sans préjudice des droits sacrés de la défense, contrairement aux allégations de maître SERRES.
Il faut admettre que la volonté politique, le courage politique avaient bien fait défaut chez les deux prédécesseurs de l’actuel Président
La future loi prévoit la création de 4 Chambres Extraordinaires
LA CHAMBRE AFRICAINE EXTRAORDINAIRE D’ INSTRUCTION
Elle est intégrée au Tribunal Régional Hors Classe de Dakar
Elle est composée de 4 juges titulaires et de 2 juges suppléants tous sénégalais
La Chambre Africaine Extraordinaire d’Accusation logée à la Cour d’Appel
Elle est composée de trois juges titulaires un suppléant tous sénégalais
La Chambre Extraordinaire d’Assises de la Cour d’Appel
Sa Particularité est qu’elle est présidée par un africain non sénégalais, composée de 3 titulaires et un suppléant
La Chambre africaine extraordinaire.
Elle est présidée par un non sénégalais avec 3 titulaires et 2 suppléants
Dès lors ces remarques importantes suivantes s’imposent. En premier lieu, toutes les Chambres ne sont pas présidées par des sénégalais pour renforcer la neutralité des juges de ces juridictions.
En deuxième lieu, les magistrats de ces Instances sont nommés par le Président de l’Union Africaine sur proposition du Ministre Garde des Sceaux du Sénégal. Pour ce qui est des juges sénégalais, ils ne peuvent pas avoir fait moins de dix ans d’ancienneté
En troisième, lieu les magistrats non africains doivent réunir les conditions requises d’avoir exercé dans les plus hautes fonctions judiciaires de leur pays
Au-delà même de l’affaire Hissène HABRE qui a valu la création de ces chambres Extraordinaires, il nous revient à nous africains, au nom de la dignité et l’honneur de l’homme noir , et de l’expertise, la compétence avérées de nos juges de mettre fin désormais à l’extradition d’africains vers la Cour Pénale Internationale – CPI par la création de juridictions africaines qui vont connaître de ce type de délits et crimes. Pour servir cette cause, lors de cette historique rencontre d’Addis-Abeba, votre serviteur avait proposé de mettre sur pied un comité de réflexion et d’études, élargi à l’ensemble des experts, chercheurs, hommes, femmes du monde politique, culturel, artistique, sportif de tout bord, d’Anciens Lauréats Africains du Prix Nobel de la Paix et de la Culture, Wolé SOLINKA, Nelson MANDELA, Desmond TUTU. Les membres de ce comité devront étudier par quels voies et moyens on pourrait rapatrier vers le continent les africains poursuivis ou dont les affaires sont encore pendantes devant cette juridiction. Le cas de l’ancien Président ivoirien Laurent GBAGBO et celui de son épouse dont on s’était opposé à son extradition imminente vers la Cour Pénale Internationale et qui heureusement bénéficia d’un sursis à exécution du mandat d’arrêt international, servi à son encontre seraient un grand pas pour clore ce triste chapitre. Nous sommes bien fondés d’être optimistes pour la réussite de cette noble entreprise. En effet, le Traité de Rome prévoit que les procès peuvent bien se dérouler en tous lieux. Il convient de rappeler que la Cour pénale internationale est une juridiction permanente chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité et de crime de guerre commis en 2002. D’où l’incompétence de la Cour Pénale Internationale à juger l’ancien Président Hissen HABRE. Si on mettait donc en application les propos délirants de maître SERRES de ne pas juger l’ancien Président HABRE par le Sénégal, ce dernier serait forcément jugé par le TCHAD où il pourrait encourir la peine de mort, ou par la Belgique qui s’est arrogé une compétence universelle.
Il est très triste de constater qu’il existe toujours dans ce monde des hommes dont l’impertinence, l’effronterie devraient susciter plus la pitié que le mépris. Dans le lot de ces nostalgiques des périodes sombres de notre histoire du blanc négrier, raciste qui fait peu cas de la compétence, de l’honneur et de la dignité, SERRES qui assombrit la robe de ses honorables confrères pourrait bien occuper une place de choix. Que feu Bob Denard, le roi des mercenaires nous pardonne l’affront qu’on lui a causé en l’assimilant à ce singulier personnage. Car à l’opposé de notre Don Quichotte, Bob n’était pas un lâche.
Maître Djibril WAR
Directeur de l’Ecole du Parti de l’Alliance pour la République APR
wardjibril@yahoo.fr

jeudi 7 février 2013

JEUX DE LA FRANCOPHONIE: A L'AIR DE LA RENAISSANCE SPORTIVEMENT PARLANT LE TCHAD ROYAUME DEBYCRATIQUE EST DANS LE COMA

Jeux-de-la-francophonie---candidatures-pour-2017---Photo---.jpg(...) le rapport des experts de la Francophonie, encore officieux, a totalement disqualifié la candidature du Tchad pour l’organisation des jeux de la francophonie en 2017.Une autre gifle pour le régime MPS dit « de la Renaissance », sans rire, en attendant, c’est plutôt le coma. Donc, après leur visite à la mi-janvier à Ndjamena et à Abidjan, les experts ont dressé un état des lieux qui est affligeant pour le Tchad.
Le comité d’ « experts » tchadiens qui a guidé la mission de la Francophonie était constitué par le trio suivant : Ali Abderaman Haggar, et les ministres Haykal et Khayar. La liste des lacunes est impressionnante ; gazon non uniforme dans les 2 stades, absence d’hôtels avec des capacités requises, pas de salle de compétition pour le judo, et pour  tant d’autres compétitions. Absence de structures hospitalières fonctionnelles et fiables. Les services d’urgence quasi inexistants (ambulances, pompiers). Transport urbain nul. Insécurité nocturne. Aucune autre ville ne peut organiser la moindre compétition, autrement dit ; concentration de toutes les compétitions à Ndjamena. Distribution de l’électricité et de l’eau très mauvaise. Les services internet jugés très, très médiocres, etc, etc.
La délégation tchadienne, en réponse, aux questions sur l’absence de certaines infrastructures, répondait : « Ainsi quand on a souligné que l’un des stades était trop petit, réponse : d’ici 2017, on va en construire un autre.. La capacité de chambres d’hôtels est insuffisante, réponse : on va réquisitionner tous  les hôtels et même les résidences des étudiants  et puis on va construire Toukra 1, Toukra 2, 3. On va, on va, on va….
Idriss DEBY a été informé que les chances du Tchad sont égales à zéro. La candidature a - t-elle, seulement, été prise au sérieux, quand on a relevé que les pontes du comité d’organisation des jeux de la Francophonie n’ont même pas fait le déplacement au Tchad, préférant attendre que le groupe dépêché à Ndjamena, arrive à Abidjan pour les y rejoindre. Un indice très révélateur.  Au téléphone, on a conseillé à Deby de retirer la candidature du Tchad pour éviter un second échec, une seconde humiliation pour le pays de Toumaï.
Et, bien sûr, les proches ont accusé les ministres Khayar et Haykal d’être responsables de ce fiasco, car ce sont eux qui ont travaillé sur  la candidature du Tchad et l’ont proposée à Deby. Vous comprenez pourquoi, on les a tous virés lors du remaniement, il y a quelques jours
Comment gouverner un État quand on ne s'occupe que de la gouvernance des biens? Le régime cherche seulement à gérer les sources de revenus financiers sans pour autant penser au bien être de la population, des structures et des infrastructure constituant un État. la Gouvernance c'est pas seulement le pétrole, le ciment et les armes mais c'est l'ensemble des personnes et des biens physiques et matériels.Ou sont les structures adéquats pour organiser des jeux dans ce royaume? où sont les hôtels? des complexes sportifs? des routes? des centres commerciaux, des centre d'attraction pour contenir nos hautes? manque t-il des moyens à Deby Itno alias roi des Zamunda distributeurs automatique des billets de banque à ses paires? non!!!                                                                                                      Abakar tomby

ENCORE UNE FRAPPE DE DEBY : GALI NGATA NGOTE EN PRISON POUR AVOIR CRU QU'ENFIN LA PAUVRETÉ SERA RÉDUIT AVEC LES RESSOURCES MINIÈRES TU TCHAD

NO COMMENT :


DEBY DENTS---21-12-2012 21-42-57
Bonjour Mr Bertrand !
Je suis député, cousin de …. Comme convenu, je vous envoie ci-joint mon CV.
Les députés vivent dans une situation très tourmente depuis la convocation de la session extraordinaire dont l’un des points mentionnés dans le Décret porte sur la proposition de loi portant révision de la Constitution.
En se basant sur l’article 222 alinéa 1 de la Constitution, le Groupe parlementaire MPS a envoyé une proposition de loi à l’Assemblée Nationale. Le Groupe parlementaire MPS a proposé les modifications des articles 71, 150, 152, 153, 154 et 155 de la Constitution.
L’article 71 dispose que « les fonctions du Président de la République sont incompatibles avec l’exercice de tout autre mandat électif, de tout emploi public et de toute autre activité professionnelle et lucrative. Elles sont également incompatibles avec toute activité au sein d’un parti politique ou groupement de partis politiques ou d’une organisation syndicale. » La modification apportée porte sur l’alinéa 2 : »Toutefois, le Président de la République a la faculté de participer aux activités d’un parti politique ou groupement de partis politiques, ou d’être membre d’associations à caractère académique, scientifique ou culturel. » En lui accordant ainsi la possibilité d’être président d’un parti, le Tchad sera un Etat parti où toutes les hautes fonctions seront occupées par les militants du MPS. Il sera le Président des militants du MPS. Le pluralisme politique est ainsi menacé. Même maintenant les militants du MPS obligent leurs collaborateurs à adhérer au MPS par des intimidations, des promesses de promotion et l’amélioration de leurs conditions de travail ou de vie. Rares sont les fonctionnaires de l’Etat et les travailleurs du privé qui résistent. Tous les services, toutes les institutions de l’Etat sont politisés. Sans même cette modification de l’article 71, nous vivons cette amère situation.
L’article 150 de la Constitution dispose que « les magistrats du siège ne sont soumis dans l’exercice de leurs fonctions qu’à l’autorité de la loi. Ils sont inamovibles. »
La modification apportée supprime l’inamovibilité des magistrats du siège : «  »les magistrats du siège ne sont soumis dans l’exercice de leurs fonctions qu’à l’autorité de la loi. Ils sont indépendants dans l’exercice de leurs fonctions du juge. »
L’article 154 a été totalement abrogé. La nouvelle proposition supprime l’inamovibilité des membres de la Cour Suprême. Ils ne demeurent plus en fonction jusqu’à l’admission à la retraite mais ils ont un mandat de sept ans renouvelable.
Quoiqu’on dise, cette révision viole l’article 223 de la Constitution. Le pouvoir judiciaire est pris en otage. Deux magistrats sont radiés de la fonction publique : l’un pour avoir dit la vérité sur les antennes de RFI et l’autre pour avoir pris service avec retard d’un mois alors qu’il était à un an de sa retraite. Les magistrats sont coffrés et ne jugent pas selon la loi et l’intime conviction mais selon les instructions du Ministre de la Justice. Le Procureur de la République près le Tribunal de Première de SARH se voit intouchable malgré qu’il spolie, arnaque les justiciables car il a mis en prison GALI NGATA NGOTE contre qui il a requis cinq ans de prison comme le Ministre de la justice le lui a dit.
Nous avons cru que le pétrole de DOBA, la raffinérie de DJARMAYA et la cimentérie de BAORE allaient réduire la pauvreté. Mais plus de 80% de la population vit toujours dans une précarité absolue sans l’eau potable, sans électricité, sans médicaments dans les centres de santé. Ce sont les membres de la famille du Président de la République qui gèrent ces industries comme des entreprises familiales. La commercialisation du gaz et du pétrole, la gestion des services des mines (carte grise), des services d’identification (Carte Nationale d’Identité, passeports), les recettes douanières sont confisquées par le clan ITNO. Certains habitants des quartiers de NDJAMENA et des provinces sont déguerpis de leurs concessions sans être indemnisés et des stations de carburant du clan y sont construites. S’ils avaient occupé les terrains de l’Etat ou du moins l’Etat a pensé récupérer ces terrains pour cause d’utilité publique en les indemnisant, ce serait admissible.
Les immeubles du clan sont loués à des institutions, ministères et services de l’Etat à des prix exorbitants et payés en une seule tranche pour une durée de cinq à dix ans. Dans le clan, les adolescents fêtent avec arrogance leurs milliards et se promènent avec au moins quarante millions dans leurs voitures V.8.
En provinces, les paysans et citadins sont harcelés, arnaqués et spoliés par les autorités administratives, militaires et la police politique (ANS).
Je m’excuse d’être long mais cela vaut la peine. Merci de m’avoir lu !
Très cordialement !