jeudi 7 février 2013

ENCORE UNE FRAPPE DE DEBY : GALI NGATA NGOTE EN PRISON POUR AVOIR CRU QU'ENFIN LA PAUVRETÉ SERA RÉDUIT AVEC LES RESSOURCES MINIÈRES TU TCHAD

NO COMMENT :


DEBY DENTS---21-12-2012 21-42-57
Bonjour Mr Bertrand !
Je suis député, cousin de …. Comme convenu, je vous envoie ci-joint mon CV.
Les députés vivent dans une situation très tourmente depuis la convocation de la session extraordinaire dont l’un des points mentionnés dans le Décret porte sur la proposition de loi portant révision de la Constitution.
En se basant sur l’article 222 alinéa 1 de la Constitution, le Groupe parlementaire MPS a envoyé une proposition de loi à l’Assemblée Nationale. Le Groupe parlementaire MPS a proposé les modifications des articles 71, 150, 152, 153, 154 et 155 de la Constitution.
L’article 71 dispose que « les fonctions du Président de la République sont incompatibles avec l’exercice de tout autre mandat électif, de tout emploi public et de toute autre activité professionnelle et lucrative. Elles sont également incompatibles avec toute activité au sein d’un parti politique ou groupement de partis politiques ou d’une organisation syndicale. » La modification apportée porte sur l’alinéa 2 : »Toutefois, le Président de la République a la faculté de participer aux activités d’un parti politique ou groupement de partis politiques, ou d’être membre d’associations à caractère académique, scientifique ou culturel. » En lui accordant ainsi la possibilité d’être président d’un parti, le Tchad sera un Etat parti où toutes les hautes fonctions seront occupées par les militants du MPS. Il sera le Président des militants du MPS. Le pluralisme politique est ainsi menacé. Même maintenant les militants du MPS obligent leurs collaborateurs à adhérer au MPS par des intimidations, des promesses de promotion et l’amélioration de leurs conditions de travail ou de vie. Rares sont les fonctionnaires de l’Etat et les travailleurs du privé qui résistent. Tous les services, toutes les institutions de l’Etat sont politisés. Sans même cette modification de l’article 71, nous vivons cette amère situation.
L’article 150 de la Constitution dispose que « les magistrats du siège ne sont soumis dans l’exercice de leurs fonctions qu’à l’autorité de la loi. Ils sont inamovibles. »
La modification apportée supprime l’inamovibilité des magistrats du siège : «  »les magistrats du siège ne sont soumis dans l’exercice de leurs fonctions qu’à l’autorité de la loi. Ils sont indépendants dans l’exercice de leurs fonctions du juge. »
L’article 154 a été totalement abrogé. La nouvelle proposition supprime l’inamovibilité des membres de la Cour Suprême. Ils ne demeurent plus en fonction jusqu’à l’admission à la retraite mais ils ont un mandat de sept ans renouvelable.
Quoiqu’on dise, cette révision viole l’article 223 de la Constitution. Le pouvoir judiciaire est pris en otage. Deux magistrats sont radiés de la fonction publique : l’un pour avoir dit la vérité sur les antennes de RFI et l’autre pour avoir pris service avec retard d’un mois alors qu’il était à un an de sa retraite. Les magistrats sont coffrés et ne jugent pas selon la loi et l’intime conviction mais selon les instructions du Ministre de la Justice. Le Procureur de la République près le Tribunal de Première de SARH se voit intouchable malgré qu’il spolie, arnaque les justiciables car il a mis en prison GALI NGATA NGOTE contre qui il a requis cinq ans de prison comme le Ministre de la justice le lui a dit.
Nous avons cru que le pétrole de DOBA, la raffinérie de DJARMAYA et la cimentérie de BAORE allaient réduire la pauvreté. Mais plus de 80% de la population vit toujours dans une précarité absolue sans l’eau potable, sans électricité, sans médicaments dans les centres de santé. Ce sont les membres de la famille du Président de la République qui gèrent ces industries comme des entreprises familiales. La commercialisation du gaz et du pétrole, la gestion des services des mines (carte grise), des services d’identification (Carte Nationale d’Identité, passeports), les recettes douanières sont confisquées par le clan ITNO. Certains habitants des quartiers de NDJAMENA et des provinces sont déguerpis de leurs concessions sans être indemnisés et des stations de carburant du clan y sont construites. S’ils avaient occupé les terrains de l’Etat ou du moins l’Etat a pensé récupérer ces terrains pour cause d’utilité publique en les indemnisant, ce serait admissible.
Les immeubles du clan sont loués à des institutions, ministères et services de l’Etat à des prix exorbitants et payés en une seule tranche pour une durée de cinq à dix ans. Dans le clan, les adolescents fêtent avec arrogance leurs milliards et se promènent avec au moins quarante millions dans leurs voitures V.8.
En provinces, les paysans et citadins sont harcelés, arnaqués et spoliés par les autorités administratives, militaires et la police politique (ANS).
Je m’excuse d’être long mais cela vaut la peine. Merci de m’avoir lu !
Très cordialement !

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