mardi 5 février 2013

LA FRANCE D'HOLLANDE VOLE AU SECOURS DE L'AFRIQUE. A QUEL PRIX? SUR QUEL PIEDS VEUT DANSER HOLLANDE?


Le nouveau discours de Paris en Afrique
le-president-francais-et-le-president-malien MALI
Le président français et le président malien par intérim saluent la foule à Bamako, samedi 2 février.
Sans plus se dissimuler, la France assume son intervention militaire au Mali. François Hollande l’a rappelé à Tombouctou et à Bamako, samedi 2 février, sans arrogance ni complexe postcolonial. Il a redit l’intention de la France de rester le temps qu’il faudra au Mali.
Longtemps, Paris a cherché à éviter d’apparaître en première ligne dans cette ancienne colonie. Le sort des otages français enlevés dans la région mais détenus depuis des mois dans le nord du Mali par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) n’était pas étranger à cette décision.
En coulisses, toutefois, Paris était aux avant-postes. Ses diplomates tenaient la plume pour écrire les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU garantissant la légalité d’une intervention militaire. Ses experts travaillaient aux côtés des officiers ouest-africains pour mettre sur pied la force d’intervention régionale destinée à libérer le Mali de l’emprise des groupes narco-islamistes qui depuis un an contrôlaient près des deux tiers du pays.
Car le problème malien dépasse de loin la préservation du pré carré de l’ancien colonisateur. Le cancer qui s’est développé au Mali – cette alliance entre groupes islamistes et trafiquants de drogue – menace toute la région. La prise d’otages spectaculaire sur le site gazier d’In Amenas, en Algérie, par un groupe lié à AQMI illustre la réalité de cette menace. Elle montre que le rayon d’action des groupes terroristes s’étend loin de leurs bases de Gao ou de Tombouctou, où ils étaient en train d’installer leur sanctuaire.
Pour se convaincre du danger, il suffit de noter le degré de mobilisation de la Côte d’Ivoire, du Nigeria, du Sénégal, du Niger ou du Tchad, qui, dès le début de la crise malienne, ont appelé à une action militaire urgente. Certes, les pays de la région nourrissent des ambitions géopolitiques locales. Mais le Mali n’est pas le Congo-Kinshasa. Son sous-sol ne regorge pas de richesses alimentant toutes les convoitises. La question centrale était la sécurité, ainsi que de contenir une menace qui risquait de déborder au-delà de l’immensité désertique du Sahel, zone grise courant de la Mauritanie à Djibouti.
La France l’a compris dès le départ. Dans ses discours, François Hollande n’a cessé de pointer une menace de déstabilisation régionale. Une façon aussi de faire comprendre que Paris ne se préparait pas à intervenir pour défendre le régime en péril d’un ami africain. Le président français avait promis de ne pas reproduire les épisodes les moins glorieux de la « Françafrique« . A Bamako, samedi, il allé plus loin, expliquant que la France payait une dette – une dette de sang contractée en Europe auprès des soldats africains morts pour la France durant les deux guerres mondiales.
Il a eu raison, mais cela n’enlève rien à la pertinence de la question qui se pose aujourd’hui : comment conclure ? Paris compte sur des forces africaines censées prendre la relève et qui n’y sont pas prêtes. La réalité impose de dire cette déplaisante vérité. Si ni l’Afrique ni l’Europe ne veulent d’une tutelle française sur le Mali, alors, qu’elles prennent leurs responsabilités.

Nous sommes certainement remplie de fierté de voir le Mali libéré des Terroristes et nous serons encore plus heureux de savoir que la France a agit pour la protection de l'humanité et non pour des intérêts sans doute cachés. Il a permis à certaines chefs de guerres de faire une petite démonstration notamment de leurs compassion et de leurs force de frappe dont je cite: Idriss déby Itno du Tchad, Goodluck du Nigeria, Bony yayi du Bénin et j'en passe. Mais alors !!! Quel sera le prix à payer? Connaissant l'occident et surtout la France pour son habileté à manipuler les autres, pour moi le pire reste à venir car de nos jours rien ne se donne gratoss.

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